Familles Emch [Emig] et Schürch | ![]() ![]() ![]() Nos Racines Suisses
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la citoyenneté suisseUn étranger a des difficultés de comprendre ce que signifie et implique la « citoyenneté suisse ». Déjà faut-il comprendre ce qu’est la Confédération Helvétique. Cela est à l’opposé de la notion de nation comme les Français voudraient ou auraient voulu l’imposer à l’Europe. Car, en France, nous avons dévoyé le terme de citoyen, pas en Suisse. En effet, le terme Bürger (bourgeois, habitant d’un bourg), comme dans Bürgerrecht (droit du bourgeois) et Bürgerort (commune d’origine), répond à la définition : celui, celle qui, jouissant du droit de cité, prenait part à la vie politique et religieuse de la cité (aujourd’hui nous disons de la commune) transposition directe du terme originel utilisé dans l’Antiquité. En garantissant la liberté religieuse, la Confédération Helvétique s’est gardée de favoriser une religion par rapport à une autre. Dans le système fiscal suisse à plusieurs niveaux, les impôts ecclésiastiques sont à ranger parmi les impôts cantonaux. En vertu de l’art. 3 Cst. sur le partage des compétences, les cantons sont souverains en matière ecclésiastique, y compris sur les impôts s’y rattachant. Il leur appartient d’ailleurs de régler les rapports entre l’Etat et l’Eglise et de fixer notamment le statut juridique des communautés religieuses. Sources :
Faire la généalogie dans les cantons de la Confédération Helvétique
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des liens
[Archives de journaux suisses numérisés] Canton de SolothurnCanton de Berne |
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le Schwyzerdütsch : une de nos langues maternellesLe terme Schwyzerdütsch (ou Schweizerdeutsch) ne renvoie pas une variété linguistique uniforme, mais désigne tous les dialectes alémaniques parlés dans la partie germanophone de la Suisse, laissant ensuite préciser celui qui est parlé selon le lieu. Notre famille du canton de Berne parle le Bärndütsch (bernois allemand) qui fut aussi ma langue maternelle, comme l'alsacien, que je parlais couramment dès mes premières années. La langue officielle est le Schweizer Hochdeutsch qui est le standard du suisse allemand, distinct du standard allemand (utilisé en France et en Allemagne), les deux sont des variétés linguistiques allemand, ainsi que le Österreichischen Hochdeutsch qui est le standard autrichien. Ces trois standards sont des variantes de la langue allemande avec des règles écrites spécifiques qui établissent clairement ce qui est correct et ce qui ne l’est pas pour chacun. Et plus... ![]() Carte des cantons suisses et de leurs langues officielles (en 2016). Les cantons d'où sont originaires nos ascendants sont marqués par leur code (blasons figurés plus bas)) : AG : Aargau
Les ascendants (y compris directs) sont plus nombreux que ceux dont le Bürgerort est mentionné, c'est que le leur n'est pas connu |
des lecturesStanyan T. & Stanyan A. (1714). L'état de la Suisse, écrit en 1714. Wetstein, 261 p.
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Durant les années 1945 à 1961 (avant mon départ pour Marseille en 1962), je passais seul (à Bolligen chez ma marraine Leni Wernly) ou avec mes parents des vacances en Suisse. Ils furent toujours l'occasion de rencontrer longuement les cousins et cousines germaines de ma mère à la fois du côté Wohlhüter que du côté Schürch. À cette liste, il fait ajouter les amis Ernst, boulangers à Huttwil. |
Ortsnamen / ToponymieOrtsnamenbuch des Kantons Bern Teil 2 (G-K/CH), 542 p., 1987 Teil 3 (L-M), 543 p., 2008 Teil 4 (N-B/P), 512 p., 2011 Teil 5 (Q/Sch), 616 p., 2017 Teil 6 (Se-Di/Ti), 495 p., 2020 |
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En Suisse vers 1800, 19 familles portant le patronyme Schürch se répartissaient selon leur Bürgerort (aussi nommé Heimatort) - voir carte ci-dessous. Elles n'avaient pas de liens de famille entre elles. En outre, celles du canton de Berne étaient protestantes (zwingliennes) et celles du canton de Lucerne (Luzern) catholiques. Aujourd'hui, ces lieux ont été élargis - voir liste ci-contre >.
