La famille Bouisson de Trets a essaimé dans bien des bourgs et villages environnants au cours des siècles - voir carte.
C'est vers 1880 que Bouisson Joseph Antoine (1781-1851) émigre vers 1800 de Trets à Smyrne (aujourd'hui Izmir, Turquie) comme commis chez la maison Vincent Dauphin. Il s'y marie en 1806 avec Roboly Marie Catherine (1787-1834), la fille d'un censal Roboly Etienne et de Alexandropoulo Sophie. C'est Roboly Jean François, né en 1623 à Aix-en-Provence qui émigre à Constantinople (aujourd'hui Istambul, Turquie) où il décède en 1689 : il est négociant, chargé d'affaires de France à la Porte Ottomane. Son petit-fils Roboly Pierre (1660-1743) épouse de Barbier Anne à Smyrne : il reprend à la suite de son beau-père la charge de premier drogman au consulat de France, elle sera ensuite transmise aux descendants. Son beau-père Barbier Honoré est né en 1660 à Marseille et décédé en 1706 à Smyrne ; son épouse Dominique de la Forêt est probablement née à Constantinople.
L'arrière-petite-fille de Roboly Pierre, Roboly Marie Catherine Sarah (1787-1857) épouse à Smyrne en 1806 Bouisson Joseph Antoine (1781-1851) : les deux décèdent à Marseille, après leur retour en France vers la fin des années 1830. Leur fils Bouisson Jean Baptiste (1807-1963) épouse à Constantinople en 1836 Dapery Hélène (1821-1891) selon le rite orthodoxe et leurs huits enfants seront élévés dans la religion orthodoxe. Hélène est une Grecque née à Constantinople, son père Hélie était sous la protection de la France - voir Dapery. Leur retour en France aura lieu en 1843 suite aux évènements politiques dans l'Empire Ottoman. A noter que 5 de leur enfants naîtront à Marseille.
Leur fils Bouisson Hélie Théodore (1847-1900) aura deux enfants de mères différentes avant d'émigrer à Alger vers 1882. Il est employé de commerce et chef de bureau chez Schiaffino. Il épouse en 1884 à Alger Valls Lucie Eléonore (1863-1934) qui est une catholique pratiquante, dont les parents sont originaires de Palma de Mallorque (Baléares, Espagne). Ces derniers sont membres des 15 familles juives connues au-delà du XIVe siècle par leur histoire toute particulière et une endogamie certaine - voir Valls.
Leur seul enfant Bouisson Fernand Antoine (1885-1917) se marie en 1908 à Alger avec Monteverde Anna (1885-1963), originaire de Bastia (Corse) : son père Pierre à des origines qui remontent à Chiavari (Italie) et sa mère Pavia Joséphine à des parents nés à Pantelleria (Italie). Voir Monteverde et Pavia-Di Malta. Leur fils Bouisson René épouse Masson Henriette...
Bouisson Anne et les origines de ses SOSA par le patronyme maternel Masson
...et liste des localités ancestrales.
La famille Masson de Melay (Lorraine) a essaimé dans bien des bourgs et villages environnants au cours des siècles - voir carte.
Vers 1750-1760, Masson Jean-Baptiste et sa famille quittent Melay pour Auxonne (Bourgogne) ; les enfants s'installent dans les environs dont Varanges. Un des descendants Masson Henry (1824-1879), journalier, émigre avant 1846 pour Alger, où il se marie en 1861 avec une émigrante alsacienne Gully Thérèse (1840-1866), dont les ancêtres Gullÿ sont de Rorschwihr, puis de Thannenkirch dans le Haut-Rhin, et,s pour les Kernel du duché de Wurtemberg, puis de Steige dans le Bas-Rhin.
Le fils Masson Henri Paul (1861-1914) épouse en 1886 à Ménerville (Algérois, Algérie) une émigrante franc-comtoise Simon Marie Hélène (1866-1907), née à Saint-Germain (Haut-Saône). Les ancêtres sont tous du département de la Haute-Saône : Saint-Germain, Melisey, Roye, Velorcey, Amage, Lomont...
Leur fils Masson Henri Paul (1886-1944) épouse en secondes noces Brunetto Rose Marie (1886-1944) à Alger en 1919. Cette dernière est la fille de Ferdinand (1861-1917), un enfant abandonné à Naples (Italie) et de Castiglione Maria Céleste, né à Procida (Italie) dont les ancêtres sont originaires de Porto-Venere (Italie) [Voir Castiglionne - Brunetto]. Et leur fille Masson Céleste Henriette épouse Bouisson René...
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