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Eschentzwiller


Blason de Eschentzwiller

; L'histoire d'Eschentzwiller indique une christianisation précoce, dès les VIIe-VIIIe siècles. De « Ascholteswilre » en 1144 à « Cendreville » au XVIIIe siècle, le village Eschentzwiller a été baptisé d’une multitude de noms. Il se situait à l’époque mérovingienne sur la ligne de crête, aux abords de la voie romaine de Larga.

Terre restée catholique comme tout le Sundgau, malgré la proximité de Mulhouse et de Bâle, elle n'est pas touchée par la Réforme et reste fidèle à la religion de ses maîtres, les Habsbourg [leur dynastie est alsacienne d'origine].

Après une guerre Trente-Ans, qui a réduit la population alsacienne de plus de 50%, Louis XIV, un des grands responsables, va mener une politique de repeuplement catholique du Sundgau, puisqu'il a obtenu les possessions Habsbourg (catholiques) par les traités de Westphalie. Il favorise l'installation de ses sujets et d'étrangers, surtout des Suisses - des paysans catholiques de la Suisse centrale (notamment du canton de Luzern), de même que du Vorarlberg et du Tyrol, qui s'installent dans le Sundgau. Néanmoins, si de nombreux noms de famille révèlent encore cette origine suisse dans le Sundgau, beaucoup sont d'origine protestante et anabaptiste et pas catholique comme Schweitzer, Vögeli, Frey, Lichti, etc. Si, après la guerre de Trente-Ans, Louis XIV autorise les Ménnonites à s'implanter dans la région, c'est à la condition de tenir des fermes à l'écart des villages. Mais cela ne durera pas, car dès les années 1680, le Roi-Soleil, surnommé par les huguenots français Roi Scélérat, comme Louis XV, commença la chasse aux anabaptistes. Ceux-ci ne durent leur salut qu'aux princes et seigneurs protestants ayant des possessions en Alsace, dont la gestion était garantie par les traités de Westphalie dont le garant était l'empereur du Saint Empire romain germanique.

<< d'argent à deux clés de sinople posées en sautoir, les pannetons tournés à l'extérieur vers le chef.

La paroisse d'Enschentzwiller "Saints Pierre et Paul" est mentionnée pour la première fois en 1192; elle dépend du diocèse de Bâle. De l’ancienne église gothique subsistent les étages inférieurs, gothiques ; le rez-de-chaussée est roman. Le clocher fortifié, muni de meurtrières, a été rehaussé d’un étage en 1758. Il est aujourd’hui classé « Monument historique ».

 

 

Localités dans le Sundgau où ont vécu des descendants de Valentin Schürch (1653-1685)
[fond de carte datant de 1690]

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