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Mittelwihr  |
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Fig. 1.- Extrait de la carte de Cassini, datée de 1761. Le Buchshof y est dénommé château Boux (flèche bleue) ; la rivière Boux s'appelle aujourd'hui Hagelgraben.
Historique de 1168 à nos jours... Etymologie [1] ... jusqu'en 1790 : L'abbaye de Pairis est une abbaye cistercienne fondée en 1138 par douze moines de l’abbaye de Lützel (Lucelle en français) sur un domaine offert par le comte Ulric III de Ferette, dernier descendant direct des von Eguisheim : elle est sise au creux du vallon de Noirupt, dans le hameau de Pairis, près de la commune d'Orbey. Les plus anciens éléments du domaine Buchshof datent de la fin du Moyen Âge vers 1438. Les principales périodes de construction ont eu lieu dans la 2e moitié du XIIe siècle, au XVe et au XVIIIe siècle.
De 1790 à nos jours : Lors de la Révolution, en 1790, le Buchshof est déclaré bien national : il comprenait une maison, une chapelle, une grange, des écuries, une cour et un jardin, des vignes, des terres labourables, des prairies et des forêts. Famille Hanhardt propriétaire Le domaine est vendu aux enchères le 12 mai 1791. Bien qu’adjugé pour 123 000 livres à Johann Georg Wendling d’Ensisheim, une réclamation annule la vente ; il est finalement vendu en lots individuels pour un total de 137 415 livres, la part principale, incluant la ferme de 70 arpents, pour 62 000 livres, revient à Johann David Hanhart de Mittelwihr. Parmi les autres acheteurs, on peut citer Johann Martin Jäglin, Ziegler, Sigrist, Henny, Dopff, Bleyer, Schaller, Hansjacob, Edel etc. Or, il s'avère nous avons des liens de parenté avec la famille Hanhardt, qui seront développés ci-dessous. En outre, Johann David Hanhardt (né à Barr en 1749, décédé au Buchshof, dans sa propriété, le 11 février 1830) s’était marié en secondes noces, le 7 septembre 1773 à Mittelwihr, avec Maria Magdalena Divoux (1739-1813) qui n'est autre que la grand-tante de l'épouse Charlotte Bippert (1809-1857) de Gustave Adolphe Schreiner (1800-1852), le père de Charlotte, Johannes Bippert (1772-1816) était chirurgien à Riquewhir (Fig. 3). Les Bippert sont la plus vieille famille de Riquewihr, connue depuis le XIVe siècle.
Fig. 3. - Lien généalogique de parenté entre Gustave Adolphe Schreiner et Johann David Hanhardt, propriétaire du Bouxhof et ses descendants, propriétaires du Buchshof (voir aussi Fig. 4). Ce sont les descendants du couple Hanhardt–Divoux, qui restent propriétaires du domaine jusque vers 1889-1890. Les enfants de deux de leurs fils Johann Michael et de David Wilhelm naissent au Buchshof. Seul ce dernier avec sa famille y habite ensuite ; il a racheté les parts de cet héritage à ses deux frères après le décès de leur père en 1830 qui était domicilié Grand’rue à Colmar, où est décédée sa troisième épouse Johanna Magdalena Binder en 1840.
Fig. 4.- Descendance de Johann David Hanhardt. Les propriétaires Hanhardt du Buchshof portent un numéro bleu. Les flèches bleues indiquent une descendance. Voir aussi notre cousinage avec les Hanhart.
