Familles Emch [Emig] et Schürch        

    Nos Racines Suisses

 

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bürgerort
de mes ancêtres

EMCH - Lüterswil (Solothurn)

SCHÜRCH - Sumiswald (Berne)

 




 

...et nos autres ancêtres directs (Sosa)  

la citoyenneté suisse


Un étranger a des difficultés de comprendre ce que signifie et implique la « citoyenneté suisse ». Déjà faut-il comprendre ce qu’est la Confédération Helvétique. Cela est à l’opposé de la notion de nation comme les Français voudraient ou auraient voulu l’imposer à l’Europe. Car, en France, nous avons dévoyé le terme de citoyen, pas en Suisse. En effet, le terme Bürger (bourgeois, habitant d’un bourg), comme dans Bürgerrecht (droit du bourgeois) et Bürgerort (commune d’origine), répond à la définition : celui, celle qui, jouissant du droit de cité, prenait part à la vie politique et religieuse de la cité (aujourd’hui nous disons de la commune) – transposition directe du terme originel utilisé dans l’Antiquité.
Ce droit de citoyen suisse était toujours un droit de commune (Schweizerische Bürgerrecht war immer ein Gemeindebürgerrecht) : cela signifie qu’il n’y avait pas de citoyenneté de canton ou d’Etat. On peut seulement être le citoyen d’une commune ou municipalité. La citoyenneté  s’obtenait par héritage (enfants et petit-enfants) ou par achat contre versement d’un droit, exceptionnellement par donation.

Qui devenait citoyen possédait toutes les libertés et jouissait de tous les avantages et droits civiques associés. Les non-citoyens n’avaient au contraire que les devoirs comme les citoyens mais ne jouissaient ni des libertés ni des avantages des citoyens.

Au XVIIe siècle, les villes, notamment les plus grandes, ont commencé à empêcher l'afflux de nouveaux citoyens. Au début en augmentant la taxe du droit de citoyenneté, puis en ajoutant de nouveaux devoirs, jusqu’à supprimer tout nouvel accueil.

Les citoyens acquittaient annuellement une taxe. La citoyenneté  ne disparaissait pas automatiquement avec l’émigration. Il fallait y renoncer et ce n’est aussi qu’en y renonçant définitivement qu’on évitait d’être taxé chaque année, tant sur la patrimoine que sur la part d’héritage restant dans la commune d’origine du père (Bürgerort).
Cette taxe a joué un rôle dans l’immigration comme dans l’émigration, mais il est impossible de faire un cas général car il y a parfois de grandes différences d’un canton à l’autre, entre communes rurales et villes. Les villes ont créé cette taxe bien avant les villages, souvent introduit par ces derniers qu’au cours du XIXe Siècle.

Aujourd’hui encore beaucoup de ces droits de citoyenneté sont toujours valables.

En garantissant la liberté religieuse, la Confédération Helvétique s’est gardée de favoriser une religion par rapport à une autre. Dans le système fiscal suisse à plusieurs niveaux, les impôts ecclésiastiques sont à ranger parmi les impôts cantonaux. En vertu de l’art. 3 Cst. sur le partage des compétences, les cantons sont souverains en matière ecclésiastique, y compris sur les impôts s’y rattachant. Il leur appartient d’ailleurs de régler les rapports entre l’Etat et l’Eglise et de fixer notamment le statut juridique des communautés religieuses.
La Confédération s’est quant à elle bornée à fixer certaines limites – à vrai dire non négligeables – à l’intérieur desquelles les cantons peuvent exercer leur souveraineté. Ainsi, d’après le droit fédéral, les cantons sont libres de prescrire la séparation de l’Etat et de l’Eglise ou de conférer à une ou plusieurs communautés religieuses un statut de droit public et de les aider financièrement. Ceci revient donc à considérer séparément les 26 systèmes (un par canton !) qui sont actuellement pratiqués en Suisse.

Sources :

Wittner Heintz R. (2002). Mannrechtsrodel von Berne [Rôle de la citoyenneté dans le Canton de Berne]. http://www.genealogy.net/reg/CH/kant/bemare-d.pdf

L’impôt ecclésiastique (Etat de la législation au 1er janvier 2017). Documentation et Information fiscale / AFC Berne, 25 p. https://www.estv.admin.ch/

Koch B. (2002). Neubürger in Zürich. Migration und Integration im Spätmittelalter. Böhlau, Weimar, 324 p.


