Famille Emig - Kessel

Cousinages illustres : le général Johannes Rapp, le général Johann Jacob Kessel et le pasteur médecin Albert Schweitzer, prix Nobel de la Paix 1952



Johannes (dit Jean) RAPP (1771-1821)

Il est né le 27 avril 1771 à Colmar dans un maison attenante au Koïfhus dans une famille protestante, son père Johannes Rapp était concierge de l'hôtel de ville et ses parents souhaitaient qu'il devînt pasteur. L'église protestante Saint-Matthieu est située dans la même Grand'Rue, à une centaine de mètres. Mais, après des études de théologie, il préfère, en 1788, s'engager dans un régiment de chasseurs à cheval. C'est le début de sa carrière militaire : le simple soldat s'est élevé au grade de général de Division par sa bravoure et sa droiture. En 1800, Il devint l'aide de camp de Napoléon, jusqu'en 1814. Puis, rallié aux Bourbons après les Cent-Jours, il devint chambellan de Louis XVIII.
Si les biographies sur Rapp ne manquent pas [1-] [2-go] [3-go], il faut d'abord lire ses Mémoires et les articles écrits par des Alsaciens.

À droite : "Portrait équestre du général Rapp" par L. F. Lagrenée (1724-1805).
En cliquant sur l'image : la statue du général Rapp par A. Bartholdi, place Rapp
[voir aussi le diaporama sur Colmar]

Parmi ses titres : aide de camp de l'Empereur, général de division, gouverneur général de Dantzig, comte de l'Empire par lettres patentes du 28 janvier 1809. Il est Grand'Croix (de l'ordre royal) de la Légion d'Honneur go - pour tous ses titres : voir les références ci-dessous. Ses armoiries de comte d'Empire, figurées ci-contre, sont "Écartelé : au 1er, des comtes militaires ; au 2e, de gueules au vol ouvert d'or, surmonté de trois étoiles d argent, 2. 1; au 3e, de gueules au cavalier, monté, armé, cuirassé et casqué à l'antique, d'or, soutenu d'une terrasse de sinople et surmonté d'un comble d'or, au lion passant de sable, lampassé de gueules ; au 4e, d'azur au palmier d'or, terrassé de sable, brochant sur un crocodile passant d'argent et accosté d'un ibis d'or, tenant dans son bec un serpent du même (d’après Révérend, 1895)."

Son cœur est déposé dans le mur Nord de l'église protestante Saint-Matthieu (Colmar) (photo J.T. Hunsinger). Cliquer sur l'image pour agrandir le texte - lire aussi ci-dessous... avec la localisation.

Johannes Rapp se marie avec Barbe Vanlerberghe en 1805 et divorce en 1811. Puis, il entretient une liaison avec Julie Böttcher à Gdansk (Danzig, Pologne) dont il est le gouverneur, deux enfants naissent Adèle (1812-1880) et Jean (1814-1840) qu'il reconnaît. La séparation est orageuse à Paris. En 1816, il se marie en secondes noces avec Albertine Charlotte de Rotberg (1797-1842), dont il a deux enfants, Maximilien (1916-1828) [son parrain est Maximilien Ier, roi de Bavière, un grand ami] et Emilie (1817-1899). Seules les deux filles ont une descendance.

Johannes Rapp est mort d'un cancer le 8 novembre 1821, dans sa propriété à Rheinweiler (Duché de Bade), bourg situé de l'autre côté du Rhin en face de Colmar. Celle-ci fut la propriété familiale de sa dernière épouse Albertine de Rotberg. Il fut inhumé au cimetière du Ladhof (Colmar) et… son cœur est déposé à l'église protestante Saint-Matthieu (Colmar). Il n'a, au cours de sa vie, jamais oublié ses racines protestantes. Ses deux fils sont inhumés dans la même tombe dans le cimetière colmarien. Sa veuve s'installe à Weimar, où Goethe, octogénaire, lui dédie deux strophes [voir Spach (1866) p. 506-507 go].

Sises au cimetière du Ladhof à Colmar, la tombe de J. Rapp et, au premier plan celle de ses fils, ont été restaurées récemment. La cérémonie d'inauguration après restauration [cliquez sur la tombe] s'est déroulée au cimetière du Ladhof, à Colmar, à la date du bicentenaire de son décès le 8 novembre 1821.

