Famille Emig - Bouisson

      Armorial familial - unser Ahnen-Wappenbuch

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Armorial familial

Liste alphabétique de nos Sosa ayant des armoiries


Nos armoiries suivent les traditions héraldiques du Saint Empire Romain de la Nation allemande (incluant l'Alsace), de la Suisse et de la France (Alsace et Provence) - voir en bas de page :

Notes sur l'armorial familial (en bas de page )

Pour les références : voir la page Onomastique 

Ecartelé au
  • 1) Emch : patronyme devenu Emig lors de l'immigration alsacienne (patronyme du grand-père Emig).

  • 2) Sturm : patronyme de la grand-mère paternelle [Emig].

  • 3) Schürch : patronyme de la grand-mère maternelle [Emig].

  • 4) Roboly : patronyme de la grand-mère maternelle [Bouisson].

  • à l'écu brochant le tout) von Greiner : armoiries héritées de Philipp Greiner par lettres de noblesse de l'Empereur du Saint-Empire en 1602 [Emig] - voir ci-dessous.
  • Liste alphabétique des Sosa de Christian EMIG ayant des armoiries (incomplète) :

    Bayern - Birr - Dillingen - von Efringen - Emch - Emig - Fenger - Goll - Greiner - Greiner 2 - Guggisberg - Güntzer - Habsburg - Hagenbach - Irmi - Keller - Kessel - Kyburg - Lenzburg - Liechteisen - Roth - Russinger - Sandherr - Schürch - Städel - Stähelin - Steib - Sturm - Stutzenberg - Thomann - Utzmann - Valois, à Hugo Capet - Visconti - Volland - Werenfels - Wetzel - Wurtemberg -

     


     

    v. BAYERN

    Ducs de Bavière - Maison de Wittelsbach

  • Ein Weiß und Blau schrägrechts gerauteter Schild. Helmzier: auf dem Bügelhelme die weiss-blau schrägrechts gerauteten Büffelhörner - Fuselées en bande d'azur et d'argent. Cimier : un heaume de noblesse, issant une paire de cornes de buffle, fuselées d'azur et d'argent.
  • Notre lien avec cette famille est fait par notre Sosa (1254297 G 21) Elisabeth von Bayern (1329-1402), épouse von Württemberg : elle est la fille de Ludwig IV von Bayern (1282-1347), duc de Bavière et empereur du Saint-Empire , et de Margarethe von Hennegau (1308-1356) dont la mère est Jeanne de Valois (1294-1353).
    Ses armoiries d'empereur blasonnent: D'or, à l'aigle de sable, membrée, becquée et armée de gueules ; sur-le-tout fuselé en bande d'azur et d'argent ci-contre.

    Et plus sur nos ancêtres... .


     

    BIRR

    Famille de notables originaire de Colmar

  • De sable à trois fleurs de lis mal ordonnées d'argent.

  • Ce blason de bourgeois est celui de Martin Birr (1540-1600 - Sosa 4892 - G13), Stettmeister de Colmar - d'après l'Armorial d'Alsace (1861, p. 323), ses parents sont Martin et Elisabeth Wetzel. Il est représenté dans la clé de voûte de l'escalier du Wagkeller. Dans le blason de son fils Hans Conrad Birr (1585-1634), négociant, les fleurs de lis sont...montées des trois lettres H, C et B d'or, rangées en chef (Hozier, 1701, p. 620).Et plus sur nos ancêtres Birr...


     

    BORRI

    Famille de petite noblesse de Milan (Italie)

  • D'argent, au bœuf furieux de sable, couronné et onglé d'or.
            ci-contre l'écu des Borri est original d'après le blasonnement [© C.C. Emig].

  • Notre Sosa Squarcino Borri (1230-1277), capitaine (condottieri) est connu pour avoir participer à l'une des phases les plus violentes de la lutte entre Torriani et Visconti, et, avoir accordé le mariage de sa fille Bonacossa (1254-1321) avec Matteo Ier Visconti (1250-1322), de la dynastie aristocratique milanaise.
    Et plus sur nos ancêtres Borri...


     

    v. DILLINGEN

    Famille de comtes von Dillingen,
    origine de la haute noblesse (Hochadel) souabe

  • D'azur à la bande d'or accompagnée quatre lions de même rampants.

  • Elle est issue de la famille Hupalding, dont le siège ancestral était à Wittislingen (à une dizaine de km dans le NW de Dillingen an der Donau). C’est au IX-Xe siècle, qu’ils ont construit  leur château à Dillingen dans la zone frontalière de la Bavière-Souabe. Durant tout le Haut Moyen Âge elle avait pouvoir, prestige et influence sur toute la région.

    Notre Sosa le comte Hartmann I. von Dillingen (1079-1125 Sosa G 29) en épousant Adelheid von Winterthur (vers 1079-1125), comtesse von Kyburg et héritière, a ajouté à ses possessions ce comté et son titre - voir les armoiries des Kyburg .
    Et plus sur nos ancêtres Dillingen et Kyburg...


     

    v. EFRINGEN

    Famille de nobles de Bâle (Suisse)

  • In Silber zwei abgewendete, schwarze Angeln - D’argent à deux hameçons versés et adossés de sable.

  • Ce blason est celui des von Efringen aux XIVe-XVe siècles (notamment Heinrich - Sosa 579 110 - G20) - d'après le Wappenbuch der Stadt Basel (Meyer-Knaus, 1880).
    Le patronyme est originaire de la localité d'Efringen (aujourd'hui Efringen-Kirche, district de Lörrach, Bade-Wurtemberg) à l'époque était un margraviat sous la protection de l'évêché de Bâle. Elle passera à la Réforme vers 1530.
    Et plus...


     

    EMCH

    Famille originaire de Lüterswil (Canton de Solothurn, Suisse) - Bürgerort

  • In Silber auf grünem Dreiberg grüner Baum, im blauen Haupt drei sechsstrahligen silbernen Sternen.

  • D'argent, à une montagne de trois coupeaux de sinople mouvant de la pointe, sommée d'un arbre de même, au chef d'azur à trois étoiles à six branches d'argent.
  • Les armoiries sont ceux de la famille Emch ayant Lüterswil comme Bürgerort


     

    EMIG

    Famille originaire de Lüterswil (Canton de Solothurn, Suisse)

  • In Silber auf grünem Dreiberg grüner Baum, im blauen Haupt drei sechsstrahligen Sternen, die zwei erste silbernen and der letzte mit den Farben vom Elsass.

  • D'argent, à une montagne de trois coupeaux de sinople mouvant de la pointe, sommée d'un arbre de même, au chef d'azur à trois étoiles à six branches, les deux premières d'argent et la troisième aux couleurs de l'Alsace.
  • Ces armoiries sont une modification personnelle de celles de Emch marquant l'implantation en Alsace de notre ancêtre Emch à la fin du XVIIe siècle.


     

     

     

    FENGER

    Famille de notables colmariens, ancêtre connu de Colmar

  • Porte diapré de - à la truelle de - .
  • Ce blason de bourgeois (attributs colorés inconnus) est celui des Fenger : de Margaretha Fenger, épouse de Matheus Wetzel (1545-1599), visible à Colmar sur la maison Fleischhauer (monument historique) leur ayant appartenus - Voir nos ancêtres Wetzel - Fenger  .


     

     

     

    GOLL

    Famille de notables colmariens, venue du Jura souabe (Schwäbische Alb).

  • Porte d'azur à un geai au naturel, posé sur un mont de trois coupeaux de sinople.