 

Faire la généalogie dans les cantons de la Confédération Helvétique
> voir ci-dessous 

des liens

 

 

  • Le Répertoire des noms de famille suisses

  • Généalogie suisse


  • Canton de Solothurn


  • Geschichte


  • Canton de Berne


  • Chronologie historique

  • le Schwyzerdütsch : une de nos langues maternelles

    Le terme Schwyzerdütsch (ou Schweizerdeutsch) ne renvoie pas une variété linguistique uniforme, mais désigne tous les dialectes alémaniques parlés dans la partie germanophone de la Suisse, laissant ensuite préciser celui qui est parlé selon le lieu. Notre famille du canton de Berne parle le Bärndütsch (bernois allemand) qui fut aussi ma langue maternelle, comme l'alsacien, que je parlais couramment dès mes premières années. La langue officielle est le Schweizer Hochdeutsch qui est le standard du suisse allemand, distinct du standard allemand (utilisé en France et en Allemagne), les deux sont des variétés linguistiques allemand, ainsi que le Österreichischen Hochdeutsch qui est le standard autrichien. Ces trois standards sont des variantes de la langue allemande avec des règles écrites spécifiques qui établissent clairement ce qui est correct et ce qui ne l’est pas pour chacun. Et plus...

    Carte des cantons suisses et de leurs langues officielles (en 2016).


    Les cantons d'où sont originaires nos ascendants sont marqués par leur code (blasons figurés plus bas)) :

        AG : Aargau
        BE : Bern / Berne
        BL : Basel-Landschaft
        BS : Basel-Stadt
        GR : Graubünden
        JU : Jura
        NE : Neuchâtel
        SG : St. Gallen
        SH : Schaffhausen
        SO : Solothurn
        SZ : Schwyz
        TH : Thurgau
        ZG : Zug
        ZH : Zürich

     


    Les ascendants (y compris directs) sont plus nombreux que ceux dont le Bürgerort est mentionné, c'est que le leur n'est pas connu
     voir la liste des localités des ascendants directs


    des lectures

    Stanyan T. & Stanyan A. (1714). L'état de la Suisse, écrit en 1714. Wetstein, 261 p.

    Histoire de la Suisse


     

    Ecoutez...




     

    Durant les années 1945 à 1961 (avant mon départ pour Marseille en 1962), je passais seul (à Bolligen chez ma marraine Leni Wernly) ou avec mes parents des vacances en Suisse. Ils furent toujours l'occasion de rencontrer longuement les cousins et cousines germaines de ma mère à la fois du côté Wohlhüter que du côté Schürch.

    wohlhüter 

  • à Zurich : Albert Brunner
  • à Thun : Lydia Mall
  • Schürch 

  • à Sumiswald : Kurt Schürch
  • à Bolligen : Leni, Elsbeth et Heinz Wernly
  • à Thun : Mitti et Markus Schürch
  • à Riehen : Arthur Schücrh
  • à Huttwil : Hans Schürch, le grand-oncle de ma mère (fils de Schürch Johann et Zaug Rosaline)
  •  À cette liste, il fait ajouter les amis Ernst, boulangers à Huttwil.



    Ortsnamen / Toponymie


    Ortsnamenbuch des Kantons Bern
    [Alter Kantonsteil]


    Francke Verlag, Bern

    Teil 1 (A-F), 179 p., 1976
    Teil 2 (G-K/CH), 542 p., 1987
    Teil 3 (L-M), 543 p., 2008
    Teil 4 (N-B/P), 512 p., 2011
    Teil 5 (Q/Sch), 616 p., 2017
    Teil 6 (Se-Di/Ti), 495 p., 2020




    En Suisse vers 1800, 19 familles portant le patronyme Schürch se répartissaient selon leur Bürgerort (aussi nommé Heimatort) - voir carte ci-dessous. Elles n'avaient pas de liens de famille entre elles. En outre, celles du canton de Berne étaient protestantes (zwingliennes) et celles du canton de Lucerne (Luzern) catholiques. Aujourd'hui, ces lieux ont été élargis - voir liste ci-contre >.


    Localisation des Bürgerörter des familles Schürch de Suisse - avant 1800 sur un fond de carte datant de la même année.

    Et ci-contre : Les armoiries, connues, des différentes familles Schürch répertoriées en Suisse avec leur Bürgerort - mises à jour à partir du schweizerische genealogisch-heraldische Webkatalog (chgh. ch).



