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Henry Gustave SALTZMANN (1811-1872) [**]
Élève de Charles-Caïus Renoux (1795-1846), peintre et dessinateur français, et d'Alexandre Calame (1810-1864), peintre suisse, Henry Gustave Saltzmann s’installe en Suisse à partir de 1852, il expose des toiles inspirées d'Italie, de Corse, de Savoie, de Provence... aux Salons parisiens entre 1846 et 1865. Théophile Gautier le rapproche de Louis-Nicolas Cabat (1812-1893), paysagiste français. Leurs prémices de la modernité ne sont pas fortuites, mais témoignent d’une volonté de sortir des voies académiques et d’oser explorer des voies nouvelles. Fondée en 1847 à l'initiative de Louis Hugot, bibliothécaire de la ville de Colmar, la Société Schongauer eut pour ambition première. la création d'un musée digne de ce nom, dans lequel seraient exposées les nombreuses oeuvres d'art que possédait la municipalité et qui, entassées dans les salles exiguës du Collège de Colmar (l'actuel lycée Bartholdi), étaient difficilement accessibles aux amateurs. Ainsi naquit le musée d'Unterlinden en 1853 dans le couvent médiéval des Unterlinden et est géré depuis par la Société Schongauer. Il possédait, encore en 1875, plusieurs vues d’Italie peintes par Henry Gustave Saltzmann, réalisées durant son traditionnel « tour d’Italie » en 1844, malheureusement perdues depuis, dont une vue des Temples de Paestum « chaudement colorée », ainsi qu’une vue du Golfe de Naples « petit tableau ruisselant de lumière et d’azur ». Au Salon de 1849, il expose « Environs d’El Ksour » et « Cour d’une maison Juive ». Il est aussi très actif dans l’évolution du Musée d’Unterlinden de Colmar, auquel il a donné plusieurs de ses tableaux et aussi deux tableaux de Eugène Fromentin, ainsi qu’un grand nombre de dons précieux ; il y rencontre aussi Auguste Bartholdi, les deux sont animés pour le développement et l’admission d’œuvres dans ce musée. L'achat des « Gorges de la Chiffa » de Fromentin (1847) provoquera une confusion entre lui et Auguste Saltzmann Tombe de Gustave Saltzmann (1872) par le sculpteur Auguste Bartholdi [© photo Lorenzini, 2014] >> Henry Gustave Saltzmann décède à Nyon, canton de Vaud, en 1872 ; il est inhumé dans le cimetière de Lancy, canton de Genève, et la pierre tombale ornée d’une palette de peintre a été réalisée par le sculpteur français Frédéric Auguste Bartholdi (1834-1904), ami du défunt. Hueber (1991) mentionne que « Auguste Salzmann était un familier de Louis Hugot et de Gustave Saltzmann, ce dernier natif de Colmar » .../... « En outre de l'homonymie des deux artistes, s'ajoute, pour amplifier la confusion, le fait que tous deux étudièrent la peinture auprès de Renoux à Paris, et, selon toute probabilité en ce qui concerne Auguste Salzmann, auprès de Calame à Genève. Davantage encore, à Paris, en 1846, Gustave et Auguste partagent le même appartement sis au 53 rue de Seine; en 1847 ils cohabitent au 2 rue Neuve Bréda ; en 1849-50, au 6 rue Neuve Bréda. Ils quittent ce dernier domicile en 1851. Le nouveau locataire s'appelle... Eugène Fromentin. » Famille bourgeoises et protestantes les Bartholdi et Saltzmann tant à Colmar qu'à Ribeauvillé se connaissaient, d'où les relations entre les enfants ; Charlotte Beysser, la mère d'Auguste Bartholdi, était d'une vieille famille de Ribeauvillé. En outre, ces familles avaient des liens de parenté - [voir cousinage ci-dessous Principales références Béguerie-De Paepe P. (2009). 1847 : Société Schongauer Colmar. Revue d’Alsace [En ligne Hueber R. (1991). Bartholdi courtier d'art et la veuve intraitable. Annuaire de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Colmar, 38, p. 127-161. Goutzwiller C. (1875). Le Musée de Colmar - Martin Schongauer et son école. Notes sur l'art ancien en Alsace et sur les œuvres d'artistes alsaciens modernes.Barth, Colmar, 2e éd., 158 p. - Kathari S. & Rilliet N. (2010). A la découverte des cimetières genevois. Bulletin de la Société Genevoise de Généalogie, 2008-2010, 4, p. 40-44. Lorenzini K. (2014). Sur les traces des Lancéens célèbres ou anonymes. Association Lancy d'Autrefois, 7 p. - Rilliet N. (2006). Le cimetière genevois: histoire d’une prise de conscience. Diplôme d'études supérieures en Conservation du Patrimoine et Muséologie, Maîtrise d'études avancées, Univ. Genève, 100 p. Thompson J. & B. Wright (2008). Eugène Fromentin, 1820-1876: visions d'Algérie et d'Egypte. ACR édition, Courbevoie, vol. 6 -Les Orientalistes-, 608 p.  
[**] Nota : La biographie d'Henry Gustave Salzmann est parfois mélangée avec celle d'Auguste Saltzmann, l'un parfois aussi considéré comme le frère de l'autre, pourtant les deux sont sans lien de parenté, sinon un ancêtre lointain par alliance. Wikipedia fut l'un des vecteurs de la propagation de cette erreur. Lire la suite...
Extrait de l'acte de naissance de Henry Gustave Saltzmann << Cliquez sur l'arbre pour l'agrandir Ses ascendants : Les ascendants de Henry Gustave Saltzmann ont vécu à Colmar et les ancêtres connus sont originaires de Strasbourg au XVIe siècle,et au-delà de Sulz am Neckar, district de Fribourg-en-Brisgau (Bade-Wurtemberg). Cette famille SALTZMANN n'a qu'un lien de parenté Henry Gustave Saltzmann vs Auguste Saltzmann : la parenté... Parenté de Henry Gustave Saltzmann avec Daniel et Rudolf Saltzmann, de Strasbourg Nos liens de parenté
Cousinage avec Auguste Bartholdi
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Henry Gustave Saltzmann, peintre dessinateur, est né le 31 août 1811 dans une famille protestantes de Colmar : son père est Johann Friedrich Saltzmann, né en 1771 à Colmar, négociant, et sa mère Anna Maria Kiener, née en 1777 à Colmar. Il se marie avec Amélie Julliard en 1856 à Genève.
ORTLIEB Diebold (-~ 1628)
SCHERER Salome
EMIG Jean Charles (1865-1928)
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