  • (de Hozier, 1701, p. 614)

    Johann Ulrich Goll (1603-1666)

    Le patronyme allemand Goll vient du nom Goll ou Gimpel qui est un petit passereau dont le nom latin est Pyrrhula pyrrhula : en français vernaculaire c'est le bouvreuil pivoine. C'est donc cet oiseau qui est représenté dans les armoiries, au moins à l'origine - voir la page onomastique.

    Les armoiries de bourgeois au sein de la famille Goll connaissent plusieurs variants, les plus anciennes blasonnent - d'après Rietstap (1861) et par pdf Rietstap (1884, p. 795) :

    et - d'après Gritzner (1871,p. 10) :
    In B. ein (linksgekehrter) r. Vogel mit # Flügeln auf gr. 3 Hügel. Auf dem Helme [Stechelhelm - voir Notes] dieselben Bilder zwischen 2 von G. und B. übereck getheilten Büftelhörnern. Decken: b. g.

    Ci-contre d'après Gritzner (1871, Pl. 12), colorées.

    Hans Goll de Colmar (✝1587), Stettmeister et Obristmeister, frère de Lorentz (1515-1566 [Sosa 319644 - G15]), a obtenu un Wappenbrief datée du 12 juillet 1542, tandis que Michael Goll, fils de Lorentz, a reçu des lettres de noblesse (Reichsadelstand) le 1er août 1594 de Regensbourg (Empereur Rudolf II., 1552-1612).
    Ces armoiries (ci-contre) blasonnent selon le Adelsdiplom : In blau, auf grünen Dreiberge ein natürlicher Gollen oder Gimpel. Helmzier : Auf dem blaugoldbewulsteten Bügelhelme die Büffelhörner gold-blau übereckgetheilt. - D'azur, à un bouvreuil au naturel posé sur un mont de trois coupeaux de sinople. Cimier : un heaume de noblesse au torse d'azur et d'or, issant deux cornes de buffle, coupées d'or et d'azur. Lambrequins : d'or et d'azur.

    Voir nos ancêtres Goll  .

     


     

    GREINER

    Famille originaire d'Augsbourg (Bavière, Allemagne), avec une branche alsacienne (ci-après)

  • Der Schild schwarz / der Mann driff gelb zu rötlich in einander gekleidt / also auch der hut / mit eim weissen federlin / der bogen und Pfeil gelb / (*) aussen Helm der Mann schwarz kleidt / ein rots umschläglin / rote ermel / gelber bogen und pfeil / der pfeil hat ein schwarz eisen / die binden ums Manns leib gelb / der Hut oben Kopf schwarz / das federlin weiß / die heimdeck schwarz und gelb(fac-similé de Custos, 1613, p. 132).
    (*) Helmzier.

  • De sable, à un homme passant habillé d'une tunique d'or, coiffé d'un chapeau du même, sommé de plumes de coq, le sabre à la hanche, décochant une flèche d'or, d'un arc de gueules. Cimier : l'homme issant, habillé et coiffé de sable. C'est le blasonnement mentionné pour les armoiries de la famille Greiner d'Augsbourg ; néanmoins les détails restent sujet à caution comme décrit par Kob (2017).

  • L'ancêtre Jakob Greiner (1480-1558), chevalier du Saint-Empire et fabricant de sac (Taschenmacher) [Sosa 30096], a obtenu le 11 septembre 1539, les lettres d'armoiries de l'Empereur Ferninand I (voir fig. ci-dessous). Puis, son petit-fils Philipp Greiner (1542-1608) [Sosa 9024] a été annobli le 18 avril 1602 par le Adelstand (lettres de noblesse, 19 p.) de l'Empereur du Saint-Empire Romain Germanique Rudolf II. (de la Maison d'Autriche) ; il a épouse en 1570 Catharina Thomann von Hagelstein à Augsbourg - et plus...
    Par ces lettres de noblesse, tous les descendants masculins et féminins sont annoblis et peuvent porter "von Greiner" dans leur nom.

    Armoiries de 1539 avec Stechhelm (armet de joute ou crapaud) marquant la bourgeoisieCasque remplacé en 1602 par le Bügelhelm (casque de poignée) de la noblesseChevalier Greiner (Augsbourg) dans Custos (1613, p. 89)

    Plus sur nos ancêtres Greiner...


    GREINER

    Famille de Mittelwihr, descendant des Greiner (ci-dessus) d'Augsbourg (Bavière)

  • Porte d'azur à un maillet d'or, posé en pal, et deux sergents d'argent passés en sautoir et brochant sur le manche du maillet.

  • Greiner Bernhard (1642-1702) est tonnelier à Mittelwihr et y fut le prévôt [Sosa 1128]. Ses armoiries d'après l'Armorial d'Alsace (1861, p. 251).


     

     

     

    GUGGISBERG > KOCHERSPERGE

    Famille originaire de Belp, Canton de Berne.

  • in Rot über grünem Dreiberg drei steigende, silberne Pflugscharen (1, 2), begleitet von zwei sechsstrahligen, goldenen Sternen. - De gueules, à un mont de trois coupeaux de sinople mouvant de la pointe, avec trois socs de charrues d'argent montants (1, 2), accostés de deux étoiles d'or à six branches.
  • À la fin des années 1650-début 1660, Bendicht Guggisberg (Sosa 3160 G11) a émigré avec sa famille de Belp (Canton de Berne) au village de Rittershoffen (Alsace) : il est l'arrière petit-fils de Christian Guggisberg, notre Sosa 25280 G14.
    En 1664 à Rittershoffen, son fils Hanß Guggisberg (Sosa 1580 G 10) épouse Anna Sommer mais une erreur du pasteur dans l’acte de décès en 1727 le fait mourir et enterrer sous Kochersperger : ce nom devient patronyme pour ses enfants.

    Et plus sur nos ancêtres Guggisberg > Kochersperger... .


     

    GÜNTZER

    Famille originaire de Châtenois, avec des branches familiales
    vers Sélestat, Strasbourg, Barr, Saint-Marie-aux-Mines, Colmar, Riquewihr, Bâle.

  • In gold, stehend auf grünen Dreiberg schreitend ein schwarzer Büffelochs, ein Schlacht Axt [= Fleischerbeil] mit der erhobenen rechten Vorderpranke schräg über seine rechte Schulter haltend. - D'or, à un auroch mâle de sable tenant de sa patte avant dextre une hache à découper, posé sur un mont à trois coupeaux de sinople, celui du milieu plus élevé que les autres. [© dessin original]

  • Cet écu avec des variantes sur l'animal (bœuf, taureau, auroch) est connu dans les armoiries de bourgeoisie de nos Sosa Güntzer et dans les armories de noblesse (Adelstand) de Johannes Güntzer (1580-1629).

    Ces armoiries sont celles de la branche protestante des familles Güntzer dont la fondateur est Conrad Lycosthenes (1498-1549), tandis que son frère Matthias (1502-1564 est à l'origine de la branche restée catholique. Et ce dernier a demandé à l'empereur de pouvoir changer ses armoiries de bourgoisie, ce qui lui a été accordé. Mais impossible de trouver leur trace dans les armoriaux, sauf l'écu ci-dessous peut-être celui de la branche catholique : il figure dans d'Hozier (1701, p. 361) et son blasonement est : Porte de gueules à une vache passante d'argent portant une coignée de même emmanchée d'or, posée en barre.

    Dans la branche strasbourgeoise (protestante), Johannes Güntzer (1580-1629) devient bourgeois de Strasbourg le 13 avril 1608, puis, le 1er septembre 1628, il obtient les lettres de noblesse de l'empereur Ferdinand II (1578-1637). Cette branche s'éteint en 1851.