    Notre famille Schürch de Sumiswald (bürgerort)

     

    En rappel, le Bürgerort de notre famille Emch (>Emig) est Lüterswil


    Toutes mes familles suisses sont protestantes, principalement réformées (zwingliennes [voir  ], mais aussi quelques familles sont devenues des Täufer (anabaptistes, aujourd'hui amish ou mennonites), la plupart ont été chassées du canton de Berne ou/et ont fui vers l'Alsace, le comté de Montbéliard ou/et les USA - [voir  ] et parfois vers la Pologne, la Russie. Plusieurs ont abjuré pour redevenir réformées.

    A la fin du XVIIIe siècle, dans les cantons de Berne (Bern) et de Lucerne (Luzern), 19 familles portant le patronyme Schürch ont été dénombrées, chacune avec ses armoiries et son Bürgerort (voir  ci-dessus). En 1981, se créa la Schweizerische Gesellschaft der Namensträger Schürch (SGNS) – association suisse des porteurs du nom Schürch – en rassemblant des membres appartenant à diverses familles n’ayant en fait aucun lien de parenté, avec le risque de mélanger les généalogies de ces familles ou de laisser supposer des liens inexistants. En outre, les recherches généalogiques étant essentiellement restreintes au patronyme Schürch, il est impossible de connaître les liens possibles par alliance entre ces familles, en soulignant que leurs Bürgerörter sont relativement proches.

    Dès 1982 aux USA, des descendants étatsuniens d’émigrants Schürch se regroupent d’abord en association familiale informelle, puis sous le nom de Schürch Family Association of North America : en fait, il s’agit en grande majorité des descendants de Täufer (anabaptistes) des quelques familles Schürch du Bürgerort Sumiswald. Il apparaît bien que les émigrants de cette seule famille ne sont pas tous anabaptistes et que les raisons peuvent aussi être économiques ou politiques, comme cela a été le cas pour de très nombreux suisses, notamment vers l’Alsace. Au cours des siècles, l’immigration suisse y a toujours représenté un flux majeur.

    Il convient aussi de replacer l’histoire de ces quelques familles Schürch devenues des Täufer au sein de l’histoire familiale des Schürch de Sumiswald. La liste de ces émigrants vers les USA  (XVII-XVIIIe siècles) a été révisée en se fondant sur de nouvelles recherches généalogiques ; elle comporte 8 émigrants seuls ou en famille dont, au moins 5 sont des anabaptistes (arbre ci-dessous). Leurs fermes ont été localisées sur le ban de Sumiswald et environs.

    A l'occasion de la "Nuit des religions" du 11 novembre 2017, le canton de Berne a demandé pardon et présenté les excuses de l’Etat pour les souffrances que les autorités bernoises ont infligées aux anabaptistes (Täuferinnen und Täufer) au fil des siècles :
    à lire l'article bilingue
    Nacht der Religionen/Nuit des religions à Berne  

    Et plus :

    Emig C. C., 2016. Emigrants Schürch de Sumiswald (Suisse) aux USA.
Nouveaux eCrits scientifiques, NeCs_02-2016, p. 1-10.
[Version PDF ]

    Emig C. C. 2018. Descendants d'Anna Schürch en Franche-Comté et en Alsace. Nouveaux eCrits Scientifiques, 01-2018, 48 p. - 2e édition. http://paleopolis.rediris.es/NeCs/NeCs_01-2018/

    Emig C. C. 2018. Emigration Famille Schürch – Bürgerort Sumiswald. 49 p. PDF

    Hofman U. & M. Rosselet (2007). L’expulsion des Anabaptistes du Canton de Berne en 1710. Séminaire d’histoire moderne « L’Europe des Lumières : des réformes en mouvement », Université de Lausanne, 51 p.


      Alberswil
      Altishofen
      Altbüron
      Arni bei Biglen
      Büren zum Hof
      Ettiswil
      Heimiswil
      Höchstetten
      Luzern
      Menznau
      Niederhüningen
      Neuenkirch
      Nottwil
      Othmarsingen
      Roggwil
      Rohrbach
      Rothenburg
      Seeberg
      Sempoch
      Sumiswald
      Sursee
      Weggis
      Wolfisberg
      Wohlen

    Seules les familles Schürch du canton de Lucerne (Luzern) sont catholiques, ce que reflètent leurs armoiries de celles orignaires de Lucerne et de Sempach : la croix représente la 5e station du chemin de Croix franciscain (Eglise franciscaine de Lucerne) qui est celle où Simon de Cyrène aide le Christ épuisé à porter sa croix - selon l'église catholique.




