Famille Emig - BOUISSON

Généalogie des BOUISSON : à Trets jusqu'au XIXe Siècle - dans le bourg


    De l'ancêtre Antoine Bouisson, né en 1603, mûletier de profession, sont sortis trois grandes tendances pour les métiers de ses descendants : les cultivateurs, devenus aussi ouvriers mineurs (à Trets et à Auriol), les meuniers et boulangers, et les drapiers et négociants. La famille Bouisson est connu depuis le début du XVIe siècle dans les registres paroissiaux de l'église de Trets (ND de Nazareth). De la lecture des registres de l'état civil, il ressort que les Bouisson, natifs de Trets, appartiennent tous à la famille. Jusqu'au milieu du XIXe siècle, il y a eu très peu de mariages en dehors de Trets, sinon avec des femmes de Pourrières (anciennement Porrières), de Peynier, de Fuveau (voir ci-contre, d'après une carte de 1750).
    Ensuite, à partir du milieu du XIXe siècle, des familles ont émigré, principalement vers Marseille (notamment des meuniers-boulangers et les négociants - ces derniers sont sur notre lignée directe), mais aussi vers Roquevaire, La Ciotat, Aix-en-Provence, la Turquie, l'Algérie...

    Il est difficile de savoir où ont habité les Bouisson dans Trets. Seuls quelques Archives Départementales 13 font référence à deux lieux :

  • A : La Bastide de l'Arc - Au début du XVIIe siècle, Louise Bouisson (1603-1673) qui a épousé en secondes noces Joseph Négrel (en premières noces Jean Gautier), y habitait. Elle est même morte sur le chemin en rentrant à la maison, comme l'atteste son acte de décès du 30 juin 1673. En 1790, Marguerite Suzanne, fille de Jean Baptiste Bouisson (1748-1824) et Magdeleine Tassy, est née à 9h du matin dans cette bastide (Acte 1790, p. 17).

        Selon le plan cadastral napoléonien établi en 1829, la bastide appartenait à cette date à Jean Baptiste Antoine Roccas, veuf de Françoise Louise Caire, habitant Aix-en-Provence, puis aux héritiers, Joseph Caire, avocat à Aix. Elle était entourée de bois, de terre, de vigne et de pature [plan cadastral 1829 Trets sectionA La Grande Pugère - n° 402-409].


  • B : La Campagne dite du Moulin de l'Arc - Au début du XIXe siècle, Toussaint Claude Bouisson (1800-1874) et son épouse Marie Rose Savournin (1804-1844) et ses 7 enfants, y habitaient. Il était meunier et cultivateur, comme son grand-père Antoine (1709-1786), son père Jean Marc (1740-1810). Son fils Joseph (1830-1895), né au moulin, sera lui aussi meunier et propriétaire. Le domaine appartenait, selon le plan cadastral napoléonien en 1829, à Lambert Dorothée de Marseille.
        À cette époque, au cours des années 1840, l'arrière-cousin Toussaint Bruno Bouisson, né en 1793, était adjoint au maire de Trets, avec délégation des fonctions d'officier public de l'état civil de la commune.


  • Quelques données sont aussi disponibles dans le livre de Mourin P. (1911) : Documents relatifs à la vente des biens nationaux. Barlatier, Marseille (voir extraits en pdf). Des enchères par Jean-Jacques Bouisson (1752-1825), épouse Anne Moustier, et son cousin-germain Jean Baptiste Bouisson (1750-1808), épouse Dorothée Louche, permettent de savoir que tous deux sont recteurs de l'hôpital de Trets, le premier est négociant drapier et le deuxième chirurgien.

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        La Campagne du Moulin de l'Arc (ici en 2009) a été construite en 1567. Elle est en cours de restauration, comme le moulin, par les nouveaux propriétaires, grâce auxquels nous avons pu visiter le domaine ; ce dernier comprend encore une trentaine d'hectares, cultivés avec du blé.

        Sous la maison, passait un canal d'irrigation, venant de l'Arc, avec tout un système de rouages et de vannes.


    Quelques photos de TRETS...         le plan de la ville médiévale (en pdf) © Photos Christian EMIG

           
    Porte Saint-Jean     -     En passant la porte, à gauche la rue Veyrier et à droite la Rue Bouisson

           
    Eglise ND de Nazareth


    La mairie