Fig. 5.- Les derniers propriétaires Hanhart occupant le Buchshof : Charles Edouard Hanhart (1814-1885) et son épouse Anne Marie Greiner (1817-). Après le décès de leur père en 1885 au Buchshof, Jean David Hanhart y aurait habité jusqu’en 1889 avec son épouse Fanny Herrenschneider, avant la vente du domaine, vers 1889-1890. De 1889 à nos jours Néanmoins, les noms des noveaux propriétaires divergent selon les informations. Le domaine serait acheté (1889-1912) par le couple Guillaume Hansz, né à Riquewihr en 1837, et son épouse Marie Madeleine Murbach, né en 1844 à Mittelwihr où ils se sont mariés en 1868. La mère de Guillaume est Marie Madeleine Greiner (1811-1887), une cousine germaine au 4e degré d’Anne Marie Greiner, épouse Hanhart. De 1920 à 1924, le propriétaire Joseph Kaufenstein, probablement de Colmar, a tenté d’y développer un restaurant, sans grand succès. [1] Etymologie des noms Buchshof et Bouxhof : Buchs ou Buchsbaum se traduit en français par buis : ils ont une origine commune, le mot latin buxus (Nègre, 1983 ; Richard, 1985). Fig. 6.- Localisation à Mittelwihr de sites dont le nom est lié au buis. Carte datée de 2021. Le Buchshof tient son nom de sa localisation sur le flanc du Buchsberg (Bouxberg = montagne du buis) se situant à l’ouest à environ 800 m de la ferme. [2] Mittelwihr est le village familial des Emig depuis 1700... voir les pages Références et Liens Emig C. C., 2021. De la généalogie protestante en Alsace... quelques remarques et conseils. Nouveaux eCrits scientifiques, NeCs_01-2021, p. 1-11 [2e édition] - English version. Holder F. (1925). Der Klosterhof Buchs bei Mittelweier. Conférence donnée en alsacien et intitulée en français : Un chapitre de l'histoire de l'Abbaye de Pairis : Le Buchshof (près Mittelwihr). Son histoire, en particulier ses relations avec la Seigneurie de Riquewihr [in Deutsch]. Bulletin de la Société d'Archéologie de Riquewihr, 10, 44 p. Jenn J.-M. (1968). L'abbaye cistercienne de Pairis en Alsace _des origines à 1452. Thèse de l'Ecole des Chartes, https://theses.chartes.psl.eu/document/ENCPOS_1968_13 Nègre E. (1983). Toponymie du buis en France. Nouvelle Revue d'Onomastique, 1, p. 5-10. Plateforme ouverte du patrimoine (POP) (2020). Ferme de l'abbaye de Pairis dite domaine du Bouxhof. Ministère de la Culture, https://pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IAs8000775, consulté le 12 novembre 2024. Richert A. (1985). Le buis dans la toponymie alsacienne. Nouvelle Revue d'Onomastique, 5-6, p. 114-119. Sittler L. (1956). Le Domaine du Buchshof, près Mittelwihr (Alsace). [Dessin de la couverture et illustrations par Pierre Sturm], 34 p.
Notre cousinage avec la famille Hanhardt et généalogie La famille protestante est originaire de Diessenhofen dans le canton de Thurgau (Suisse), au bord du Rhin à quelques km en amont de Schaffhouse. La Réforme y fut appliquée en 1529, puis le catholicisme rétabli en 1532 et le simultaneum instauré. L’ancêtre Georg Michael Hanhardt y est né vers 1610, puis venu s’installer à Sundhoffen, où il est décédé le 8 octobre 1685. Il était boucher et aubergiste. Fig. 7.- Arbre généalogique ascendant (en éventail) de Johann David Hanhardt (1749-1830). Sa descendance est en Fig. 4. Cliquez dessus pour agrandir (en pdf). Le cousinage avec le rédacteur de ces pages se fait par les épouses. Nos ancêtres communs sont de :
Tableau 1.- Cousinage entre la famille Hanhart et Christian C. Emig : voir texte ci-dessus.
Tableau 2.- Détail des ancêtres communs 51 x 52 (Tabl. 1).
Tableau 3.- Détail des ancêtres communs 19 x 20 (Tabl. 1).
Tableau 4.- Détail des ancêtres communs 11 x 12 (Tabl. 1).
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David Wilhelm Hanhardt, avec son épouse Henrica Knoderer, ont 6 enfants, tous nés au Buchshof. C’est le benjamin Edouard Charles qui reprend le domaine à son compte, après le décès de son père en 1844. Il épouse en 1844 à Mittelwihr Anne Marie Greiner qui est la fille du maire Jean Greiner, riche propriétaire viticulteur. Ils ont deux fils, Charles Conrad et Jean David.
En allemand, Buchs a des variants phonétiques selon le dialecte et en conséquence des orthographes différentes, comme par exemple en alsacien Bus, Buß, Bus, Boos, Buchs (Fig. 6). Hof se traduit par cour, ferme, métairie, donc la ferme du buis. Puis ultérieurement, le nom a été francisé par orthographe phonétiquement en Bouxhof. En aparté, l’usage de « domaine du Bouxhof » est un pléonasme. De nombreuses cartes indiquent « ferme Boux » ou « Buchshof » (Fig. 6).
SCHUHLER Mathias (-1629) x
KOPP Agatha (-1610)
SCHUHLER Johannes (1589-1633)
SCHUHLER Appolonia (1656-1738)
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