        Voir aussi l'Amorial familial - Familien Wappenbuch .

    Arbre généalogique descendant avec les familles ayant émigré vers les USA (numérotées en chiffre rouge) et le nom des fermes correspondantes.

    Pour plus d'explication voir les publications Emig et les pages emigration de ce site WEB.

    [ cliquez sur l'arbre
    pour l'agrandir]


    Nos ancêtres Emch de Lüterwil (bürgerort)

     

    Voir Emch-Emich-Emig



     

    bürgerort
    de nos ancêtres

     

    EMCH - Lüterswil - Solothurn

     

    SCHÜRCH - Sumiswald - Berne

     

     


    Familles alliées

    RICKLI - Thunstetten - Berne

    [voir ci-dessous]

     

     

     

     


    Armoiries d'une famille Schürch probablement de Heimiswil
    (vitrail à Sumiswald)

    Blasonnement :
    D'azur, à un croissant d'or surmonté d'un coq chantant d'argent, barbé et crêté de gueules, le tout timbré d’un heaume de joute (Stechelhelm) de profil, orné de son bourrelet et lambrequins d'or, d'azur, d'argent, surmonté d’un plumail à trois plumes d’autruche d'argent, d'azur et d'or.

    In Blau auf steigendem, gebildetem, goldenem Mond rot bewehrter, silberner Hahn mit rotem Kamm


    Faire la généalogie dans les cantons de la Confédération Helvétique


     Ci-contre les blasons des cantons des ancêtres familiaux >>

    Chaque canton (26) est un état indépendant et a ses propres lois, sa propre organisation (notamment en matière d'état civil). Ce n’est qu’en 1876 qu’a été créé l'état civil fédéral. Un sujet était citoyen d'une commune et donc d'un canton, puis, avec l’application de la Constitution fédérale de 1848, tout citoyen d'un canton devient aussi un citoyen helvétique (suisse). Mais il faut noter que la Confédération n'a aucune compétence pour délivrer la citoyenneté helvétique !

    La notion de commune d'origine ou Bürgerort est un héritage du droit romain qui se transmet de père en fils. Chaque famille a celle où le premier porteur du nom vivait et a été enregistré : Sumiswald pour notre famille Schürch ; Lüterwil pour les Emch – devenu Emig. Chacune de ces familles a son blason. 

    Depuis 1876, les communes tiennent un registre des familles (et/ou des registres de bourgeoisie) où sont enregistrés tous les actes concernant cette famille et ses multiples branches.

    En application à la généalogie, on peut affirmer avec certitude que tous les porteurs d'un même patronyme qui ont la même commune d'origine sont "cousins" et remontent à l’ancêtre commun qui fut le premier a s’installer dans cette commune.

    Certaines familles peuvent avoir 2 voire 3 communes d'origine, parce qu'au cours des siècles un individu s'est établi dans une nouvelle commune dont il acheté la bourgeoisie (généralement pour des questions de droits de pâture, d'exploitation forestière, etc.). Ses descendants mâles hériteront des 2 origines. Jusqu'au début des années 90, les femmes perdaient leur origine par mariage et prenaient celle de leur mari. Aujourd'hui, elles peuvent conserver leur origine, mais pas la transmettre à leurs enfants (sauf les "filles-mères").

    Jusqu'en 1876, l'état civil était entre les mains des Églises. Les cantons protestants ont été les premiers à introduire un "état-civil". Dès la Réforme (entre 1530 et 1540 selon les lieux), les pasteurs ont enregistré les baptêmes et les mariages. A noter que les dates y sont fréquemment en calendrier Julien jusque vers la fin du XVIIe siècle. Dans les cantons catholiques, il a fallu attendre le Concile de Trente (1563) qui impose la tenue de registres paroissiaux – le calendrier Grégorien y est appliqué dès 1583. Dans tous les cantons (sauf Genève et Neuchâtel), les Églises protestante et catholique sont des Églises d'État, et les communes civiles se confondent souvent avec les paroisses. Dès la fin du XVIIIe siècle, et surtout avec l'introduction du Code Napoléon, que des améliorations vont être apportées à la façon d'enregistrer les actes.

    A partir de 1876, l'état civil est transféré aux communes civiles et il est tenu dans toute la Suisse selon le même modèle par des officiers d'état civil. Mais la loi en interdit l'accès à toute personne autre que l'individu concerné ou ses descendants/ascendants en ligne directe. Cet accès est souvent payant un système fort répandu dans beaucoup de services publics suisses.