    Extrait les lettres de noblesse (Adelstand) de l'Empereur - in : Österreichisches Staatsarchiv Wien, Reichs-Akten, Wappenbuch 11, 58 - en fac-similé :

    • « Ewr Römischen Kayserlichen Mayestaten höchstgeehrten Vorelteren...hat Diepolt Güntzer, Johann Güntzers, meines über die 18 Jahr gewesenen Dieners Grossvatter seligen, aller underthänigsten Vleyss gedient, auch wegen solcher seiner gelaisten thruwen Diensten mit einem Wappen Cleinott begnadigt worden. »

    et concernant le blasonnement des armoiries - aussi décrites et figurées par Gritzner & Hildebrandt (1871, pl. 12) et par Lehr (1870, vol. 1, p. 224) :

    • « Ein gelb oder goldfarben Schild, im grund desselben auf einen grünen dreypühleten Berg, der mitler die aussern beede etwass überhohent, fürwerts ein schwarzer Püffelochs mit seinem vordern rechten Fuess zurück über sich eine Schlacht Axt haltendt, auf dem Schildt ein fryer offener Adelicher Thurniershelm beeder seits mit schwarz, gelb und blauer Helmdeckhen und darob einer Königlicher Cron geziert, darauss erscheint abermahlen über sich ein vordertheil eines schwarzen Püffelochsen mit haltend Schlacht Axt, wie unten im Schildt. »
    • Blasonnement traduit en français : « D'or à un auroch mâle de sable tenant vers l'arrière de sa patte avant dextre, une hache de combat posé sur un mont à à trois coupeaux de sinople, celui du milieu plus élevé que les autres. Cimier, un heaume de noblesse [Bügelhelm] surmonté d’une couronne royale, un auroch mâle issant tenant de sa patte dextre une hache de combat ; lambrequins de sable, d’or et d’azur. » Rietstap (1884) précise pour les lambrequins: dextre sable et azur, senestre sable et or.

    Et plus sur l'onomastique...


     


    v. HABSBURG

    Famille originaire de Habsburg (canton d'Aargau),
    dynastie impériale du Saint-Empire et de la maison d'Autriche.

    Les armoiries des comtes von Habsburg blasonnent :

  • In Gold einen roten, blaubewehrten und -bezungten, blaugekrönten Löwen. Auf dem Helm mit rot-goldenen Decken der Löwe wachsend, hinten mit einem ausgekerbten roten Schirmbrett (selten auch golden) besteckt, dessen Spitzen mit Pfauenfedern bestückt sind.
  • Armoiries originelles représentées dans le Zürcher Wappenrolle (1340) ;
    le lion n'y est pas couronné.

  • D'or au lion de gueules armé, lampassé et couronné d'azur. Cimier : casque couronné - avec deux têtes et cols de cygne d'argent, becqué de gueules, tenant chacun en son bec une bague d'or - ou avec le lion issant, orné le long de dos d'un crête échancrée d'or, ornée de plumes de paon (voir ci-contre).

  • Armoiries de l'empereur du Saint-Empire Rudolf I. : D'or à l'aigle éployé de sable, becqué, membré du champ et langué de gueules, portant sur sa poitrine l'écusson familial.

    Notre Sosa (5012189 G 23) est Mechthild von Habsburg (1252-1304), fille de l'empereur Rudolf I. (1216-1291) qui régna de 1273 à sa mort et duc d'Autriche en 1278 : il est le fondateur de la puissante dynastie des Habsburg. Son frère Albrecht I. (1255-1308), fils de Rudolf I., fut empereur de 1298-1308, date de son assassinat. Son sucessesseur Ludwig IV. (1282-1347), élu empereur en 1314 et jusqu'à son décès, n'est autre que le fils de Mechthild von Habsburg avec Ludwig II. von Bayern (1229-1294); il est aussi notre Sosa à G 22. C'est son épouse Margarethe von Hennegau (1308-1356) qui est une arrière-petite-fille du roi de France Philippe III le Hardi et d'Isabel de Aragon, et son grand-père Charles de Valois (1270-1325) est le fondateur de la Maison de Valois et sa mère est Jeanne de Valois.

    Écu des comtes de Valois.

    Plus sur nos ancêtres Habsbourg... - et - la Maison de Habsbourg
    et sur l'onomastique... .


     

    HAGENBACH

    Famille bâloise dès le XIVe siècle, avec quelques origines de Mulhouse et des descendants alsaciens.

  • In Silber über rotem Dreiberg rot bezungtes, goldenes Einhorn aus grünem Tannenwald springend (d'après Staehelin, 1917-1929). - D'argent, à une licorne saillante d'or lampassée de gueules, issant d'un rang de dix peupliers de sinople à senestre, le tout soutenu d'un tertre de trois coupeaux de gueules. Cimier : un heaume de bourgeoisie [Stechelhelm], une licorne issant d'or lampassée de gueules ; lambrequins d'or et de gueules (d'après Rietstap, 1887, avec quelques rectifications héraldiques).
    [cliquez sur le blason pour voir les armoiries, d'après Staehelin (1917-1929) : Wappenbuch der Stadt Basel]
  • En l'absence de lettres d'armoiries (Wappenbrief), on ne peut qu'émettre l'hypothèse que ces armoiries pourraient être celles de Lucas Hagenbach (1554-1624) qui a épousé Ottilia (Odile) Keller [Sosa 9052 et 9053 - G14]. Voir aussi Onomastique...


     

    IRMI

    Famille bâloise.

  • In Silber rot bezungter, golden gekrönter, schwarzer Löwenkopf. - D'argent, à la tête de lion de sable, lampassée de gueules, couronnée d'or. Cimier : un heaume de noblesse [Bügelhelm], issant le meuble de l'écu ; lambrequins de sable et d'argent.
    [cliquez sur le blason pour voir les armoiries, d'après Staehelin, 1917 : Wappenbuch der Stadt Basel]
  • Ces armoiries sont celui de Hans Irmi (1420-1487) [Sosa 144776 - G18] d'après les lettres de noblesse (Adelstand) du duc de Bourgogne Karl der Kühne ou Charles le Téméraire (1433-1477) en 1474. Il a épousé Margret Stutzenberg en 1452. Leur fils Balthasar (1445-1514) [Sosa 72388 - G17] a été annobli en 1484 par l'empereur Friedrich III. (1415-1493).


     

    KELLER

    Famille bâloise, originaire de Freiburg i. Breisgau, avec des descendants alsaciens.

  • In Gold schwarzer Pfahl mit silbernem Schlüssel. - D'or, au pal de sable chargé d'une clé d'argent. Cimier : un heaume de bourgeoisie [Stechelhelm], issant deux ailes de sable éployées, chargées chacune d'une clé d'argent ; lambrequins de sable et d'or.
    [cliquez sur le blason pour voir les armoiries, d'après Staehelin, 1917 : Wappenbuch der Stadt Basel]
  • Ces armoiries sont celui de Ludwig Keller [Sosa 72424 - G17] originaire de Freiburg im Breisgau. Il a épousé Barbara Ehinger : selon les lettres d'armoiries (Wappenbrief), datées du 7 mars 1498, du roi Maximilian I. (1459-1519), empereur en 1508; elles ont été reçues à son domicile de Bâle dont il est bourgeois.


     

    KESSEL

    Famille d'Ostheim et de Riquewihr, l'ancêtre Nicolaï est venu d'Obereisenbach (Palatinat) - à lire Go

  • Porte de gueules à un quatre de chiffre d'argent, sa traverse croisée de même, accosté en pointe des deux lettres capitales I et K aussi d'argent.

  • Ce blason de bourgeois est celui d'Andreas et de Johann Jacob (Ostheim), fils de l'ancêtre Nicolaï Kessel - d'après Hozier (1701) et l'Armorial d'Alsace (1861). Et plus sur nos ancêtres Kessel...