 

 

Emig C. C., 2019. Descendance du Général Rapp. CdM Création, Marseille, 16 p.  >  pdf


Emig C. C., 2019. Statue du général Jean Rapp par Auguste Bartholdi : liens de parenté entre le sculpteur et le général. CdM Création, Marseille, 7 p.  >  pdf
Nos recherches généalogiques en septembre 2019 ont conduit à trouver un oncle commun au général Rapp et au sculpteur Auguste Bartholdi dont la première oeuvre public fut la statue de Rapp à Colmar : il s'agit du général d'Empire Johann Georg von Edighoffen, dit Jean Georges Edighoffen... voir aussi go

Quelques références bibliographiques... et liens

Mon intérêt pour ce général a été aiguisé… par mon père. Car, jeune, quand j'allais à l'église (protestante) avec mon père, il me rappelait de temps en temps, avec quelque fierté et malice, que le général Rapp était de notre famille en mon montrant la niche avec son coeur, couverte par une plaque en laiton [photo ci-dessus], dans le mur nord de la nef de l'église, où se tenaient les cultes à l'époque [photo ci-dessous - la flèche indique l'emplacement].

Alors il y a quelques années quand j'ai repris la généalogie de ma famille Emig avec mon beau-frère "Franz" Acker, à partir des recherches de mon père Charles Emig avec son cousin (et mon parrain) Adolphe Baltzinger, cette assertion de mon père est revenue au premier plan. Mais, malgré bien des recherches, aucune me menait vers cet illustre général d'Empire. Et pourtant, ces paroles continuaient à trotter dans ma tête.

À la fin août 2012, pendant un séjour généalogique sur les terres de mes ancêtres, à rendre visite à nombre de cousins avec lesquels nous échangeons des données, je m'arrête chez Michel Ittel à Horbourg. Si nous nous écrivions souvent au cours des dernières années, je voulais avoir le plaisir de le rencontrer et aussi de le remercier de vive voix pour son aide. C'est en évoquant nos ancêtres, je lui pose la question cruciale… et le général Rapp ; et de lui raconter mon souvenir de jeunesse. La réponse ne s'est pas fait attendre : il nous (j'étais avec mon neveu Mathieu) dit que le seul lien possible est par les Kessel. Et quelques jours plus tard, Michel nous donne le lien des Emig par les Kessel vers les Rapp.

Mais plus surprenant, c'est la généalogie des Kessel vers les Emig a montré une autre parenté, celle avec Albert Schweitzer. Car, nous savions déjà qu'il y avait une parenté par alliance ancestrale avec les Sturm go (par ma grand-mère paternelle) et en voilà une autre directe par les Emig (par mon grand-père paternel) [voir ci-dessous].


Cousinage avec le général Jean Rapp

Les études généalogiques récentes sur nos familles patriciennes ancêstrales de Colmar ont mis en évidence des ancêtres communs avec Johannes Rapp, alors que jusqu'à présent notre parenté n'était que par alliance par les Kessel. Ainsi, mon père avait raison dans son affirmation : Rapp est de notre famille !

Parmi ces ancêtres, liste ci-contre, il faut en mettre deux en exergue (voir tableau de parenté ci-dessous) qui ont fait partie du Conseil au Wagkeller avec leurs amoiries sur la clé de voute.
Et plus plus sur eux...go

Autre lien de parenté: 1
Rapp Johannes est le neveu de la grand-tante par alliance de l'arrière-arrière-grand-mère d'Emig Christian.

  Ancêtres communs : 10 (en juin 2020).

  1. BINDER Johann (~1585-1635)
  2. BINDER Hanß
  3. KEGEL Susanna (~1515-~1551)
  4. STÄDEL Barbara (~1497-1581)
  5. WIGERICH Magdalena (~1585-1628)
  6. BIRR Martin (~1515-1582)
  7. HÜCKEL Barbara (~1534-1564)
  8. SANDHERR Andreas (1533-1600)
  9. WOLFF Margaretha (-1620)
10. BINDER Johannes (1550-~1635)

Détail des ancêtres communs 8 et 7 (parents à 9 et 13 générations)

 SANDHERR Andreas (1533-1600)
 HÜCKEL Barbara (~ 1534-1564)