Toutes mes familles suisses sont protestantes, principalement réformées (zwingliennes [voir A la fin du XVIIIe siècle, dans les cantons de Berne (Bern) et de Lucerne (Luzern), 19 familles portant le patronyme Schürch ont été dénombrées, chacune avec ses armoiries et son Bürgerort (voir ci-dessus). En 1981, se créa la Schweizerische Gesellschaft der Namensträger Schürch (SGNS) association suisse des porteurs du nom Schürch en rassemblant des membres appartenant à diverses familles n’ayant en fait aucun lien de parenté, avec le risque de mélanger les généalogies de ces familles ou de laisser supposer des liens inexistants. En outre, les recherches généalogiques étant essentiellement restreintes au patronyme Schürch, il est impossible de connaître les liens possibles par alliance entre ces familles, en soulignant que leurs Bürgerörter sont relativement proches. Dès 1982 aux USA, des descendants étatsuniens d’émigrants Schürch se regroupent d’abord en association familiale informelle, puis sous le nom de Schürch Family Association of North America : en fait, il s’agit en grande majorité des descendants de Täufer (anabaptistes) des quelques familles Schürch du Bürgerort Sumiswald. Il apparaît bien que les émigrants de cette seule famille ne sont pas tous anabaptistes et que les raisons peuvent aussi être économiques ou politiques, comme cela a été le cas pour de très nombreux suisses, notamment vers l’Alsace. Au cours des siècles, l’immigration suisse y a toujours représenté un flux majeur. Il convient aussi de replacer l’histoire de ces quelques familles Schürch devenues des Täufer au sein de l’histoire familiale des Schürch de Sumiswald. La liste de ces émigrants vers les USA (XVII-XVIIIe siècles) a été révisée en se fondant sur de nouvelles recherches généalogiques ; elle comporte 8 émigrants seuls ou en famille dont, au moins 5 sont des anabaptistes (arbre ci-dessous). Leurs fermes ont été localisées sur le ban de Sumiswald et environs. A l'occasion de la "Nuit des religions" du 11 novembre 2017, le canton de Berne a demandé pardon et présenté les excuses de l’Etat pour les souffrances que les autorités bernoises ont infligées aux anabaptistes (Täuferinnen und Täufer) au fil des siècles : Et plus : Emig C. C., 2016. Emigrants Schürch de Sumiswald (Suisse) aux USA.
Nouveaux eCrits scientifiques, NeCs_02-2016, p. 1-10.
[Version PDF Emig C. C. 2018. Descendants d'Anna Schürch en Franche-Comté et en Alsace. Nouveaux eCrits Scientifiques, 01-2018, 48 p. - 2e édition. http://paleopolis.rediris.es/NeCs/NeCs_01-2018/ Emig C. C. 2018. Emigration Famille Schürch Bürgerort Sumiswald. 49 p. PDF Hofman U. & M. Rosselet (2007). L’expulsion des Anabaptistes du Canton de Berne en 1710. Séminaire d’histoire moderne « L’Europe des Lumières : des réformes en mouvement », Université de Lausanne, 51 p. |
Altishofen Altbüron Arni bei Biglen Büren zum Hof Ettiswil Heimiswil Höchstetten Luzern Menznau Niederhüningen Neuenkirch Nottwil Othmarsingen Roggwil Rohrbach Rothenburg Seeberg Sempoch Sumiswald Sursee Weggis Wolfisberg Wohlen Seules les familles Schürch du canton de Lucerne (Luzern) sont catholiques, ce que reflètent leurs armoiries de celles orignaires de Lucerne et de Sempach : la croix représente la 5e station du chemin de Croix franciscain (Eglise franciscaine de Lucerne) qui est celle où Simon de Cyrène aide le Christ épuisé à porter sa croix - selon l'église catholique. |
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➥ Voir aussi l'Amorial familial - Familien Wappenbuch |
Arbre généalogique descendant avec les familles ayant émigré vers les USA (numérotées en chiffre rouge) et le nom des fermes correspondantes. [ cliquez sur l'arbre |
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Faire la généalogie dans les cantons de la Confédération HelvétiqueCi-contre les blasons des cantons des ancêtres familiaux >> Chaque canton (26) est un état indépendant et a ses propres lois, sa propre organisation (notamment en matière d'état civil). Ce n’est qu’en 1876 qu’a été créé l'état civil fédéral. Un sujet était citoyen d'une commune et donc d'un canton, puis, avec l’application de la Constitution fédérale de 1848, tout citoyen d'un canton devient aussi un citoyen helvétique (suisse). Mais il faut noter que la Confédération n'a aucune compétence pour délivrer la citoyenneté helvétique ! La