Famille Emig - BOUISSON | Généalogie des BRUNETTO de Naples - et - CASTIGLIONE de Porto-Venere (Italie) |
Brunetto Brunetto Ferdinand a été abandonné à la naissance à Naples (Italie) en 1861. Il a été déposé à l'Institution religieuse de la Santissima Annunziata qui avait eu pour vocation de recueillir les enfants abandonnés de Naples. Les enfants abandonnés étaient introduits dans sa tristement célèbre " Ruota " (en français "roue") sous forme de tambour en bois. Depuis le XIVe siècle jusqu'au 27 juin 1875, de 2000 à 4000 enfants y passaient chaque année. ![]() Marin, Ferdinand part vers l'Algérie. Il se marie en 1885 à Alger avec une fille de marin, Maria Céleste Castiglione, né en 1868 sur l'Île de Procida dans la baie de Naples. Dessin et photo de l'île de Procida du XIXe siècle Devenu veuf après la naissance de sa deuxième fille, il épouse à Alger en 1889 Rosine Autuoro, née à Alger en 1865. De leurs fils Michel, nous ne connaissons que son mariage en 1919 avec Marie Marcel. Ferdinand acquiert la nationalité française par décret du 26 juillet 1887, c'est-à-dire après la naissance de sa première fille, Rose. Cette dernière part pendant des années à Buenos-Aires (Argentine) comme gouvernante dans une pension pour jeunes-filles. Elle revient à Alger pour son père qui est gravement malade et mourant. Elle fait la connaissance de Henri Masson, veuf de Lucie Bey, qui habitait dans la même maison que ses parents, au 3 rue Doria à Alger. Ils se marient en 1919. Leur fille Céleste (1921-2020), épouse René Bouisson (1909-1960) en 1941 à Alger. Quelques liens :
Origine du nom : Castiglione est un patronyme issu de toponymes comportant le mot Castiglione. Il est relativement commun en Italie et connu dans la noblesse depuis l'an 1000. Il est issu du bas-latin de castellum « Castellione », employé avec le sens de petite forteresse. Ce terme a disparu probablement au IXe s., comme nom commun, et s'est cristallisé dans les nombreux toponymes Castiglione en Italie, comme Castiglione Chiavarese en Ligurie (pour la France : voir Morlet, 1954, p. 280). |
![]() Porto-Venere (à 10 km au Sud de La Spezia, par la route), à l'entrée du golfe de La Spezia. ![]() Castiglione
Avec des grands-parents et ascendants originaires de Porto-Venere, près de La Spezia, Castiglione Maria Céleste est née à Procida, île située dans la baie de Naples. C'est très probablement le manque de travail et la misère qui ont poussé la famille Castiglione à l'émigration vers 1870, pour Marseille où se trouvait une colonie forte de quelque 5000 italiens. La naissance des trois fils a eu lieu respectivement : rue de la Reynarde, puis rue de la Pauline (10e arr.), enfin rue du Concordat (2e arr.). Puis, début des années 1880, la famille Castiglione part s'installer à Mustapha (Alger) où les enfants se marient : l'ainée, Maria Céleste la première en 1885 (elle meurt en couches lors de son deuxième enfant en 1888), puis Louis Vincent, et, Vincent Michel en 1903. Le retour d'Algérie marque une rupture dans les relations famiales. ![]() | ||
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Texte manuscrit par Céleste Masson, épouse Bouisson. |
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Photos de Naples [avec l'aimable autorisation de mon ami le photographe Fabrice Fourmanoir]
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