 SANDHERR Andreas (1560-1622)  SANDHERR Susanna (1559-1619)
 SANDHERR Nicolaus (1588-1634)  SCHNEIDER Hans Balthasar (1580-1631)
 SANDHERR Hans Jacob (1620-)  SCHNEIDER Susanna (1620-1694)
 SANDHERR Andreas (1644-)  MEYER Maria Susanna (1652-1728)
 SANDHERR Maria Salome (1675-)  BINDER Johann David (1672-1712)
 SCHNEIDER Maria Salome (1700-1735)  BINDER Maria Salome (1711-1751)
 von GOCHNATH Maria Salome (1722-1771)  KESSEL Johann Jacob (1745-1834)
 von EDIGHOFFEN Catharina Salome (1746-1814)  KESSEL Johann Conrad (1787-1839)
 RAPP Johannes (1771-1821)  KESSEL Anne Marie (1815-1880)
 WITTNER Anne Marie (1840-1933)
 EMIG Jean Charles (1865-1928)
 EMIG Charles (1909-1970)
 EMIG Christian (1941-)

Détail des ancêtres communs 2 et 4 (parents à 10 et 13 générations)

 BIRR Martin (~ 1515-1582)
 KEGEL Susanna (~ 1515-~ 1551)

 BIRR Ursula (~ 1545-> 1594)  BIRR Martin (~ 1540-1600)
 MOLLER Cleophe (~ 1562-1628)  BIRR Hans Conrad (1585-~ 1634)
 KRIEGELSTEIN Cleophe (1597-)  BIRR Anna Maria (1608-1675)
 BARTH Ursula (1622-1681)  OBERT Ursula (1635-)
 BINDER Magdalena (1648-)  GSELL Anna Catharina (1669-)
 SANDHERR Maria Salome (1675-)  KESSEL Johann Conrad (1707-1751)
 SCHNEIDER Maria Salome (1700-1735)  KESSEL Johann Jacob (1745-1834)
 von GOCHNATH Maria Salome (1722-1771)  KESSEL Johann Conrad (1787-1839)
 von EDIGHOFFEN Catharina Salome (1746-1814)  KESSEL Anne Marie (1815-1880)
 RAPP Johannes (1771-1821)  WITTNER Anne Marie (1840-1933)
 EMIG Jean Charles (1865-1928)
 EMIG Charles (1909-1970)
 EMIG Christian Charles Théodore (1941-)

Eglise protestante Saint-Matthieu (Colmar)

Ancienne église franciscaine dont la nef a été achevée en 1292. La ville de Colmar, une des villes de la Décapole, en devient propriétaire en 1543 pour y installer l’hôpital. En 1575, la Réforme luthérienne est introduite à Colmar, qui, ville libre devenue protestante, met l'église à la disposition des protestants : le premier culte est célébré le 15 mai par le pasteur Jean Cellarius. En 1627, le culte luthérien est interdit et les Jésuites s’emparent de cette église, mais, en 1632, Gustave Horn, général du roi de Suède, s’empare de Colmar et y rétablit le culte protestant. Les Jésuites sont chassés. Sous la pression de Louis XIV, Colmar devient ville royale en 1678 par le traité de Nimègue.
En 1715, le chœur est affecté au culte catholique (pour l'hôpital installé à côté) sur ordre du roi de France et l’arc entre nef et chœur est muré. En 1937, le chœur est rendu aux protestants, après la construction du nouvel hôpital Pasteur, mais le culte reste dans le choeur jusqu'à ce que le mur de séparation ne soit détruit en 1987.Après la fin de la restauration du choeur en 1997, les cultes s'y tiennent aujourd'hui.

Eglise Saint-Matthieu : nef à gauche et choeur à droite.   


De mes souvenirs de jeunesse, la nef avait un charme et transpirait l'histoire protestante de Colmar que l'ouverture et l'usage du choeur pour les cultes lui a fait perdre.

Plus de photos sur Colmar dans le diaporama go



Kessel : Johann Jacob Kessel, Albert Schweitzer et notre cousinage        

 


<< arbre généalogique des ancêtres communs entre Johann Jacob Kessel, Albert Schweitzer et les Emig
    Cliquez dessus pour agrandir
            ♥ Ascendance Kessel go
            ♥ Pour une généalogie Kessel plus complète voir Geneanet go.
            ♥ Pour la descendance Rapp plus complète voir Geneanet go.

Note : un grand merci à Michel Ittel (Horbourg, 68) qui a permis à ces recherches d'aboutir.

Les ancêtres communs de ces cousins avec Christian Emig sont de 17 avec le général Kessel et de 26 avec le Dr. Schweitzer [télécharger le pdf go - en date du 14 janvier 2019] et des liens par alliance avec le général Rapp.