notion de commune d'origine ou Bürgerort est un héritage du droit romain qui se transmet de père en fils. Chaque famille a celle où le premier porteur du nom vivait et a été enregistré : Sumiswald pour notre famille Schürch ; Lüterwil pour les Emch devenu Emig. Chacune de ces familles a son blason. Depuis 1876, les communes tiennent un registre des familles (et/ou des registres de bourgeoisie) où sont enregistrés tous les actes concernant cette famille et ses multiples branches. En application à la généalogie, on peut affirmer avec certitude que tous les porteurs d'un même patronyme qui ont la même commune d'origine sont "cousins" et remontent à l’ancêtre commun qui fut le premier a s’installer dans cette commune. Certaines familles peuvent avoir 2 voire 3 communes d'origine, parce qu'au cours des siècles un individu s'est établi dans une nouvelle commune dont il acheté la bourgeoisie (généralement pour des questions de droits de pâture, d'exploitation forestière, etc.). Ses descendants mâles hériteront des 2 origines. Jusqu'au début des années 90, les femmes perdaient leur origine par mariage et prenaient celle de leur mari. Aujourd'hui, elles peuvent conserver leur origine, mais pas la transmettre à leurs enfants (sauf les "filles-mères"). Jusqu'en 1876, l'état civil était entre les mains des Églises. Les cantons protestants ont été les premiers à introduire un "état-civil". Dès la Réforme (entre 1530 et 1540 selon les lieux), les pasteurs ont enregistré les baptêmes et les mariages. A noter que les dates y sont fréquemment en calendrier Julien jusque vers la fin du XVIIe siècle. Dans les cantons catholiques, il a fallu attendre le Concile de Trente (1563) qui impose la tenue de registres paroissiaux le calendrier Grégorien y est appliqué dès 1583. Dans tous les cantons (sauf Genève et Neuchâtel), les Églises protestante et catholique sont des Églises d'État, et les communes civiles se confondent souvent avec les paroisses. Dès la fin du XVIIIe siècle, et surtout avec l'introduction du Code Napoléon, que des améliorations vont être apportées à la façon d'enregistrer les actes. A partir de 1876, l'état civil est transféré aux communes civiles et il est tenu dans toute la Suisse selon le même modèle par des officiers d'état civil. Mais la loi en interdit l'accès à toute personne autre que l'individu concerné ou ses descendants/ascendants en ligne directe. Cet accès est souvent payant un système fort répandu dans beaucoup de services publics suisses. Si, en principe, l'accès de l'état civil antérieur à 1876 est libre, en pratique, il dépend du bon vouloir du pasteur/curé ou de l'employé communal, s’il ne faut pas une autorisation spéciale pour consulter les registres selon les cantons. Dans les cantons protestants où se trouvent la majorité de nos actes familiaux (notamment ceux de Bâle-Ville, Bâle-Campagne, Berne, Solothurn, Neuchâtel et Zurich), les registres conservés aux archives cantonales sont librement consultables ; en outre, le canton de Berne et de Zurich ont mis les registres paroissiaux en ligne. Liens vers les Archives Cantonales :
Autres Liens :
SCHÜRCH im Familiennamenbuch der Schweiz - avec acquisition de nouvelles bourgeoisies (additionelles)
(*) = Bürgerort |
![]() Kanton Basel-Landschaft
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| Thunstetten Au Moyen-Âge, la population des villages environnants et aussi du bourg voisin Langenthal formait la paroisse dirigée par l’ordre de chevalerie de l'hôpital de Saint-Jean de Jérusalem ou simplement l'Ordre de Saint-Jean (Der Johanniterorden). Le blason de Thunstetten représente la croix de cet ordre allemand qui y installa une commanderie en 1192, mais en 1528 avec la Réforme les biens furent confisqués Blasonnement « In Rot ein durchgehendes silbernes Hochkreuz » > A noter que l’article 30 de cet ordre impose à ses membres « …zur Ehre Gottes und seines heiligen Kreuzes auf Kapuzen und Mänteln ein Kreuz zu tragen vor der Brust. » Thunstetten forme aujourd’hui une seule commune avec le village attenant Bützberg, dont le blason est ci-contre.
Sonntags Trachten im Emmental (Kanton Bern) - Costumes du dimanche dans l'Emmental (Canton de Berne)
Spichiger H. (2005). Entwicklungsgeschichte der Berner Trachten. Mitteilungsblatt / Berner Heimatschutz, 2005, p. 36-43.
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