    Si, en principe, l'accès de l'état civil antérieur à 1876 est libre, en pratique, il dépend du bon vouloir du pasteur/curé ou de l'employé communal, s’il ne faut pas une autorisation spéciale pour consulter les registres selon les cantons.

    Dans les cantons protestants où se trouvent la majorité de nos actes familiaux (notamment ceux de Bâle-Ville, Bâle-Campagne, Berne, Solothurn, Neuchâtel et Zurich), les registres conservés aux archives cantonales sont librement consultables ; en outre, le canton de Berne et de Zurich ont mis les registres paroissiaux en ligne.


    Liens vers les Archives Cantonales :

    Autres Liens :

    SCHÜRCH im Familiennamenbuch der Schweiz - avec acquisition de nouvelles bourgeoisies (additionelles)

    Nom

    Commune Canton

    Bourgeoisie acquise

    Bourgeoisie d’origine (*)

    Schürch

    Sumiswald BE

    avant 1800

    Sumiswald BE

    Schürch

    Gutenburg BE

    au XXe siècle

    Sumiswald BE

    Basel BS

    1901, 1907

    Solothurn SO

    1904

    Küsnacht ZH

    1947, 1959, 1960

    Zürich ZH

    1926, 1959

    (*) = Bürgerort        


    Kanton Aargau


    Kanton Basel-Stadt


    Kanton Basel-Landschaft


    Kanton Bern


    Kanton Graubünden


    Canton du Jura


    Canton de Neuchâtel


    Kanton St. Gallen


    Kanton Schaffhausen


    Kanton Schwyz


    Kanton Solothurn


    Kanton Thurgau


    Kanton Zug


    Kanton Zürich

    Rickli

    Dans le canton de Berne, avant 1800, le nombre de Bürgerort (lieu d’origine) du patronyme Rickli était de 6 : Bleienbach, Gondiswil, Kleindietwil, Madiswil, Thunstetten (avec armoiries ci-contre), Wangenried (voir carte).

     

    Trois familles Schürch (de Sumiswald) se sont alliées avec des familles Rickli de Thunstetten (Bürgerort), dont 4 enfants de Peter Schürch (1696-1772) et Maria Swar (1697-1775) ; leur grand-père Ulrich Schürch (1663-1739) était un Taufer et a émigré avec sa seconde épouse en Pennsylvanie en 1711.

    Voir leurs fiches en pdf avec la parenté avec les Emig.

    Des liens...

     


     

        L'arbre Schürch sur  site emig   [Bürgerort Sumiswald]

        L'arbre Rickli sur  site emig   [Bürgerort Thunstetten]

        L'arbre Schürch sur  site abouisson   [Bürgerort Sumiswald]

        L'arbre Rickli sur site abouisson   [Bürgerort Thunstetten]

     

    Thunstetten

    Au Moyen-Âge, la population des villages environnants et aussi du bourg voisin Langenthal formait la paroisse dirigée par l’ordre de chevalerie de l'hôpital de Saint-Jean de Jérusalem ou simplement l'Ordre de Saint-Jean (Der Johanniterorden). Le blason de Thunstetten représente la croix de cet ordre allemand qui y installa une commanderie en 1192, mais en 1528 avec la Réforme les biens furent confisqués par le canton de Berne, et cette commanderie devinrent le siège de l’église réformée (zwinglienne). En 1538, l’église du Geissberg à Langenthal devint le siège de la paroisse de Thunstetten.

    Blasonnement « In Rot ein durchgehendes silbernes Hochkreuz » >

    A noter que l’article 30 de cet ordre impose à ses membres « …zur Ehre Gottes und seines heiligen Kreuzes auf Kapuzen und Mänteln ein Kreuz zu tragen vor der Brust. »

    Thunstetten forme aujourd’hui une seule commune avec le village attenant Bützberg, dont le blason est ci-contre.

    Carte avec les principales localités concernant les familles et ascendants Rickli et Schürch cités ici.


           

    Sonntags Trachten im Emmental (Kanton Bern) - Costumes du dimanche dans l'Emmental (Canton de Berne)


     

    Spichiger H. (2005). Entwicklungsgeschichte der Berner Trachten. Mitteilungsblatt / Berner Heimatschutz, 2005, p. 36-43.

  • Bernische Trachtenvereinung

  • Trachtengruppe Buechibärg
  •  



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