     


    v. KYBURG

    Famille de la haute noblesse du Saint-Empire, originaire de Kyburg, canton d'Aargau (Argovie)

  • De sable à la bande d'or accompagnée deux lions de même rampants.
  • Ce blason est celui de la famille Kyburg avant l'extinction de la lignée mâle en 1264. Une description des anciennes armoiries peut être trouvée dans le Clipearius Teutonicorum de Konrad von Mure (vers 1264). Puis, après 1273 jusqu'en 1417, les armoiries sont devenues celles représentées ci-contre à droite, blasonnant de gueules à la bande d'or accompagnée deux lions de même rampants (St. Galler Wappenbuch, 1488) : ce sont celles des comtes von Neu-Kyburger (ou Habsburg-Neukyburg).
    Les possessions des Kyburg ont été héritées par les Habsbourg : d'une part l'empereur Rudolf I., fils de la comtesse Helwig von Kyburg (1195-1260) et d'Albrecht, comte von Habsburg (1189-1232) - voir von Habsburg [tous deux nos Sosa à G 25], et, d'autre part Eberhard I. von Habsburg, comte von Neu-Kyburger (ou Habsburg-Neukyburg), cousin de l'empereur.

    L'importance des lions remonte probablement aux origines des deux familles de la haute noblesse von Dillingen et von Kyburg, cette dernière possédait la seigneurie de Winterthur - voir von Dillingen.
    Les armoiries des Kyburg ont servi de base à de nombreuses armoiries suisses modernes, telles que les armoiries du canton de Thurgovie, du bailliage de Gaster et des villes de Winterthur, Diessenhofen, Andelfingen et Kyburg.

    Plus sur nos ancêtres Kyburg... - et - sur l'onomastique... .


     

    v. LENZBURG

    Famille comtale de l'Aargau (Argovie) connue depuis la fin Xe siècle, établie au château éponyme de Lenzburg (Lenzbourg) ; elle s'éteint en 1173 avec Ulrich IV

  • In Silber gezinnte, blaue Burg. Helmzier : Ein Bügelhelm mit ein von Rot gewecktes Kissen, das einen silbernen Schneeball trägt. - D'argen sà un château d'azur à deux tours crénelées. Cimier : un casque de noblesse surmonté d'un oreiller de gueules supportant une boule de neige d'argent.
    - d'après le Wappenbuch d'Aegidius Tschudy (1530), ci-contre à droite, le CHGH.ch et Rietstap (1887).
  • Ces armoiries sont celles originelles des comtes von Lenzburg. Différents autres blasonnements ont été décrits et illustrés, au cours des siècles suivants, alors que la famille était déjà éteinte.
    Hauptmann F. (1912). Das Wappen der Grafen von Lenzburg. Schweizer Archiv für Heraldik. Archives suisses, 26 (1), 1-5.

    Parmi nos Sosa von Lenzburg, le comte Ulrich II (Sosa 642 200 232 G30) est un personnage historique marquant. Il a épousé Richenza (1015-1080 ; Sosa 64s2 200 232 G30), fille de Radbot von Habsburg (985-1045 ; Sosa 1 284 400 384 G31), à noter que son frère Werner II (1025-1096) est aussi notre Sosa 642 200 192 G30.

    Le château et le village Lenzburg en 1642, d'après Merian : du château du temps des comtes von Lenzburg, il ne subsiste plus rien. Après 1173, il devient possession des Staufer, puis vers 1230 des Kyburg dont la lignée s'éteint en 1264 et leur héritage passe aux Habsburg, puis, en 1415, il est conquit par le canton de Berne.


     

    LIECHTEISEN

    Famille de notables originaire de Sélestat

  • Porte de sable à un sautoir d'argent, accompagnée de quatre palmes d'or.

  • Les seules armoiries (bourgeoises) trouvées sont celles de Johann Jacob Liechteisen, né en 1656 à Strasbourg dans d'Hozier (1700, p. 406) et l'Armorial d'Alsace (1861) : il s'agit du fils de Samson Liechteisen, né en 1617 à Colmar et marié à Strasbourg avec Gertrud Erhard de Strasbourg, lui-même fils d'Elias Liechteisen (1578-1620), bourgeois de Colmar. L'ancêtre Nicolaus Liechteisen de Sélestat est notre Sosa 19574 - G 15.


     

    ROTH

    Famille originaire de Grindelwald (Canton de Berne)

  • In Rot über grünem Dreiberg silberne Lilie begleitet von vier, sechsstrahligen, goldenen Sternen (1, 2, 1). - De gueules à une montagne de trois coupeaux de sinople mouvant de la pointe, sommée d'une fleur de lys d'argent, accompagnée de quatre étoiles à six branches d'or (1,2,1).

  • L'écu représenté est attribué à la famille Roth de Grindelwald (Oberland bernois), il daterait de 1731. Notre ancêtre Peter Roth y est né vers 1488 (Sosa 64648, G-16).


     

    RUSSINGER

    Famille bâloise, originaire de Rapperswil (St. Gallen), avec au moins deux branches alsaciennes.

  • In Gold aufgerichteter, wiedersehender, rot bewehrter, rot gekrönter, schwarzer Löwe. - D'or au lion la tête contournée de sable, armé, lampassé et couronné de gueules. Cimier : un heaume de bourgeoisie [Stechelhelm], issant un lion de sable armé, lampassé et couronné de gueules ; lambrequins de sable et d'or.
    [cliquez sur le blason pour voir les armoiries, d'après Staehelin, 1917 : Wappenbuch der Stadt Basel]

  • Les premières armoiries des Russinger de Rapperswil blasonnaient : In Gold aufgerichteter, wiedersehender, rot bewehrter, schwarzer Löwe - D'or au lion la tête contournée de sable, armé et lampassé de gueules. L'ajout de la couronne pourrait être lié à l'achat en 1530 du château de Wildenstein par Marx Russinger [Sosa 36192 - G16] : né à Rapperswil, il s'est installé à Bâle où ses enfants sont nés, puis il est devenu bourgeois en 1529 et décédé en 1531 à la bataille de Gubel (sur le ban de Menzingen, canton de Zug) qui opposa des cantons protestants à des catholiques. Sa descendance créera une des branches alsaciennes à Beblenheim.
    C'est son fils Johann Jacob Russinger (1510-1557), marié avec Küngolt Irmi (1515-1541) [Sosa 18096 et 18097 - G15], qui porte le titre de seigneur de Wildenstein et il est considéré comme noble. C'est donc probablement ses armoiries qui sont représentées.


     

    SANDHERR

    Famille originaire de Schwäbisch Hall (Bade Wurtemberg)

  • Porte diapré d'argent à trois trèfles de sinople, dont les tiges de même sont entrelacées en pal et sautoir, et mouvantes d'une colline de trois coupeaux de gueules, et traversées d'une flèche d'or ferrée de sable et empennée de gueules.

  • Ce blason de bourgeois est celui de Johann Jacob Sandherr (Colmar), conseiller du magistrat de Colmar - d'après Hozier (1701) et l'Armorial d'Alsace (1861). Mais dans ce dernier livre (p. 281), est blasonné un écu d'Andreas Sandherr, aussi conseiller, sans mention de la flèche. L'ancêtre est Andreas Sandherr (1479-1565 : Sosa 19636 G15). Et plus sur nos ancêtres Sandherr...


     

    SCHÜRCH

    Famille originaire de Sumiswald (Canton de Berne, Suisse) - Bürgerort

  • In Gold auf grünem Dreiberg grüne Tanne, der Stamme umschungen von roten Majusksel "S" und beseitet von zwei sechstrahligen, roten Sternen.

