Famille EMIG - Bouisson | ARBRE GÉNÉALOGIQUE des WOHLHÜTER |
|||||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||||
![]()
Les Wohlhüter, la famille de mon grand-père maternel, sont une très ancienne famille alsacienne, ayant probablament eu des origines juives. L'ancêtre Antoni Wohlhüter est arrivé de la ville protestante de Biberach (Bade) à Kauffenheim où il s'est marié avec Maria Gilg-Niederländer vers 1663. C'est Lorenz Wohlhüter, né à Kauffenheim en 1781, qui est allé s'installer à Rittershoffen (il y est décédé en 1863) - une famille de cultivateurs. C'est probablement mon grand'père Théodore, pasteur en Allemagne (ma mère est née à Solingen près de Düsseldorf) qui était enrôlé au 2. Westfälisches Husaren Regiment Nr. 11 (aussi en pdf). La garnison de ce régiment était localisée à Krefeld, près de Düsseldorf. Il a été blessé au début de la Première Guerre Mondiale. De 1920 à 1940, il est nommé pasteur à Algrange à l'Eglise Réformée d'Alsace et de Lorraine, et il y fera sa carrière. Après un accident vasculaire cérébral, il est partà à l'hopital de Strasbourg, puis évacuer et en convalescence au Hohwald (Bas-Rhin) où il a été enterré en juillet 1940. Ma mère Nelly et ma tante Lori (Eléonor) Wohlhüter ont connu leur futur mari au Hohwald. Mon père Charles Emig y était receveur de la poste et mon oncle Ernest Bilger pasteur dans cette paroisse, de 1932 à 1949. Origine du patronyme Wohlhüter (Wohlhueter): elle se précise l'ancêtre Antoni venait de Biberach (Bade). Sa signification exacte (en allemand, wohl = bien, agréable, bien-portant, et Hüter = garde, gardien) reste à vérifier. Le nom de Wohlhüter est peu porté en France (environ 265 personnes) : il est pratiquement restreintà la seule Alsace où il vient en 446e position. Il est surtout distribué dans le Land allemand de Bade-Wurtemberg, région frontalière à l'Est de l'Alsace, et en Suisse. Diverses familles Wohlhüter ont des branches aux USA, parfois sans parenté entre elles. Voir aussi Onosmatique alsacienne.
Sur la carte ci-contre sont indiquées les localités où, et en quel siècle, se sont installés des branches de la famille Wohlhüter,
Jusqu'à la Révolution française, ces villages appartenaient à la baronnie de Fleckenstein du prince Rohan-Soubise, répartie en deux baillages : celui de Roppenheim (Auenheim - Dalhunden, Dengelsheirn - Forstfeld - Giesenheim - Kauffenheim - Roeschwoog - Roppenheim - Rountzenheim - Sessenheim - Stattmatten) et celui de Soultz-sous-Forêt (Disteldorf - Eberbach - Hermerswiller - Jaegershoffen - Kretwiller ou Croettwiller - Lobsann ou Lusan (pour moitié) - Meissenthal - Memelshoffen - Niederroedem - Oberlauterbach - Retschwiller - Rittershoffen - Soultz-sous-Forêts - Weiterswiller - Wintzenbach). Les Wohlhüter ont vécu dans plusieurs de ces villages et bourgs.
![]()
Archives départementale : les registres paroissiaux et d'État-civil.
À partir de 1870-1871, les registres sont à nouveau en allemand jusque vers 1920 pour revenir en français. On constate ainsi jusqu'en 1945 l'usage du français dans les registres n'est en usage que quelque 80 ans ! sur au moins 350 ans. Ces changements ont une implication dans l'écriture des prénoms et aussi de certains noms en français. Quelques exemples : Michel dans le registre mais Michael ou Michal dans la signature, aussi Jean mais Johann ou Johannes, et puis tous les prénoms Eve>Eva - Marie>Maria - Catherine>Catharina, Catherina, Katharina - Madeleine>Magdalena - Salomé>Salomea - George (sans s)>Georg... Pour des noms, par exemple Krämer/Kraemer devient Kremer, Mäder/Maeder > Meder. Lien vers les Archives départementales du Bas-Rhin
Des liens ancestraux entre mes grands parents Theodor Wohlhüter et Martha Schürch : |
![]() |
Web site design and build by CdM Créations | Copyright © Christian C. Emig et Christian de Mittelwihr | Contact |