Famille Emig - Bouisson

Nos Traditions de Noël

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les Treize desserts

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Voici les traditions de Noël que nous maintenons depuis bientôt 50 ans : elles sont puisées à la fois dans celles d'Alsace et celles de Provence, deux régions dans lesquelles nos racines familiales sont enfoncées depuis des siècles.

Weihnachtsbaum   Der Adventskalender - Le calendrier de l'Avent

 

Les Adventskalender (calendrier de l'Avent) que nous connaissons actuellement datent du début du siècle dernier. Toutefois déjà au XIXe siècle, dans les familles protestantes allemandes en décembre, on accrochait au mur ou sur la porte, jour après jour, 24 images ou symboles représentant le déroulement du temps jusqu'à Noël, le 24 décembre. La plus ancienne forme de calendrier date de l'année 1851.
En 1902, la librairie évangélique à Hambourg publiait le premier Calendier de l'Avent imprimé. Et en 1904, le journal "Neuen Tagblatt Stuttgart" a ajouté comme supplément un « Adventskalender ».

Ce n'est que vers 1920 que les calendiers avec fenêtres à ouvrir chaque jour firent leur apparition. La deuxième guerre mondiale marqua une interruption à cause du manque de papier et de l'interdiction de fabriquer des calendriers imagés dans le IIIe Reich. La diffusion repris en 1946.
Au début des années 1970, les calendriens de l'Avent sont apparus à Marseille dans les librairies, puis dans les grands magasins et supermarchés.

Der Adventskalender, auch Weihnachtskalender, findet sich in den Dezembertagen bei vielen Familien, Kindergärten oder Schulen im deutschen Sprachraum und zeigt die verbleibenden Tage bis zu Weihnachten. Der Adventskalender ist heute meist ein "Dezemberkalender", das heißt er beginnt nicht am ersten Adventssonntag, sondern am 1. Dezember.


Traditions de Noël alsaciennes


 

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Weihnachtsbaum   D'r SantaKlaus - Le Saint-Nicolas

Dans les milieux catholiques, selon la tradition germanique, la Saint-Nicolas se fête dans la nuit du 5 au 6 décembre : un jeune homme se déguisait en évêque et, accompagné du Hans Trapp (Père Fouettard) passait dans tout le village iu quartier pour distribuer des sucreries aux enfants. Il faut voir dans ce Hans Trapp une survivance des mythologies germaniques où il est affirmé que Wotan passe une fois par an sur terre pour récompenser les familles méritantes et pour punir les autres familles. Pour en savoir plus... sur la St-Nicolas en Alsace et son origine.

Images traditionellement collée sur les pains d'épice alsaciens >

Dans la tradition da ma famille protestante, les saints ne se fêtant pas, le dîner de ce soir-là marquait l'arrivée des fruits d'hiver sur la table - noix, noisettes, amandes, figues, dattes, oranges et mandarines - aussi, et surtout les Lebckechhle, les pains d'épices alsaciens de plusieurs sortes, dont la traditionnelle forme en St-Nicolas avec son image, ou encore les brioches de la St-Nicolas en forme de petit bonhomme appelé Männala - et les languettes. Café, lait et Kugelhopf complétaient le repas du soir.


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Weihnachtsbaum   Der Weihnachtsbaum - Le sapin de Noël

 

Cette tradition date chez les Emig depuis la fin du XVIIe siècle, quand Jean Emig - Emmich ou Öhmich - venu de Lüttenschwyl (Canton de Solothurn, Suisse) vint s’installer à Mittelwihr…

En effet, c’est en Alsace, au XVIe siècle, qu'il faut chercher l'origine de l'arbre de Noël.
Les premiers arbres de Noël tel que nous les connaissons, mais encore sans lumières, sont apparus en 1546 à Sélestat dont la municipalité autorisa à couper des arbres verts pour Noël, au cours de la nuit de la Saint-Thomas (21 décembre), puis on trouve mention de l'arbre de Noël comme sapin entier dans une description des usages de la ville de Strasbourg en 1605.

La Réforme avait contribué à répandre la coutume de l'arbre de Noël, les Protestants préférant le sapin aux représentations des personnages bibliques de la Nativité. L'un des plus anciens vestiges de la coutume de l'arbre de Noël se trouve encore dans l'Essence du Catéchisme que publia en 1642-46 le pasteur Dannhauer, de Strasbourg. Au XVIIe siècle, un sapin est placé, le 24 décembre, dans le chœur des églises d’Alsace où il représente l’arbre du Paradis. Le sapin est garni de pommes (rappelant le fruit de la tentation), de petits gateaux (figurant les fruits de la rédemption), et de fleurs de papiers multicolores. Il est peu à peu reproduit dans les maisons et s’enrichit de décorations, angelots et étoiles en papier.
La tradition du sapin de Noël se répand dans les pays d'Europe Protestante, en Allemagne et en Scandinavie.