  • D'or, à une montagne de trois coupeaux de sinople mouvant de la pointe, sommée d'un sapin de même, avec un "S" [de Schürch] de gueules enroulant le tronc, accosté deux étoiles à six branches de gueules.
  • Ces armoiries (à gauche) ont été retrouvées ainsi par Liselott Schürch, épouse de René Schürch (Bremgarten, Berne), sur un meuble très ancien ; elles ont été enregistrées dans les "Staatsarchiv Bern". Elles sont celles de la famille SCHÜRCH ayant Sumiswald comme Bürgerort et originaire de la Schurchtanne, sise au Schoneck sur le ban de Sumiswald, avant le XIVe siècle. À droite, redessinées selon les règles héraldiques.


    STÄDEL

    Famille de Strasbourg, l'ancêtre est originaire d'Ulm (Bade-Wurtemberg)

  • Parti d'or et de sable à la chaumière d'argent ajourée de sable, la porte d'or barrée de gueules et le toit en pavillon chaumé au naturel. Cimier : la maison de l'écu, entre un vol, chaque aile répetant les armes de l'écu (sur l'aile dextre l'ordre des maux est interverti). Lambrequins d'or et de sable.
  • Ce blason de bourgeois est celui des Städel de Strasbourg : Christoph Städel (1504-1554 : Sosa 39274 - G16) est le fils de l'ancêtre né à Ulm et venu s'installer à Strasbourg, nous ne sommes qu'apparentés. Mais des cousins le sont.

    Famille originaire de Colmar

    Nos Sosa sont d'une famille Städe de Colmar : l'ancêtre Andreas (1470-1565) [Sosa 39274 - G16] était aubergiste à Colmar et sa fille Barbara, née à Colmar, épousa à Colmar vers 1530 Andreas Sandherr (1533-1600) [Sosa 19637 - G15], tonnelier devenu aussi aubergiste (voir ci-dessus). Et plus sur nos ancêtres Städel...

    Leurs armoiries ne sont pas connues.


     

     

    À l'origine
    la masse d'armes était
    une morgerstern
    voir sceau du XVIe siècle >>

     

    STÄHELIN(devenu au XIXe siècle Stehelin)

    Famille de Bâle (canton de Bâle-Ville, Suisse) - Bürgerort

  • in blau ein rechter Arm, gelb bekleidetet, einen schräglinks goldenen Streitkolben mit silbernen Schlagkopf führend] - Helmzier mit Stechhelm (der Bügerfamilien).

  • d’azur, au dextrochère de carnation, habillé d’or, tenant une masse d'armes d’argent à manche d'or inclinée en barre. - Cimier avec Stechhelm (casque bourgeois ou armet de joute ou crapaud)...

  • L'ancêtre Hans Stähelin [Sosa 36104], cordier, a obtenu en 1520 le statut de bourgeois de la ville de Bâle. Le blasonnement original est : In Blau aus linkem Schildrand hervorgehender ein golden gekleideter Rechtarm, in der Hand ein schräglinks silberner Morgenstern mit goldenem Stiel.
    C'est par Ursula Stähelin [Sosa 4513] qui épousa en premières noces Bernhardt Greiner à Bâle, puis en secondes noces Johann Conrad Wieland qui devint secrétaire du seigneur de Riquewihr (Duché de Wurtemberg) que se forme la branche alsacienne, notamment dans le vignoble (Riquewihr, Mittelwihr, Beblenheim...). Et plus sur nos ancêtres Stähelin...


    Certains membres de la famille utilisent un blason au bras armé (c'est-à-dire cuirassé) : celui-ci est représenté dès l'origine par un des fils de l'ancêtre.

  • in blau, ein rechter golden bewehrter Arm mit schräglinks golden Streitkolben mit silbernen Schlagkopf führend - Helmzier manchmal mit Bügelhelm (der Adelsfamilien).

  • d'azur, au dextrochère de carnation, armé d’or, tenant une masse d'armes d’argent à manche d'or inclinée en barre. - Cimier parfois avec Bügelhelm (casque de poignée de la noblesse)

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    STEIB

    Famille originaire du Wurtemberg, connue à Wihr-en-plaine depuis la fin du XVe siècle

  • In Gold - mit unbekannte Blasonierung; M S Initialen von Matthias Steib.

  • D'or - avec blasonnement inconnu ; initiales de Matthias Steib.

  • L'écu est reproduit depuis un vitrail commandé par Matthias Steib (Sosa 2132) et daté de 1616 - voir détails page onomastique .


     

    STURM

    Famille originaire de Heidelberg (Palatinat, Allemagne)

  • In unbekannte Farbe ein Pfeil.

  • Une flèche et fond de couleur inconnue.

  • Reproduction de l'inscription sur la voûte armoriée [en 1730] de l'entrée de la cave de l'ancienne propriété de Magnus Friedrich STURM [MFS] [Sosa 576] et Anna Maria LEIB [AML], sise au 40, Grand'rue à Hunawihr
          [d'après Jean-Jacques Sturm, in "Les familles Sturm d'Ostheim", éd. 2011]


     

    STUTZENBERG

    Famille originaire de Bâle

  • In Gold auf grünem Dreiberg schwarze Astgabel - D'or, à un écot (ou chicot) de sable en fourche, posé sur un mont de trois coupeaux de sinople. Cimier : un heaume de bourgeois [Stechelhelm], issant les meubles de l'écu ; lambrequins de sable et d'or.
    [cliquez sur le blason pour voir les armoiries, d'après Staehelin, 1917 : Wappenbuch der Stadt Basel]

  • Ce blason est celui de Claus Stutzenberg [Sosa 289554 - G19], marié avec Anna von Efringen. Une famille patricienne de la ville de Bâle.


     

    THOMANN von Hagelstein

    Famille originaire du village de Hagelstein
    (aujourd'hui dans la commune de Weiler-Simmerberg, Bavière),
    avec une branche suisse (canton St. Gallen).

  • In Silber schwarzer Rechtsschrägbalken mit laufendem, silbern behalsbandetem, silbernem Windhund. - D'argent, une bande de sable chargée d'un lévrier courant d'argent, colleté et bouclé d'argent **. Cimier : un heaume de bourgeois [Stechelhelm], issant un lévrier d'argent, colleté et bouclé d'argent ; lambrequins de sable et d'argent.
  • Ces armoiries connues depuis 1411 sont celles de la famille Thoma de Hagelstein, installée à Lindau et Ravensbourg, et avec une branche suisse à Saint-Gall (depuis 1583) : tous ont ces armoiries de bourgeois (Rietstap, 1887). Peintre baroque à la cour de l'empereur, Jacob Ernst Thomann (aussi connu sous Nestus Thoman) (1588-1653) a obtenu les lettres de noblesse de l'empereur Ferdinand II. avec mention « von Hagelstein » et une amélioration des armoiries ** : le lévrier d'argent est colleté et bouclé d'or, le heaume est un Bügelhelm surmonté d'une couronne d'or, un lévrier issant d'argent colleté et bouclé d'or. Son ascendance est inconnue. [cliquez ici ou sur le blason pour voir les armoiries de noblesse, d'après Seyler, 1860]
    Pour Catharina Thomann von Hagelstein (1545-1590) [Sosa 9025 - G14], née à Lindau, épouse du noble Philipp Greiner (1542-1608) [Sosa 9024 - G14], nous n'avons pas non plus pu trouver son ascendance, mais elle est sans aucun doute en proche parenté avec Jacob Ernest.
    Et plus...


     

    UTZMANN

    Famille originaire du village d'Ostheim
    (Alsace, l'ancien nom celte est Osthaim).

  • Porte d'azur à un croissant renversé d'argent, posé en coeur, accompagné en chef de trois lettres capitales H, C et V, rangées de même, et en pointe d'une étoile à six raies d'or. (d'après A. de B., 1861).

