L’amitié entre les deux Jean, Peyrou et Schürch, tous deux Frères [darbystes]

La découverte fortuite de deux écrits [1] de Jean Schürch a conduit à appréhender les relations entre Jean Peyrou et Jean Schürch. Certes, Jean Peyrou était déjà connu dans la généalogie Schürch, car son nom était cité comme témoin à la naissance de Julie Schürch en 1872, le premier enfant de Jean.

Famille de Jean Peyrou x Catherine Sourp

Peyrou Jean, tailleur de pierre, né 12 octobre 1839 à Orthez (64), fils de Jean Peyrou, maçon, et de Jeanne Bertran, ménagère, domicilés à Baigts.

Il épouse le 23 janvier 1867 à Pau [témoin Jean Berterent, épicier]

Sourp Esther, couturière, née 4 avril 1838 à Bellocq (64), fille de Jean Sourp et de Catherine Lagor.

Signature de Jean Peyrou

Leurs enfants, tous nés à Pau :

  • Lydie, née 19 février 1869 [témoin Jean Berterent], se marie avec Jules Berterent (1869-1936), fils de Jean, et émigrent fin des années 1890 en Algérie où naissent leurs trois enfants.
  • Louise, née 20 août 1870 [témoin Eugène Malan [2], Jean Flandé [3], est décédée à Alger le 4 février 1911 [témoin de naissance Eugène Malan[2], né vers 1843]
  • Jules, né 10 janvier 1872 [témoin Jean Berterent], se marie à Arcachon le 15 novembre 1917 avec Ernestine Riquebourg ; il est décédé le 5 mars 1966 à Pau.
  • Marthe, née le 2 octobre 1875 [témoin Jean Berterent], est décédée le 16 septembre 1892 à Pau.
  • Marie, née 28 juillet 1878 [témoins Jean Schürch et Larribau Edouard], se marie le 10 février 1901 à Pau avec Jules Jean Pompé.
  • Probablement, leur première rencontre se fit chez Pierre Schlumberger [4] (rue Montpensier, Pau) chez qui Jean Schürch a été placé vers 1863 et où Jean Peyrou [5] a travaillé comme tailleur de pierre au moins de 1868 à 1871. On peut penser que c’est de cette époque que les deux Jean sont devenus des Frères Darbystes. En effet, dans la lettre adressée en 1901 de Bordeaux à un Frère, il y a référence à Jules dans le post-scriptum : il s’agit selon toute vraisemblance du fils Jules Peyrou qui se mariera ultérieurement à Arcachon. Le destinataire de cette lettre était bien Jean Peyrou.

    Pour la naissance de Marie Peyrou en 1878, les témoins sont Jean Schürch et Edouard Larribau [6]. Le frère Elisée de ce dernier était témoin la même année de la naissance de Olympe Schürch, dont deux petits-enfants de chacun vont se marier en 1932 et 1933.

    Jean Berterent, épicier, né 30 octobre 1836 à Orthez, veuf de Marie Castagnet [7], épouse Marie Sourp, la sœur d’Esther, en secondes noces en 1885 à Pau, les témoins sont Jean Peyrou (beau-frère de la mariée), Jean Flandé et Jean Schürch. Son fils Jules Berterent, né le 28 janvier 1869 à Pau [témoins Eugène Malan, Jean Flandé], du premier lit, se marie avec Lydie Peyrou (voir tableau ci-dessus). Georges est né du 2e lit en 1886 [témoin Edouard Larribau].

    Bien auparavant Jean Berterent était témoin au mariage de Jean Schürch avec Amélie Dandrieu-Bergez le 16 août 1871 et celui de la naissance de plusieurs enfants de Jean Peyrou.

    Reste la reconnaissance d’un prêt entre les deux Jean par l’intermédiaire de Marthe Peyrou (1875-1892), datée de 1891 : voir la copie ci-dessus.

    Indiscutablement une longue amitié liait les deux Jean, leur famille et apparentés.

    Notes :

    [1] En possession d’une famille non apparentée et transmis par elle à savoir : - une reconnaissance d’un prêt financier ; et - une lettre de 3 pages à un frère darbyste de Pau. Ces écrits, appartenant à son père, ont probablement été donnés par Marie Peyrou, dans quel but ?

    [2] Paul Eugène Malan né en 1843 à Pau, négociant épouse en 1867 à Pau Jeanne Anne Cazaban, née en 1847 à Bordes (64). Son père Etienne Malan est né en 1815 à San Giovanni, Pignerol, Piémont (Italie).

    [3] Jean Flandé est marié avec Jeanne Castagnet qui est la sœur de Marie Castagnet, première épouse de Jean Berterent. Leur fille Marie Flandé est l’épouse d’Edouard Larribau.
    À noter que parmi les témoins de mariage Flandé x Castagnet le 27 avril 1854 à Pau, il y a Pierre Schlumberger, propriétaire rentier, 34 ans ; Etienne Malan, négociant, 39 ans.

    [4] Installé à Pau, ce riche industriel alsacien a traduit en français une grande partie du Nouveau Testament de la Bible de Darby – voir Jean Schurch darbyste.

    [5] Les Peyrou étaient-il protestants ? Ils sont originaires d’Orthez, une  ville qui a une longue tradition réformée et évangélique et possède des registres paroissiaux protestants. La question reste encore sans réponse.

    [6] L’épouse d’Edouard Larribau est Marie Flandé, fille de Jean Flandé et Jeanne Castagnet. Cette dernière et la sœur de Marie Castagnet, première épouse de Jean Berterent.

    [7] Marie Castagnet, née le 29 juin 1834 à Lacq (64) et décédée le 17 mai 1884 à Pau, fille de Jean et Jeanne Lacave, est la première épouse de Jean Berterent (x 23 octobre 1861 à Pau). Sa sœur Jeanne (1833-1910) est mariée avec Jean Flandé (1832-1888).

    Les familles Larribau et Flandé sont aussi des familles issues du rassemblement des Frères.

    Données généalogiques disposible sur les sites :
      site emig   site abouisson


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