Il faut aussi souligner le cousinage du sculpteur Auguste Bartholdi go avec les Kessel et par alliance avec le général Rapp (en pdf  go)


La généalogie du colonel Johann Daniel Oehlert (1765-1814), un cousin célèbre pour ses combats contre les Chouans dans la Mayenne, a été ajoutée : sa mère est Maria Barbara Kessel, épouse de Johann David Oehlert d'Ostheim. Pour en savoir plus... go. Et la généalogie de son petit-fils, Daniel Œhlert (1849-1920), paléontologue et conservateur du Musée de Laval (Mayenne)...et plus go.


 

Johann Jacob Kessel (1772- 1847)

Johann Jacob Kessel (1772- 1847), cousin-germain du général Rapp, était lui aussi général d'Empire. Il est né à Colmar le 10 février 1772, fils de Conrad Kessel, fabricant de boutons (Knopfmacher), et de Anna Maria Rapp (1747-1804). Peu de documents ont été trouvés sur lui, il semble surtout avoir profité de la position de son cousin Rapp auprès de Napoléon : sa carrière militaire go, une courte biographie go. Il est Officier (de l'ordre royal) de la Légion d'Honneur go. Il décède à Strasbourg le 10 mars 1845, à son domicile.

Il est fait chevalier de l'Empire par lettres patentes du 2 avril 1812 avec les armoiries ci-contre : "D'or au lion couché de sable, soutenu de sinople, adextré en chef d'une étoile d'azur ; à la champagne de gueules, chargée du signe des chevaliers légionnaires."

Johann Conrad Kessel (1736-1813), père du général Kessel, est le frère de Johannes Kessel (1735-1770), aubergiste "Zum Hirschen" (Au Cerf) à Riquewihr, l'ascendant d'Albert Schweitzer, et un autre frère Johann Jacob (1745-1834), propriétaire syndic, est mon ascendant. Et notre ancêtre commun est Kessel Johann Conrad (1707-1751), fabricant de boutons/passementier, époux de Maria Salome Binder (1711-1751). Tous deux décédés à Riquewihr - ils ont eu quatre autres enfants, tous sont nés à Riquewihr.

Ainsi, mon père avait bien raison quand il parlait de la relation familiale avec le général Rapp, mais il ignorait celle, pourtant directe, avec le général Kessel et surtout avec le Dr. Albert Schweitzer. Dommage - car cela aurait été un bon motif de parler avec le cousin Albert que j'ai eu l'occasion de croiser plusieurs fois dans la jeunesse.


Albert Schweitzer (1875-1965)

Albert Schweitzer est le descendant de Johannes Kessel (1735-1770) (son arrière arrière grand-père) : celui-ci est le frère de Conrad Kessel (1736-1813), le père J. Jacob Kessel (ci-dessus), et de Johannes Jacob (1745-1834) qui est l’ascendant de Christian Emig.

Il est né le 14 janvier 1875 à Kaysersberg, fils du pasteur Louis Schweitzer et le petit-fils du pasteur Schillinger. En août 1875, son père devient pasteur à Gunsbach, dans la vallée de Munster, et le restera pendant 50 ans. Albert apprend le piano dès l'âge de quatre ans, puis l'orgue. A neuf ans, il lui arrivait de remplacer l'organiste au culte. Il fait ses études dans une Alsace allemande, tout en s'imprégnant de culture française dans la bibliothèque familiale. Ses études universitaires à Strasbourg se terminent par un doctorat en philosophie sur Kant et un deuxième en théologie (protestante) sans jamais trop séparer les deux disciplines.

Ci-dessus - l'église (protestante) de Gunsbach, vue depuis la maison d'Albert Schweitzer (à droite)

Le verset Mathieu 10 : 39 le marquera si fortement qu'il sera le révélateur de sa vie : "Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera" pour l'emmèner vers le service humanitaire. En effet, un matin un inconnu dépose sur son bureau de pasteur une brochure. Le soir en rentrant, son premier geste fut de la repousser pour faire place nette, mais un instinct la lui fit ouvrir. Il s'agissait du rapport mensuel d'une association missionnaire de Paris qui se plaignait du manque de missionnaires et de médecins au Gabon. En reposant la brochure sur la table, sa décision était prise. En 1905, Albert, le pasteur de l'église Saint-Nicolas, commence ses études en médecine à l'Université de Strasbourg et passe sa thèse en 1911. Puis, il se spécialise en médecine tropicale à Berlin.