  • Note : les lettres sont les initiales du possesseur de l'écu Hanß Conrad Utzmann, il faut lire HCU, car le U pouvait aussi s'écrire V (d'Hozier, 1700 : extrait en fac-similé, ci-contre).


    Ces armoiries font partie des « armes parlantes » (en allemand : Namenswappen), c’est-à-dire comportant des figures qui expriment plus ou moins complètement le nom du possesseur de ces armes, ou forme d’un rébus. Parmi les meubles, l’écu Utzmann figure les initiales des prénoms et du nom du propriétaire, ce qui est assez rare.
    Reste à connaître à qui appartient cet écu. Sachant que le volume 1 de l’armorial de de Rozier a été publié en 1700 ou peu après à la demande du roi de France Louis XIV, la généalogie des Utzmann d'Ostheim comprend 6 personnes ayant comme prénoms Johann (ou Hanß) Conrad, mais une seule est susceptible d'avoir ces armoiries, il s’agit de Hanß Conrad Utzmann né le 26 octobre 1639 à Ribeauvillé et décédé le 10 juin 1710 à Ostheim, où il fut bourgeois, aubergiste et justicier, aussi manant de Ribeauvillé ; il est notre Sosa 1154.
    Son fils porte les prénoms Johann Conrad, deuxième dans la liste, est né en janvier 1684 à Ostheim et décédé en décembre 1730 à Colmar. Ils sont respectivement fils et petit-fils de Hans Utzmann, mort à Ostheim, et d'Elisabeth Gissing, les premiers ancêtres Utzmann connus - nos Sosa 2308 - 2309 ; il était jardinier à la cour (Hofgartner), probablement à la seigneurie de Ribeauvillé et aubergiste zum Hirsch (au cerf) à Ostheim.


     

    de VALOIS à Hugo CAPET (ascendance Capétienne)

    Lignée des Capétiens, originaire de l'aristocratie de l'Empire Franc (allemand)

    Notre plus proche ascendant(e) de cette lignée est Jeanne de Valois (1291-1353), la fille de Charles de Valois (1270-1325) qui est à l'origine de la Maison de Valois. Elle est la nièce du roi de France Philippe IV le Bel (1268-1314) et Jeanne Ie de Navarre (1273-1305), reine de Navarre ; ses grands-parents sont le roi de France Philippe III le Hardi (1245-1285) et Isabel de Aragón (1247-1271) et ses arrière-grands-parents le roi Louis IX, mieux connu sous Saint-Louis, de la dynastie des Capétiens, issue de la noblesse franque, et Marguerite de Provence.

  • Le blason de Charles de Valois (après 1297) est d'azur semé de fleurs de lys d'or à la bordure de gueules.
  • Le premier écu blasonnant d'azur semé de fleurs de lys est celui de Philippe II, dit Philippe Auguste (1165-1223) : selon les actes, le premier roi de France, et non plus roi des Francs comme ses précédesseurs. Au cours de la Troisième croisade, en 1191, il utilise une bannière bleue fleurdelisée d'or.

    Et plus sur nos Sosa capétiens... .


     


    VISCONTI

    Famille noble milanaise connue depuis la fin du XIIe siècle

  • d'argent au serpent d'azur ondoyant en pal engloutissant un enfant de carnation ; d’argento alla biscia d’azzurro ondeggiante in palo ingolante un fanciullo di carnagione.

    Quand la seigneurie devienne duché en 1395, les deux étant fief du Saint Empire romain, les les armories ducales des Visconti ont du faire d'objet d'un Adelstand (lettres de noblesse) de l’empereur Wenzel IV von Luxemburg (1361-1419).
    en écartelé : au 1 et 4 d'or à l'aigle impérial à une tête éployé de sable, becqué et membrés de gueules, au 2 et 3 d'argent à la guivre d'azur, halissante de gueules ;
    avec la devise vipereos mores non violabo (je ne violerai pas les coutumes du serpent). Ainsi, la guivre des Visconti est créature fantastique qui désigne en héraldique un serpent dressé et ondoyant, dévorant un enfant. Selon certains auteurs, les Visconti auraient fait un jeu de mots entre leur ancien fief "Anghiera" et le mot latin "anguis" (serpent). Plus sur l'évolution des armoiries du duché de Milan .

    Notre première ascendante Visconti est Antonia, née en 1360 à Milan et décédée en 1402 à Stuttgart, fille de Bernabò Visconti (1323-1385) et de Beatrice Regina della Scala (1331-1384), quand elle épousa en 1380 le comte Eberhard III, der Milde, von Württemberg (1364-1417).

    Et plus sur nos Sosa Visconti... .


     

  • VOLLAND

    Famille wurtembourgeoise, originaire de Markgröningen.

  • Im blaue Schilde einen goldenen Trinkkopf; auf dem Spangenhelm einen wachsenden blauen gekleideten Man, mit Lorbeer gekrönt, in der Rechten den Trinkkopf haltend (Siebmacher, 1911, p. 184). - D'azur un ciboire d'or. Cimier : un heaume de bourgeois [Stechelhelm], homme issant, habillé de bleu et coifé d'une couronne de lauriers, tenant dans sa main droite un ciboire d'or ; lambrequins d'or et d'azur.
    [cliquez sur le blason pour voir les armoiries.
  • Ce blason (armoiries de bourgeois) est celui de l'ancêtre Philipp Volland (1473-1537) [Sosa 39196 - G16], né à Grüningen (actuellemrnt Markgröningen) et un des plus riches bourgeois wurtembourgeois. Il est repris par son fils Caspar (1500-1561) [Sosa 19598 - G15], professeur de l'université de Tübingen, dont plusieurs enfants se sont mariés dans la seigneurie de Riquewihr. La famille Volland possède un Wappenbrief (lettres d'Armoiries) de l'empereur Friedrich III. (1415-1493) depuis 1468, ou 1628 (Siebmacher, 1911, p. 183-184).

    Et plus... .


     

    WERENFELS

    Famille bâloise, originaire de Nuremberg.

  • Durch eine weiße geschweifte Spitze von Blau und Rot gespalten, in den drei Feldern je eine goldene Lilie. Zimier: Mannsrumpf mit Schildbild und Farben; Helmdecke gold, blau, rot. - D'argent, chapé ployé parti d'azur et parti de gueules, chaque émail chargé d'une fleur de lys d'or. Cimier : un heaume de bourgeois [Stechelhelm], homme issant, habillé et coifé selon l'écu ; lambrequins d'or, d'azur et de gueules.
    [cliquez sur le blason pour voir les armoiries, d'après Staehelin, 1917 : Wappenbuch der Stadt Basel]
    Blasonnement selon Historisch-biographisches Lexikon der Schweiz, tome 7, p. 492 (1921) - complété.
  • Ce blason est celui de l'ancêtre Niklaus von Werenfels [Sosa 72420 - G17], né à Nuremberg et venu s'installer comme pharmacien (Stadtapotheker) à Berne vers 1488 jusqu'à sa mort en 1530. Ses deux fils Niclaus (1487-1561) [Sosa 36210 - G16], né à Nuremberg, pharmacien, et Hans Rudolf (1499-1539), marchand d'épices, deviennent bourgeois de la ville de Bâle respectivement en 1522 et 1534. Margret Werenfels (1521-1564), fille de Niclaus et d'Elisabeth Löwenstein, épouse en 1553 à Bâle le drapier Hans Hagenbach (1512-1584) [respectivement, Sosa 18105 et 18104 - G15].


     

     

     

     

     

    WETZEL

    Famille de notables colmariens, ancêtre connu de Colmar.

