Famille BOUISSON | Alphonse Moutte et la Fondation Calvet* |
![]() Extrait du procès-verbal de la Séance mensuelle du samedi 31 octobre 1896 : "Le Conseil examine ensuite un tableau intitulé « Etude de femme » dont M. Alphonse Moutte, peintre marseillais, lui propose l’acquisition. Malgré les qualités que renferme ce tableau et auquelles le Conseil rend hommage, il est décidé que le sujet choisi par l’artiste ne rentre pas dans le cadre des acquisitions ordinaires du Musée, et que du reste le prix de 4 000 francs demandé par l’auteur est hors de toutes proportions avec les ressources dont l’administration dispose en ce moment. Il est donc décidé qu’on écrira dans ce sens à M. Moutte." A. Moutte (1840-1913) Extrait du procès-verbal de la Séance mensuelle du samedi 26 février 1898 : "M. Alphonse Moutte a envoyé un tableau, « Le Goûter des travailleurs » dont il demande 3 000 francs. Le Conseil examine avec le plus grand soin cette œuvre qui ne manque pas de mérite, mais dont le prix lui paraît bien élevé et hors de proportion avec les ressources dont il dispose. Il charge M. Digonnet de faire connaître cette décision à M. Moutte." Extrait du procès-verbal de la Séance du samedi 14 décembre 1901 : "M. Digonnet informe ses collègues qu’une lettre de M. Moutte à notre Conservateur nous a fait connaître que son tableau, « Le retour du Père », avait été acquis par l’Etat et attribué au Musée Calvet. Le Conseil charge M. Digonnet de témoigner à M. Moutte toute notre satisfaction et de le prier de faire les démarches nécessaires pour que ce tableau ne soit pas adressé à la Mairie d’Avignon, mais bien au Musée Calvet, auquel il est destiné." Extrait du procès-verbal de la Séance du samedi 3 mai 1902 : "Nous avons reçu également un tableau de M. Alphonse Moutte de Marseille intitulé « le Retour du pêcheur », envoyé également par le Ministère des Beaux-Arts." Extrait du procès-verbal de la Séance du 28 février 1903 : "Le grand tableau de M. Moutte (Le retour de Père), donné par l’Etat, et celui de M. Antoine Grivolas (Roses de Nice), donné par M. Rothschild, n’ont encore qu’une installation provisoire sur chevalets et il y aurait lieu d’étudier une combinaison qui, malgré l’exiguïté des locaux et le manque de place, nous permit d’exposer honorablement ces œuvres de deux maîtres avignonais et marseillais. A cet effet, on tâchera de profiter des prochaines vacances de Pâques pour opérer, si c’est possible, un remaniement dans les galeries de tableaux. Il y aurait lieu également de remédier à l’état de ruine et de saleté où, malgré les réclamations les plus pressantes, la municipalité d’Avignon laisse la salle de lecture ouverte au public. Il ne serait bientôt plus possible d’y admettre décemment les lecteurs, ainsi que tout le monde peut malheureusement le constater. Bien que ces soins d’entretien incombent à la Ville, l’Administration sera obligée de s’en charger, sous peine de fermer provisoirement la salle de lecture, ce qui serait infiniment regrettable." |
* La Fondation Calvet a été constituée comme fondation par Napoléon Ier en 1811, organisée par le Conseil d'Etat en 1823, 1832 et 1833, appelée initialement "Bibliothèque Calvet", puis "Muséum Calvet", puis "Musée Calvet", et aujourd'hui à nouveau "Fondation Calvet", 63, rue Joseph Vernet, 84000 Avignon - http://www.fondation-calvet.org/ |
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