Il se marie en 1912 avec Hélène Breslau et, le Vendredi-Saint 1913, ils partent pour Lambaréné au Gabon (colonie française) à une période où la tension entre France et Allemagne s'accroît. De nationalité allemande et théologien critique dans un milieu piétiste français, il était doublement suspect. Lui et son épouse furent envoyés en Europe en 1917 dans les camps d'internement de Garaison dans les Hautes-Pyrénées, puis de Saint-Rémy-de-Provence - une période noire dans leur vie comme dans celles de beaucoup d'Alsaciens. Leur fille Rhéna est née en 1919 à Strasbourg. Revenant à l'hôpital de Lambaréné en 1924, tout était à refaire.

Infatigable globe-trotter pour le financement de l'hôpital à Lambaréné, il reçoit le prix Nobel de la Paix en 1952. Dès 1954, Albert Schweitzer s'engagea dans la lutte contre l'armement atomique et les essais s'y rattachant.

Son épouse Hélène qui fut son principal soutien décède à Zürich en 1957 lors d'un retour du Gabon, et lui, selon son souhait, à Lambaréné le 4 septembre 1965. Tous deux y sont enterrés.

En 1928, Albert Schweitzer construit sa maison à Gunsbach, où il vient se reposer lors de ses séjours en Europe. Elle est demeurée telle qu'il l'a quittée, en 1959, lors de son dernier séjour en Europe. On peut y voir son bureau et sa chambre à coucher, son piano à pédalier d'orgue, le diplôme du Prix Nobel de la Paix (1952), divers souvenirs d'Afrique...

L'AISL - Association Internationale pour l'œuvre du Docteur Albert Schweitzer de Lambaréné - en a fait les archives centrales et le musée Albert Schweitzer. Elle a également acquis l'ancien presbytère pour le transformer en lieu de rencontre pour les membres de l'AISL.
Ces réalisations sont financées par des fonds suisses, allemands, anglais, américains et français.

À gauche : à Gunsbach, la maison A. Schweitzer    et     à droite l'ancien presbytère   

Albert Schweitzer possédait une personnalité à plusieurs facettes, acquises successivement, dans lesquelles se retrouvent ses origines familiales :

  • Musicien, organiste et concertiste, spécialiste de Bach - il participe aussi à la restauration respectueuse des instruments anciens.
  • Pasteur et théologien impliqué dans son temps : il mena son ministère notamment par la prédication, l'enseignement surtout aux jeunes, les visites aux paroissiens, l'engagement social, la vulgarisation théologique, la recherche et l'enseignement à l'Université de Strasbourg.
  • Médécin : il commence ses études en 1905 et obtient son doctorat en médecine en 1913.

Quelques liens pour mieux connaître Albert Schweitzer :

 

Et quelques publications et vidéos :

  • Schweitzer A. (1950). Mes souvenirs du Vieux-Colmar - Allocution à l'occasion de sa réception à l'Hôtel de Ville de Colmar, où lui fut remis le diplôme de Citoyen d'Honneur de la Ville de Colmar, le 23 février 1949. Annuaire de la Société historique et littéraire de Colmar, 1, p. 97-104.

  • Arnold M. (2013). Albert Schweitzer, les années alsaciennes 1875-1913. La Nuée Bleue, Strasbourg, 288 p.

  • Divers auteurs (2013). Albert Schweitzer. Les saisons d'Alsace (D. N. A., Strasbourg), hors série, février 2013, 120 p.

  • Lawen M. T. (2007). Albert Schweitzer: a man between two cultures. Thesis of Master of Arts, University of Hawaii, 137 p.

  • Lehmann E. (2016). Mes années à l’hôpital du Dr Schweitzer Lambaréné. Éditions Reber, Riquewihr, 124 p.

Celui à qui la souffrance est épargnée doit se sentir appelé à soulager celle des autres - Albert Schweitzer

Plus de photos sur Gunsbach dans le diaporama go


Parmi les proches d'Albert Schweitzer :

    * son neveu, le fils de son frère Paul Schweitzer (1882-1967), Pierre-Paul Schweitzer (1912-1994) fut directeur du FMI (1963-1973), dont le fils est Louis Schweitzer (° 1942), homme d'affaires, notamment PDG de Renault ;

    * son petit-neveu, le fils d'Anna Maria Schweitzer (1882-1969), sa cousine germaine, est le philosophe et écrivain Jean-Paul Sartre (1905-1980) qui a refusé le prix Nobel de littérature 1964.