  • Porte de gueules à un vase garni de trois fleurs d'argent, tigées et feuillées de sinople, posé sur une terrasse de même.
  • Ce blason de bourgeois est celui des Wetzel, probablement des potiers d'étain. L'ancêtre est Clewin Wetzel (1340-1373) [Sosa 626208 - G 20], vigneron, devenu bourgeois de Colmar en 1372. D'après Hozier (1701) et l'Armorial d'Alsace (1861), celui de Johannes Wetzel, né en 1652 à Colmar (fils de David), négociant et marchand (fils de Samuel), est accosté en pointe des lettres I et W d'or. Et ci-dessous celui de Samuel Wetzel, né en 1652 à Colmar (fils de Samuel), passementier, né en 1652 à Colmar, il blasonne : Porte de gueules à un vase d'argent, garni de trois fleurs d'or, tigées et feuillées de sinople sur une terrasse de même. Les deux sont des descendants d'Egelnolf Wetzel (1503-1538), à G4 et 5.

           

    Ci-contre, le blason de Cleophe Wetzel (épouse Sattmann), le vase ayant une anse, semblable à celui de son cousin germain Mattheus Wetzel (1545-1599) [ci-dessus à droite], ils sont respectivement visibles à Colmar sur deux maisons (monuments historiques) leur ayant appartenu : la Maison Pfister et la Maison Fleischhauer. Et plus sur nos ancêtres Wetzel...


     

     

     

     

    v. WÜRTTEMBERG - Wurtemberg

    Famille de nobles du Saint-Empire, francs saliens d'origine,
    installés dans la région de Stuttgart au cours du Xe siècle.

  • In Gold drei schwarze Hirschstangen übereinander liegende. Helmzier: ungekröntem Helm mit rot-goldenen Decken ein rotes Jagdhorn (Hifthorn) mit goldenem Band und goldenen Beschlägen.  -  D'or à trois demi ramures de cerf de sable. Cimier : heaume non couronné, un cor de chasse de gueules (Hifthorn) hissant avec une sangle d'or, virolé, enguiché et pavillonné d'or l'embouchure à dextre. Lambrequins de gueules et d'or.
  • Les armoiries représentées ici sont celles des comtes von Württemberg. La seigneurie acquise en 1080 est devenu un comté en 1143, avec le château de Wirtenberg, près de Stuttgart, marquant le début de la puissance de la maison Württemberg (ou Wurtemberg en français). Le cimier est connu depuis 1327 avec Ulrich III. À partir de 1317, la capitale du comté devint Stuttgart, et en 1495 le comté devient duché.

    Armoiries des comtes de Württemberg : fac-similé du Zürcher Wappenrolle (1330-1345) © Schweizerisches Nationalmuseum, Zürich - Lambrequins absents.

    Le heaume des armoiries des comtes fut d'abord un dit Topfhelm, puis Kübelhelm. Au XVe siècle, il est remplacé par un Bügelhelm (et en 1495, les comtes accèdent au rang de duc) - voir notes en fin de page.
    Le comte Eberhard IV. (1388-1419) ajouta des plumes d'autruche d'azur, d'argent et de gueules dans l'embouchure du cor.

    Elles datent du milieu du XIIIe siècle (1288), et furent celles (ci-contre) d'Ulrich III. von Württemberg (>1291-1344) [notre Sosa 5017184 G 23] et ajouta en 1327 le cimier. Il acheta les seigneuries de Riquewihr et de Horbourg

    Et plus sur nos ancêtres Wurtemberg ...


     

     


    Armoiries d'Anne Bouisson sont composées de celles de ses ancêtres

     

    Les seules armoiries trouvées au cours de nos recherches généalogiques sont représentées ci-dessous.

    Liste alphabétique des Sosa d'Anne Bouisson ayant des armoiries :

    Escalis - Flotte - Roboly - Signier - Thomas - Vitalis -

     


     

    ESCALIS

    Famille consulaire de Marseille (France), connue dès le début du XIVe siècle, et exerce le notariat pendant tout le XVe et le XVIe siècle, puis branche d'Escalis Jean dit Guitton (Marseille)

  • D'or au griffon de gueules et une cotice de sable, brochant sur le tout.
            [d'après l'Armorial de France]
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    Armoiries d'Auriol

    FLOTTE

    Maison de Flotte originaire du Dauphiné, branche des seigneurs de Roquevaire (Provence),
    anciens seigneurs de La Roche.

    Les armoiries de la branche Flotte devenant seigneurs de Roquevaire, ont été créés par Arnaud III. en ajouta les armoiries de son épouse Mabille de Roquevaire, fille de Hugues d'Oriol, aux siennes qui remontent au Dauphiné [losangé d'argent et de gueules, au chef d'or - voir ci-dessous].

  • Écartelé aux 1 et 4 d'azur à 3 oriols (loriots) d'or posés 2 & 1, surmontés d'un lambel d'argent ; aux 2 et 3 losangés d'argent et de gueules, au chef d'or.
  • Notre premier Sosa de Flotte est Jaumone (49563, G16), épouse de Maurin Brancay (1490-1550), à Roquevaire. Son ascendance a été principalement faite depuis Histoire héroïque et universelle de la noblesse de Provence, tome I, p. 389-400, 1756. et complétée.
    Au XIe siècle, les comtes de Valentinois possédaient le domaine de la Roche (05), qui était bien trop loin de leurs terres. Pour en chasser les envahisseurs, ils appèlent à l'aide certaines familles dont les Flotte qui s'installent à La Roche vers 1020 ; cette famille est originaire de cette région du Dauphiné. De la fratrie probablement née à La Roche, et connue dès 1080, il y a notre ancêtre Henri de Flotte (à G24, armoiries à droite), son frère Arnaud et sa sœur Jausserane épouse de Bertrand II., comte de Forcalquier. Son petit-fils Arnaud II. est le fondateur de la branche de Flotte seigneur de Roquevaire (13).
    Le village La Roche devient La Roche-des-Arnauds en mémoire des de Flotte prénommés Arnaud (au moins 8) ; il est situé dans le Dauphiné à quelques km dans l'ouest de Gap et son blason est l'écu de Flotte.

    Par testament du 12 mai 1316 (extrait ci-dessous), Bertrand de Flotte, seigneur de Roquevaire, nomme son fils aîné François son héritier universel, lui rappelant l’obligation de reprendre les armoiries de sa grand-mère maternelle dont le père est Hugues d’Auriol.

    [scutum] mei materni, sicut et ipse precepit et injunxit in ultimo per eum condito testamento, in notam publicam sumpto et recepto manu magistri Hugonis de Ventabren, notarii quondam de Massilia, sub anno et die in eo contentis, quod scutum est cerulei coloris, cum tribus aurolis (*) et est ipsum scutum quod habuerunt Hugo dominus de Roquavaria et Raymundus ejus genitor ac omnes proavi dominorum de Roquavaria et Auriolo [écu] de ma mère, comme il l'a lui-même commandé et enjoint dans ses dernières volontés, qui ont été rendues publiques et reçues de la main de maître Hughes de Ventabren, ancien notaire de Marseille, sous l'année et le jour qui y sont contenus, qui est l’écu de couleur céruléenne, avec trois auriols (*) et c'est  le même écu que possédaient Hugues seigneur de Roquevaire et son père Raymond et tous les ancêtres des seigneurs de Roquevaire et d'Auriol.
    Copie de l'original Archives départementales 13 : Saint-Victor, liasse 264, Roquevaire.

    (*) auriol en Dauphiné ou auriou en Provence (un passereau aujourd’hui nommé loriot) - étymologie de couleur d’or (aur) ou jaune. Auriol est aussi un patronyme et un toponyme qui se situe à quelques km de Roquevaire.