Weihnachtsbaum

C'est en 1738 que Marie Leszczynska, épouse de Louis XV, aurait installé un sapin de Noël dans le château de Versailles. Néanmoins, il ne fut introduit en France qu’en 1837 par la princesse Hélène de Mecklembourg, duchesse d'Orléans, qui l'apporta à Paris, après son mariage avec le duc d'Orléans et son extension favorisée plus tard par l'impératrice Eugénie. Cette tradition se généralisa après la guerre de 1870 dans tout le pays. Les immigrants venus d'Alsace-Lorraine font largement connaître la tradition du sapin aux français : "Là où il y a une famille alsacienne, il y a un sapin de Noël". A la fin du XIXe siècle tout le pays l'a adopté.

Le sapin de Noel apparut en Suisse alémanique à la fin du XVIIe siècle: il apparaît garni de bougies vers 1800 à Zürich et en 1831 à Lausanne se vendirent les premiers sapins. Pourtant, son usage en Suisse ne se généralisera qu'après de la première guerre mondiale.

En 1841, le prince Albert (originaire d'Allemagne), époux de la reine Victoria, fit dresser un arbre de Noël au château de Windsor, en Angleterre. De la cour, la mode du sapin de Noël se répandit rapidement chez la bourgeoisie et se propagea ensuite chez les gens du peuple. Son introduction au Canada se fit vers la fin du XVIIIe siècle, avant même qu'il ne devienne une pratique courante en Angleterre.

Au début du XIXe siècle, la coutume du sapin décoré était déjà bien implantée en Allemagne, en Autriche, en France, en Angleterre et au Canada.

Cette tradition alsacienne de l'arbre de Noël, perpétuée à travers les âges, s’est étendue à tous les continents.

Et plus sur l' Histoire du Sapin de Noël -  


Traditions de Noël alsaciennes


 

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Weihnachtsbaum   Le Kristkindel (ou Christkindl)

Selon la tradition germanique, c'est le Kristkindel (littéralement l'enfant Christ) qui apporte les cadeaux qui se trouveront le soir du 24 décembre au pied de l'arbre de Noël. Le repas du soir sera suivi d'une courte veillée avec cantiques et lecture de la Bible avant la joie d'ouvrir les boîtes de jouets.
        Le Kristkindel fut mis en place par le protestantisme allemand au XVIe pour donner un ton plus chrétien à la fête de la lumière des pays nordiques au solstice d'hiver le 25 décembre.

Le père Noël d'origine outre-atlantique (inventé par l'américain Clement Moore au XIXe siècle) n'a jamais existé ni dans la tradition alsacienne, ni dans les autres traditions germaniques. Il fut introduit en Alsace dans les années 1950 par les Français de l'intérieur.

Les fameux marchés de Noël alsaciens s'appellent en fait des Kristkindlmarkt en allemand, et Christkindelmärik en alsacien (= marché de l'enfant Christ) : il s'y vendait des sapins qui occupaient environ la moitié du marché, et divers stands proposaient des boules, guirlandes, bougeoirs et bougies, des figurines pour la crèche, ou des pains d'épices et des Bredala... et bien-sur du vin chaud.
Rien à voir avec le tourisme des marchés de Noël modernes dit alsaciens et leur inflation commerciale. La Provence ne voulant pas être de reste à créer sa néo-tradition des marchés de Noël, même à Marseille depuis 2003, mais le vrai Marché aux Santons (tout le mois de décembre) résiste bien dans sa rusticité traditionnelle, mais pour combien de temps.
A Strasbourg, en 2005, le Christkindelsmärik (parfois aussi nommé le Marché des Bredele) est à sa... 434e édition. C'est en effet en 1570, sous l'influence du protestantisme strasbourgeois luttant contre les extravagantes traditions catholiques qui s'attachaient au nom des saints, que ce marché remplace le marché de la Saint Nicolas.

