Famille Bouisson - Berenger | Généalogie des BOUISSON - BERENGER : de Marseille à l'île Maurice [Mauritius] |
Elle devient française lorsque, en septembre 1715, Guillaume Dufresne d’Arsel y débarque et prend possession de ce précieux port d’attache situé sur la route des Indes. Il la nomme « Isle de France ». Ce n'est qu'à partir de 1721 que les Français commencent son développement, et surtout à partir de 1735 avec l’arrivée du gouverneur français Mahé de La Bourdonnais. Pendant l’époque napoléonienne, l’Isle de France est devenue une base à partir de laquelle les corsaires français organisent des attaques successives sur des navires marchands anglais. Mais en 1810, une vaste expédition anglaise est lancée pour prendre l’île ; les Anglais y débarquent en grand nombre au nord de l'île et rapidement les Français doivent capituler. Conformément au Traité de Paris de 1814, l’Isle de France est cédée à la Grande-Bretagne en reprenant son nom de Mauritius, avec ses territoires dépendants, Rodrigues et les Seychelles. Sur l’acte de capitulation des Français, signé par les deux parties, la Grande-Bretagne garantit l’usage de la langue française, les coutumes, les lois et les traditions des habitants. Après les élections générales de 1967, Mauritius adopte une nouvelle Constitution et son indépendance fut proclamée le 12 mars 1968, avec le nouveau drapeau appelé Les Quatre Bandes. Le 12 mars 1992 est la date d'accès au statut de République.
Carte de l'Isle de France en 1791 par Rigobert Bonne (1727-1794), ingénieur hydrographe et cartographe français - Carte actuelle avec les districts de l'île. À lire : Chilin J. (2017). Les créoles de l’île Maurice des années 1930 à l’indépendance : processus de construction identitaire d’une communauté. Histoire. Université Sorbonne Paris Cité, 401 p. Houdaille J. (1977). La famille de quelques colons de l'Ile de France (Maurice) aux XVIIIe et XIXe siècles. Population, 32e année, 3, 715-719. Regnard N. (1975). Filiations mauriciennes. Ascendance et parenté de mes enfants. Esclapon, Port Louis, 262 p.
Jean Jacques Bouisson, drapier et négociant, né à Trets en 1752, est mort en 1825 à Marseille dans sa maison au 8, rue Nau, sise dans le quartier de la Plaine. Il fut le premier à quitter sa famille de Trets pour s'intaller à Marseille, après la mort de son épouse Anne (née Moustier, à Fuveau) à Trets en 1796. Parmi leurs enfants au moins cinq ont habité et quatre sont morts à Marseille. L'un d'eux, Joseph Antoine (1781-1851), partit en Turquie où il se maria, en 1806, avec Marie-Catherine Roboly, née à Smyrne en 1787, ils sont nos Sosa. Quatre enfants naîtront de cette union. À Marseille, en 1804, un autre fils, Jean Baptiste Honoré Bouisson, commis courtier, a eu une fille Anne avec Marianne Arnoux, ils n'étaient pas mariés. Anne décéda deux mois après sa naissance. Puis, il y eut la mort de Marianne à Marseille en 1808, à l'hospice de la Charité. Jean André Philippe Bouisson (1787-1861), frère de Jean Baptiste et Marie Anne, a voyagé jusqu'à l'île Bourbon, aujourd'hui La Réunion, située à quelques 90 milles marins dans le SW de Mauritius (A sur l'arbre ci-dessous). En effet, muni d'un passeport émis à Marseille le 15 mars 1819, il est arrivé à La Réunion le 4 mai 1819, sur la corvette Espanimondas. Nous savons peu de lui : il a été réformé du service militaire en avril 1807, il est décédé rentier à Marseille le 22 novembre 1861, à son domicile 6, rue Nau, maison mitoyenne de celle de ses parents ; ce sont sont ses neveux Hilaire Bruno et Etienne Bouisson qui ont signé l'acte, mentionnant qu'il était célibataire. Dans l'autre sens, deux frères, Pierre Auguste Gaston Berenger (1880 - ~1929) et Joseph Auguste Roger Berenger (1888-?), fils de Jean Alphonse Nemours Berenger (1847-1896) et de Marie Philomène Basset (1853-?) de Port-Louis (C sur l'arbre ci-dessous), sont les petits-fils d'Honoré Berenger, né à Marseille et venu épousé Marie Anne Bouisson à Port-Louis. Leur grand-père est mort quand ils avaient respectivement 14 et 8 ans et il a surement eu le temps de leur raconter sa jeunesse marseillaise. Alors ils sont allés rejoindre les cousins Berenger et Bouisson à Marseille où ils sont décédés, l'un vers 1929. Lors d'une prochaine visite aux Archives municipales, leurs actes de décès permettront sûrement d'en savoir plus. Leurs épouses s'appelaient Henkins. Descendance Bouisson - Moustier dans l'Isle de France, aujourd'hui Mauritius [légende pour A, B et C voir texte]. Et ci-dessous l'arbre de la descendance mauricienne d'Antoine Mathieu Honoré BERENGER (1785-1870) et Marie Anne Elisabeth Pauline BOUISSON [cliquez dessus]
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