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Trets

Blason de Trets

TRETS est un lieu est habité par l'homme dès le Néolithique. Vers 4000 av. J-C., le faciès culturel du Chasséen se développe notamment sur le Mont Olympe, une montagne à double sommet qui domine Trets : on y trouve un oppidum (comme agglomération perchée) qui disparaitra aux IIe-Ier siècle avant J.-C.L'agriculture y est introduite vers 3 000 ans avant J.-C. Cette population est probablement entrées en contact avec les Grecs de Massalia (Marseille) dès le VIe siècle avant J.-C.

La cité nommée Tritis ou Trittis - du nom de la déesse Trittia qui y était honorée - est fondée par une colonie grecque (des Phocéens venant de Massalia), puis ruinée par des invasions sarrasines (à lire d'un clic). Après le passage des templiers, créant un établissement Curtis de Tresia au Xe Siècle au quartier de Bandel, l'essor de Tresia débute au Moyen-Âge. Le 18 août 950, le roi d'Arles, puis de la Bourgogne transjurane, Conrad (925-993), céda les droits de souverain sur la curtis de Trets à Arlulfe (920-964), ancêtre des vicomtes de Marseille, ceci avec l'accord d'Oton Ier (dit le Grand) du Saint Empire, fondateur du Saint Empire romain germanique. Jusqu'à nos jours, le village a gardé son caractère médiéval [] - maisons anciennes, rues étroites et tortueuses et passages voûtés.
La seigneurie de Trets (qualifiée de baronnie en 1364) appartint aux vicomtes de Marseille du Xe au XVIe siècle, puis aux Foresta en 1533, aux Cauvet (XVIe-XVIIe), aux Gaufridy au début XVIIIe. Thomassin de Peynier fut le dernier seigneur titulaire.
      Des tanneries et des manufactures de draps se développent et prospèrent dès le XVIIe Siècle.

La démographie de Trets manque curieusement de données. Si, en 2008, Trets avait quelque 11 000 habitants, il faut remonter en 1297 pour noter que 367 familles vivaient à Trets, et en 1350 il y en avait 395. En 1793 : 2650 habitants - en 1891 : 2595 - en 1975 : 3674 - en 1990 : 9314.

La famille Bouisson est connue à Trets depuis le début des années 1500 : dans le bourg et environs et dans les mines de Provence (Trets, Auriol, Gardanne)



<< D'argent, à trois trèfles de sinople 2 et 1.


    Des références sur Trets:
    • Baratier Edouard, 1961. La démographie provençale du XIIIe au XVIe siècle, avec chiffres de comparaison pour le XVIIIe siècle. 257 p., S.E.V.P.E.N., Paris.
    • Baratier Edouard & P. Rambaud,1962. La démographie provençale du XIIIe au XVIe siècle. Études rurales, 4, EHESS, Paris.
    • Chaillan Marius, 1893. Recherches archéologiques et historiques sur Trets et sa vallée. 234 p., Aubertin, Marseille.
    • Chauvin Fernand, 1858. Trets, Bouches-du-Rhône, et sa région. 350 p., Macabet, Vaison-La-Romaine.
    • Häussler R., 2008. Pouvoir et religion dans un paysage gallo-romain : les cités d’Apt et d’Aix-en-Provence. In : Romanisation et épigraphie. Études interdisciplinaires sur l’acculturation et l’identité dans l’Empire romain. Archéologie et Histoire Romaine, 17, 155-248 - en pdf.
    • Moulin P., 1911. Documents relatifs à la vente des biens nationaux. Barlatier, Marseille (voir extraits en PDF).
    • Reyerson Kathryn & John Victor Drendel, 1998. Urban and rural communities in medieval France: Provence and Languedoc, 1000-1500. 333 p., Brill, Leiden.



Mont Olympe, vu depuis le cimetière de Trets

 

 

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