Et aussi quelques liens:


Traditions de Noël provençales


 

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Weihnachtsbaum   Les Treize desserts

 

La célébration de la Nativité en Provence, comme en Alsace, garde un caractère de fête religieuse familiale avec le respect des traditions.
        Les fêtes de Noël constituent en Provence un événement majeur, perçu comme l'un des éléments constitutifs de l'identité régionale. La tradition des treize desserts s'appuie sur des éléments préexistants attestés dès le XVIIe siècle comme les 13 pains du « gros souper » : c'est une des plus anciennes traditions de Provence, qui est aujourd'hui encore une des plus respectées, avec le blé de la Ste-Barbe (voir Crèche). Un processus de codification a été tenté par des milieux régionalistes, en particulier le félibrige, mais il ne peut y avoir d’une uniformité rigoureuse. En outre, la notoriété des treize desserts dépasse le cadre initial de la Provence et se pratique dans toute l’Occitanie.
La signification du nombre 13 est symbolique – représentant le Christ et les douze apôtres – et on attribue à ce nombre une valeur de porte-bonheur. Ce n'est pas grave s'il y en a plus de treize, MAIS il ne faut pas qu'il y en ait moins ; en fait parce que le provençal est gourmand, il y en a toujours plus. Un point que les alsaciens partagent sans discussion !

Cette difficulté voire l'impossibilité d'établir une liste canonique des treize desserts conduit à rappeler l'origine d'une tradition qui, en fin de compte, n'a guère plus d'un demi-siècle et s'est diffusée plus par le biais d'une tradition imprimée qu’orale.

L'ensemble de la littérature sur les desserts de Noël reste circonscrit à la description des mœurs marseillaises. On dit que la coutume des treize desserts pourrait avoir pris naissance parmi les membres du "Cremascle", une association marseillaise de la fin du XIXe siècle. C’est dans une Provence marquée par l'avènement du félibrige que se fera la remise à jour des traditions. Il semble cependant que l'expression aujourd'hui consacrée – « les treize desserts » – ne soit devenue véritablement usitée que vers la fin des années 30, voire un peu plus tard.

Aujourd'hui, les treize desserts – particulièrement la pompe à l'huile et le nougat – constituent un des symboles majeurs de la Provence et font partie intégrante de son folklore.

La composition de ces treize varie selon les traditions des villes et villages et de ce qu’on peut trouver sur le marché vers Noël.
La liste ci-dessous est celle de la région marseillaise, mais même ici des variantes existent.

  • Verdaù (melon vert conservé dans le grain)
  • Raisin blanc frais (variété Servan)
  • Mandarines fraîches ou confites
  • Nougat blanc (représentant le bien)
  • Nougat noir (le mal !)
  • Pompe à l'huile - que nous substituons par un kugelhopf  - pas très catholique, donc pas provençal !!
  • Dattes - souvent farcies de pâte d’amandes verte
  • Figues sèches
  • Noix
  • Amandes
  • Raisins secs
  • Pâte de coings
  • Calissons d’Aix
    • Les « quatre mendiants », nommés li pachichoi à Marseille symbolisent les quatre ordres religieux catholiques mendiants.

Les fruits – frais et secs – ont un statut prééminent : pour la plupart issus de la production domestique, et conservés dans les caves ou les greniers en prévision de l'hiver. Ces desserts ne constituent en aucun cas un produit de luxe puisqu'il s'agissait des réserves d'hiver que l'on mettait sur la table. Maintenant, ces fruits se procurent au marché. Les fruits d'Afrique font référence aux Rois Mages.

La pompe à l'huile apparaît comme l'un des mets obligés sans lequel aucun Noël n'est possible. On rompt la pompe à l’huile, comme le pain, en Provence en souvenir du "pain rompu" par le Christ. Si on la coupe, on est ruiné dans l'année.
Elle est à base de fleur de farine, d’huile d’olive, d’eau de fleur d’oranger et de cassonade. Elle existe dès 1683 à Marseille, mais se fait plus timide à mesure que l'on pénètre dans les terres et son apparition est récente dans le haut-Var et pas présente sur la table de certaines familles du haut Var peu habituées à sa consommation. Nous la remplaçons par un kugelhopf !

Que boit-on avec les treize desserts ? « lou vin kiue », du vin cuit en Provence. Encore qu'un bon Gewurztraminer ne sera pas une hérésie pour le palais !

Loin d'être synonyme d'immuabilité et d'archaïsme, la tradition provençale est ce qui – en conservant un lien avec le passé – se pense, se crée (ou se recrée) et s'ancre dans le présent.


