![]() Sessenheim - Dengolsheim |
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SESSENHEIM apparaît pour la première fois en 737 dans un document de l’abbaye de Murbach (Haut-Rhin), qui y possédait des biens. Mais bien auparavant, des tribus avaient choisi de s’établir aux environs de Sessenheim entre l’an 2000 et 900 avant notre ère - c’est de cette époque que date le tumulus situé à l’Est du village, au lieu dit "Ebersberg".
Vers 1688, le "simultaneum" est imposé dans l’église protestante de Sessenheim. Les cultes protestant et catholique seront célébrés dans le même édifice jusqu’en 1911 [construction d'une église catholique en 1912 - l’ancienne église protestante sera agrandie - ci-contre - et inaugurée le 25 décembre de cette même année]. La guerre de succession d’Espagne fait rage aux environs de Sessenheim en 1705-1706. En 1712, la peste décime la population. Le 29 novembre 1751 est née à Rechtenbach, dans le Palatinat, Maria Salome Schweppenhaüser. Son père fut pasteur de la paroisse protestante de Sessenheim de 1757 à 1760. Maria Salome est une ascendante du Prince Philip Montbatten, époux de la reine du Roayme-Uni Elizabeth II. Voir l'arbre Au mois d’avril 1752, naît à Niederrödern, Friederike Elisabetha Brion, elle décède, célibataire, à Meißenheim (Bade Wurtemberg, Allemagne) le 3 avril 1813. Son père, Johann Jacob Brion, né à Strasbourg le 11 avril 1717, pasteur à Niederrödern et à Bühl, vient remplacer celui de Sessenheim, H. G. Schweppenhaüser, mort le 16 août 1760 ; sa mère est Magdalena Salome Schöll, née le 12 mars 1724 à Fröschwiller, se marie à Strasbourg le 29 mai 1743. Les deux décèdent à Sessenheim respectivement en 1787 et 1786. Johann Jacob Brion fut un ami de Johann Ludwig Mochel (1731-1794) qui était l'un des maîtres de l'école protestante de Sessenheim et aussi son directeur jusqu'en 1779. Mochel est venu, avec sa famille, de Oberotterbach (Rhénanie-Palatinat) pour s'installer à Sessenheim : des descendants se marieront avec des Wohlhüter, y compris dans les branches ayant émigré en Amérique. Par cette amitié, Johann Ludwig Mochel a eu l'occasion de rencontrer Goethe. Friederike Brion dans son costume alsacien >> En effet, c'est à Sessenheim que Frederike Elisabeth Brion fait la rencontre, à l'âge de 18 ans, de Wolfgang Goethe, alors jeune étudiant. De cette rencontre naît une idylle que le poète relatera dans son autobiographie Poésie et vérité. Un mémorial, au centre du village, évoque cette brève (1770-1771) liaison amoureuse qui marqua Goethe... et rendit Sessenheim célèbre. Reçu docteur en droit en août 1771, Goethe se résout à quitter Strasbourg pour regagner Francfort. Il laisse Frédérique le cœur brisé. Il la reverra une fois en 1779, non sans avoir évoqué cet amour absolu dans deux poèmes importants : « Bienvenue et Adieu » et « Rose des Bruyères ». Frédérique, après un séjour à Rothau, se retire en 1805, au pays de Bade, à Meissenheim, à tout jamais marquée par cette flamboyante passion de jeunesse. Elle meurt à Meissenheim, le 13 avril 1813, et est enterrée à côté de l’église. Son épitaphe rappelle qu’un « rayon de soleil du poète lui conféra l’immortalité ». ![]() Pour en savoir plus....
Sur l’initiative du Prof. Gustave Adolf Müller, archéologue et écrivain allemand, un premier musée "Goethe-Frédérique" ouvre ses portes le 10 août 1895. Il est installé dans une salle de la mairie de Sessenheim. G. A. Müller est aidé et soutenu dans son initiative par Guillaume Gillig, l'aubergiste du Gasthaus zum Ochsen et Henri Edouard Loux (*), directeur d'école à Sessenheim. Après certains désaccords entre la commune et les promoteurs du musée, celui-ci est transféré au Gasthaus en 1899, où il se visite toujours.
(*) Autre célébrité alsacienne, Henri Loux, né à Auenheim en 1873 et décédé à Strasbourg en 1907, passe son enfance à Sessenheim auprès de sa famille, protestante ; son père Henri Edouard (1842-1901) était instituteur à Auenheim, puis directeur d'école à Sessenheim. Il est surtout connu pour les illustrations de la vaisselle dite « Obernai » et fabriquée par les faïenceries Utzschneider & Cie à Sarreguemines. Les familles Klein, Mochel, Gillig, Wohlhüter, parmi d'autres, sont alliées depuis des siècles tant à Sessenheim que dans les villages environnants. En effet, Anton Wohlhüter, le premier ancêtre connu, s'est marié à Kauffenheim avec Maria Gillig vers 1665.
Le premier Wohlhüter à se marier à Sessenheim est Andreas (°1759 à Kauffenheim) avec Christine Wolff de Rountzenheim où ils vivront. Ensuite, c'est Johann Georg (1775-1829) de Kauffenheim qui s'est marié en 1804 avec Maria Magdalena Jung de Dengolsheim où leurs enfants sont nés. Parmi les autres mariages Wohlhüter à Sessenheim, citons: Anna Catherine de Kauffenheim avec Philippe Siebold en 1818 ; Martin de Bühl avec Catherine Bostetter en 1844; Laurent de Forstfeld avec Catherine Goetz en 1866... Quelques lectures:
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