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Mimet

Blason de Mimet

 

MIMET est le plus haut village du département des Bouches-du-Rhône, sa mairie étant située à 491 m d'altitude, et le point le plus haut est la Tête du Grand Puech à 779 m. Son ban s'étend sur les deux versants du massif de l'Étoile, aussi on y voit loin, jusqu’au Ventoux, Lure ou les montagnes du Verdon, la Sainte-Baume et jusqu’à la mer. Son nom : Mimitis (1022), Mimito (1050), Mimeto (1065), Nimitis (1118), Mimitum, Mimittum, Mimetum, Mimeta (du XIe au XIIIe siècle), Mimeto (1490), provient d’une racine *mim à valeur oronymique.

Dans la partie Est de la commune, faisant face à la Sainte-Victoire se situe l'oppidum de la Tête de l'Ost, petit village fortifié de l'âge de Fer, installé à 627 m d'altitude sur la colline du même nom. Il a été classé monument historique le 21 mai 1992 : ce site a été fréquenté aux VIe et Ve siècles avant notre ère. Mais c'est au IIe siècle av. J.-C. que se situe sa principale occupation dans une vaste enceinte ovale enserrant le sommet de la colline sur une superficie de plus de deux hectares. Cet oppidum faisait partie alors des places fortes des Salyens, tribu d'origine ligure occupant l'arrière pays de Massalia (= Marseille). À l’époque romaine, des villae se trouvaient au pied de la montagne où coulent des sources fraîches. La seigneurie de Mimet et son château, situé à 500 m d'altitude, changea souvent de possesseurs du Moyen-Âge jusqu'à la révolution.

Ermitage, puis monastère (XIIIe siècle) et enfin hostellerie, après 1795, de Notre-Dame-des-Anges ont été construits sur le versant Sud du Massif de l'Etoile, au-delà du col Sainte-Anne ; ses origines remonteraient vers 1220, quand le frère Jean, originaire d’Aix, vint dans la montagne pour y vivre en ermite et faire pénitence. Il se serait installé dans une grotte déjà habitée au temps du Néolithique, la Baume Vidal.

Le puit Gérard est situé à la limite du ban de Mimet avec celui de Simiane-Collongue. Son fonçage commence en 1942 sous l’impulsion de la Société Nouvelle des Charbonnages des Bouches-du-Rhône pour créer un siège de concentration d'extraction pour le secteur Gardanne-Gréasque. Il est arrêté à 615 m de profondeur en 1945, ensuite approfondi à 726 m. L'exploitation de la houille commence en 1950 et dure jusqu'en 1989 ; la mine est fermée en 2009.

<< D'azur, à trois bandes d'or et un chef, d'argent, chargé du mot MIMET, de sable.

La démographie de Fuveau indique : 1800 - 378 habitants ; 1900 - 440 ; 2000 - 4200.

Les ancêtres directs d'Anne Bouisson sont connus à Mimet depuis XVe siècle : Antoine PARIS y est né en 1467, Barthélémy SAMAT vers 1500, et des descendants et familles alliées jusqu'au XXe siècle.



Des références et Liens :

Baratier E., 1961. La démographie provençale du XIIIe au XVIe siècle, avec chiffres de comparaison pour le XVIIIe siècle. 257 p., S.E.V.P.E.N., Paris.

Baratier E. & P. Rambaud,1962. La démographie provençale du XIIIe au XVIe siècle. Études rurales, 4, EHESS, Paris.

Chailan M., 1901. Vallée de l'Arc supérieur. Recherches archéologiques et historiques sur Fuveau. Aubertin, Aix-en-Province, 164 p.

Coulet N. (2014). Mort et résurrection d'un village du pays d'Aix au bas Moyen-Âge : Mimet. Provence historique, 256, 399-424.

Rostaing C. (1950). Essai sur la toponymie de la Provence, depuis les origines jusqu'aux invasions barbares. Thèse Université de Paris, 480 p.

Verdin F. (1998). Les Salyens : faciès culturels et populations. Documents d'Archéologie Méridionale, 21, 27-36.

Mimet vu du Massif de l'Etoile
vers le bassin de l'Arc et la Sainte-Victoire

 

Ban de la commune de Mimet
(plan cadastral datant de 1835)

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