Traditions de Noël alsaciennes


 

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Weihnachtsbaum   Bredale   -   petits-fours, petits gâteaux secs de Noël

 

La période des Bredala (ou bredla - prononcez brédala ou brédla) est celle de Noël et si les Bredala se prépare auparavant, la tradition veut que l'on ne les mange pas avant la veillée de Noël, le 24 décembre au soir, après le dîner des enfants.
Le rite des Bredala de Noël fait partie de l'identité alsacienne dont le culinaire constitue une grande partie. Offrir des Bredala spécifiquement confectionnés pour Noël est une marque de convivialité spéciale, réservée exclusivement pour cette occasion.
Malheureusement, la tradition des Bredala s'érode, réduisant la magie des Noëls d'antan.

En Alsace, Bredala et Labkuecha (pain d'épices) datent du milieu du XVe siècle quand est né le métier de boulanger, et dès 1476, à Strasbourg, eu lieu la séparation des professions de boulanger et de pâtissier par une ordonnance municipale qui fut confirmée en 1549 et 1557.

Les composants de la pâte de base sont beurre, sucre en semoule, œufs, levure chimique, farine, auxquels on ajoute des ingrédients divers selon la recette de chaque Bredala.
A accompagner avec du café, du thé ou un vin d'Alsace - Gewurztraminer ou Muscat.

C'est Christian qui prépare les Bredala, souvent avec l'aide d'abord des enfants, puis les petits enfants ont pris la rélève. Leurs recettes immuables depuis plus de 40 ans restent encore secrètes et font le régal bien au-delà de la famille. Impossible d'imaginer un Noël sans les Bredala de Papou.


Traditions de Noël provençales


 

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Weihnachtsbaum   La Crèche marseillaise

La première crèche connue fut celle créée, en 1775, par un dénommé Laurent, mais elle a été introduite en Provence par des Oratoriens venus d'Italie au XVIIe siècle. On peut encore voir dans l'église de Mimet (à une quinzaine de km de Marseille) deux statues datant de leur première crèche. Mêlant au fil du temps, le profane au religieux, elle ne comporte que des personnages traditionnels de la Provence, les santons (santoun, petits saints en provençal) et s'inspirant de la vie locale et dont l'invention date du XVIIIe siècle. La crèche est pour beaucoup une manifestation de l'identité régionale.

Chaque année, notre crèche est mise en place au plus tard la veille de Noël pour n'être défaite qu'au début janvier après l'épiphanie, mais, dans la tradition provençale, elle doit rester dressée jusqu'à la Chandeleur (2 février). La tradition place l'âne du côté gauch avec la vierge en robe rouge sous un manteau bleu ; le bœuf est avec Joseph du côté droit.
Parmi les santons entourant Joseph, Marie et l'enfant Jésus, citons li pastre (les bergers, les pâtres) et l'ange Boufarèu, apparaissent lou viei et la vièio (le vieux et la vieille), lou ravi (le ravi), Pistachié, lou tambourinaire (le tambourinaire), puis les petits métiers : lou pescadou (le pêcheur), la peissouniero (la poissonnière), lou pourtarié d’aigo (le porteur d'eau), lou bouscatié (le bucheron), la jardiniero (la jardinière), la masièro (la fermière avec les produits de la ferme), lou móunié (le meunier, avec son sac de farine), lou boulangié (le boulanger), lou banastaire (le vannier), l’estamaire (le rétameur), l’amoulaire (le rémouleur) et la bugadiero (la lavandière), le chasseur et le ramoneur et bien-sûr lou Conse (le Maire), l'Arlésienne, l'aveugle et son fils, le boumian et la boumiane (les Bohémiens), et même le curé... et il s'en ajoute au fil des ans de le début du XIXe siècle.
Par la Crèche, enfants nous sommes devenus hommes, à la Crèche, hommes nous redevenons enfants.

Le véritable santon de Provence, en argile non cuite, a été créé en 1798 à Marseille par Jean-Louis Lagnel (1764-1822). En 1803, peu après le Concordat, la première Foire aux Santons fut inaugurée à Marseille, devenue capitale santonnière. Elle s'y tient toujours en décembre.

Le 4 décembre jour de la Ste-Barbe, comme le veut la traditions à Marseille, il faut mettre des grains de blé dans trois soucoupes avec de l’eau. Ces soucoupes sont ensuite placées sur le devant de la crèche. Après le jour de l'an, le blé de la Ste-Barbe est planté en terre dans le jardin.

    Quelques liens :

    À Marseille, Noël est une fête populaire, celle du riche et du pauvre, du grand et du petit, du travailleur de la ville et du travailleur de la campagne, de l’enfant et du vieillard, ainsi le veut la tradition.


Gloire à Dieu dans le ciel et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté !


 

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