     

    ROBOLY

    Famille de nobles provençaux d'Aix-en-Provence, originaire de Hyères (France)

  • Parti d'azur, à deux flèches en sautoir d'or, les pointes en haut, accolées de deux pèlerines d'argent ; au chef cousu de gueules, chargé de deux étoiles d'or ; au 2 d'or, à 3 merlettes de sable, 2 et 1.
            [© dessin original selon description dans l'Armorial de France]
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    SIGNIER

    Famille de nobles provençaux du Var (France) : ancienne et noble famille de la ville de Toulon.

  • De gueules à 6 têtes d'aigle arrachées d'argent couronnées d'or, 3, 2 et 1.
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    THOMAS

    Famille de nobles provençaux du Var, originaire de Toulon (France)

  • Écartelé de gueules et d'azur à une croix d'or fleuronnée au pied fiché brochant sur le tout.
    La branche de Néoules portait - par concession - : d'azur au croissant d'or. Cimier. deux bras armes sortant du timbre et dont les mains jointes soutiennent une croix semblable à celle de l’écu. Devise : à tort on me blâme.
            [d'après l'Armorial de France]

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    VITALIS

    Famille avec une branche de nobles provençaux, originaire d'Aix-en-Provence (France)

  • D'azur à la tour crènelée d'argent maçonnée de sable sur une terrasse de sinople accostée à dextre d'une palme d'or, à senestre d'un lys de jardin tigé de sinople.
    [d'après l'Armorial de France]
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    Notes sur l'armorial familial

    S'il y a, aujourd'hui, une habitude franco-française amenant à confondre la capacité héraldique avec la possession de la noblesse, nous n'y adhérerons pas, car les armoiries ne sont en rien un privilège de la noblesse. En effet, une grande partie de nos armoiries familiales suivent les traditions héraldiques allemandes et suisses (cantons alémaniques) qui ne distinguent les armoiries de la bourgeoise de celles de la noblesse que par la forme du casque [1], respectivement Stechhelm (heaume fermé ou de joute) et Bügelhelm (casque à grille). Aussi, la seule représentation de l'écu ne renseigne en rien sur le statut du possesseur, même quand on y trouve des fleurs de lys ! Ce fut d'ailleurs aussi valable sous l'ancien régime en France.
    Si les guerres et les tournois ont produit et développé l'héraldique, c'est ultérieurement que l'emploi des sceaux a permis son extension ; depuis le XIIe siècle, leur popularité s’est progressivement étendue, telle que les villes et leurs édiles, les évêques, les dames, les bourgeois, les artisans…et même les paysans y ont succombé.


    En SUISSE [2], l’usage des sceaux devint courant au Bas Moyen-Âge ; en plus des sceaux armoriés, il était courant de décorer les façades des maisons, les murs des salles de conseil ou de réunion et les vitraux des églises avec les armoiries des notables, des bourgeois, des représentants des confréries ou les généreux donateurs, citons comme exemple nos ancêtres bâlois. Aujourd'hui encore bien des familles suisses et leurs différentes branches se distinguent par leurs amoiries, en complément du Bürgerort (voir Racines suisses).


    Dans le SAINT-EMPIRE, Wappenbriefe - lettres d'armoiries ou Wappendiplome - diplômes d'armoiries sont des documents officiels donnant le blasonnement complet des armoiries. Les armoiries ne sont pas synonymes d'élévation à la noblesse, qui se faisait par Adelstand - lettres de noblesse. À l'origine, au Moyen Âge, les chevaliers non nobles recevaient une lettre d'armoiries du roi.
    Wappenbrief et Adelstand datent du XIVe siècle et ont été initialement émises et décernées par l'empereur ou son comte palatin de la Cour, en signe de reconnaissance envers les individus ou les familles. La plus ancienne des lettres d’armoiries a été écrite par l'empereur Louis IV le 8 février 1338 et celle des lettres de noblesse par l'empereur Charles IV le 30 septembre 1360.
    Les destinataires des lettres des armoiries ou de noblesse, et leurs descendants, n’ajoutaient pas le mot « von » devant leurs noms, car cet usage n’est apparu qu’au cours du début du XVIIIe siècle.
    Au XVe siècle, l'empereur du Saint Empire romain germanique et le duc de Savoie étaient pratiquement les seuls à octroyer des armoiries à leurs sujets ; ce fut le cas pour nos ancêtres alsaciens et d’autres régions de l’Empire [3]. Plus tard, on trouve des lettres d'armoiries émanant des comtes palatins de l'Empire agissant par délégation, ainsi que des rois de Prusse, de Bohème, d'Angleterre ou de Pologne.

    Des liens pour approfondir la connaissance de l'usage des armoiries dans le Saint-Empire, bien différent de la noblesse française :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Titre_de_noblesse#Allemagne
    https://de.wikipedia.org/wiki/Adelstitel#Deutschland
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Noblesse_du_Saint-Empire
    https://dhialsace.bnu.fr/wiki/Armoiries (Arma, Stemma, Stemmata, Wappen)
    Early German nobility (Encyclopédie de Charles Cawley).
    Siebmacher's Wappenbücher (armoriaux) : Uni Heidelberg - & - liste Wikipedia

    Les heaumes (ou Helm) en usage dans les armoiries allemandes sont représentés ci-contre : le Topfhelm jusqu'au XIIIe siècle, le Kübelhelm au XIVe siècle, puis à partir du XVe siècle le Stechhelm pour les armoiries de la bourgeoisie et le Bügelhelm pour la noblesse. Parfois ces casques ont des synonymes [1].


    En FRANCE, il faudra attendre la fin du XVIIe siècle avec l’édit de 1696 de Louis XIV, pour que les bourgeois puissent user d'un blason et en imposant l'enregistrement de leurs armoiries avec paiement d’une taxe (voir les recueils de l'Armorial d'Hozier).
    Les armoiries sont détaillées dans nos diverses pages familiales - voir aussi la page sur la noblesse provençale.


    • Medieval Lands de Charles Cawley, l'encyclopédie des territoires du monde occidental médiéval et des familles royales et nobles qui les gouvernaient.
      NOTA : en être un descendant n'implique d'être soi-même un noble, ni d'en avoir les armoiries, le titre, voire de porter la particule, mais nécessite de faire les recherches nécessaires pour trouver les justificatifs officiels, sans oublier que les règles des différentes noblesses et bourgeoisies européennes peuvent être différentes.
      De nombreux généalogistes français confondent la noblesse franque, puis celle du Saint-Empire (à partir de 962) pensant qu'il s'agit de noblesse française, notamment pour Charlemagne et Clovis !

    • Hassler E. (2022). La vieille noblesse alsacienne, un Stiftsadel ? Revue d’Alsace, 148, p. 89-125.

    • Artefeuil (1756-1786). Histoire héroïque et universelle de la Noblesse de Provence, tome I (1756), tome 2 (1776), tome 3 (1786). Girard, Avignon.

    [1] La traduction en français n’est pas facile, car il y a divers termes possibles, quand ils existent. En outre, pour la noblesse française, la forme et la position du casque dans les armoiries dépend du titre.

    [2] À ce jour, plus du 80% des familles suisses possèdent des armoiries, dûment répertoriées.

    [3] voir les lettres d'annoblissement Greiner et Güntzer. Pour les descendants Greiner masculins et féminins, c'est un titre de noblesse héréditaire, donné par l'empereur du Saint-Empire, avec usage de la particule von.


     

    Pour les références, voir dans les pages d'onomastique allemande : alsacienne et suisse Go - et - méditerranéenne : française, italienne et espagnole Go, et la page sur la noblesse provençale Go

     

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