Famille Emig | Les EMIG à Marseille et sa région: les racines alsaciennes - Elsasserditsch et Oberditsch |
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Elsässerditch
Armoiries de l'Alsace
Drapeau de l'Alsace
Pages jointes... alémanique et francique sur la langue alémanique du parler alsacien et références et références |
De la langue alsacienne : du "Elsasserditsch" au "Oberditsch"La langue germanique apparaît comme une langue indépendante des autres langues indo-européennes vers 500 avant J.-C. Elle n’est pas une langue unifiée car il se scinde, à son tour, en différentes langues qui comprennent, outre l'allemand, l'anglais et les langues scandinaves (danois, suédois, norvégien, islandais). Deux branches nous intéressent particulièrement : L’établissement d'une langue germanique sur le territoire alsacien coïncide avec l'écroulement de l'Empire Romain au IVe siècle, lorsque les Alamans ou Alémans se sont massivement installés sur la rive gauche du Rhin, jusque là faiblement peuplée par des Romains et des Celtes. Une deuxième vague d'immigration composée de Francs les rejoint un siècle plus tard, ces derniers pénétrant plus à l'Ouest que leurs prédécesseurs. Une frontière linguistique se crée le long des Vosges séparant l’Alsacien de la langue romane voisine. L'espace dialectal
(dialecte = variété régionale d'une langue qui est ici l’allemand Hochdeutsch)
Comme tout dialecte, tout comme le badois, bavarois, bas-saxon, frison, berlinois..., l'Alsacien - Elsässisch, auch Elsässerdeutsch - n'est pas codifiée par l'écriture ; sa grande variété locale reflètant la pluralité linguistique et culturelle de l'Alsace.
Bien que chaque peuple parle son propre dialecte: francique, alémanique (ou alaman), bavarois, etc., cela n’empêche pas l’intercompréhension entre les différentes tribus. Sous l'influence du « Hochdeutsch », qui désigne aujourd'hui presque exclusivement la langue standard, le mot français « haut allemand » désigne aussi parfois par extension l'allemand standard, langue allemande officielle issue des dialectes de ce groupe. Mais, divers autres pays de langue allemande ont un allemand standard officiel différent, c'est le cas de la Suisse, de l'Autriche, du Luxembourg. Et ces standards évoluent dans le temps. Un résumé bien fourni est a consulté en version allemande Standarddeutsch, en effet la version française n'apporte pas toutes les informations sur la variétés des allemands standards et leur usage en Europe et en Afrique. Usage des principaux parlers et des langues écrites en Alsace, avec quelques années marquantes dans l'histoire alsacienne. L'espace linguistiqueLe dialecte est le Elsässerditch - correctement l'allemand alsacien n’est qu'une forme orale parmi d'autres de l'allemand, et la langue écrite et codifiée correspondante est en Alsace, comme ailleurs dans l'aire linguistique germanique, est l'allemand standard, langue allemande officielle actuelle. Ce dernier est parfois par extension et de façon impropre nommé Hochditsch (Hochdeutsch ou haut-allemand) qui représente un groupe de dialectes germaniques et se distingue du groupe bas-allemand ; mais l'allemand standard fait partie de ce groupe. Le haut-allemand est reconnu dès le VIIIe siècle, il fut à partir du XVIe siècle la langue des chancelleries et des marchands, largement diffusée grâce à la traduction de la bible par Lüther en 1545. L'Alsace a fortement contribué à l'extension du haut-allemand. Cette langue a été et est encore la langue administrative, la langue religieuse, la langue des lettres, et, elle est également la langue des traditions populaires alsaciennes. Cela est tellement vrai que malgré l'annexion de l'Alsace à la France à partir du XVIIe siècle, ce n'est qu'à partir de 1945 que le français s'implante réellement en Alsace. Néanmoins, les Alsaciens ont toujours essayé de maintenir leur culture régionale propre qui appartient sans conteste au domaine culturel et politique allemand . Ainsi, ce que l’on appelle "alsacien" est en réalité de l'alaman qui se parle encore! - en Alsace du Elsasserditsch - de l'alaman alsacien - tout comme en Suisse alémanique, on parle le Schwyzerdütsch (l'allemand suisse - et non pas le suisse) ou schwyzerisch ! Sans omettre, comme le montre les cartes, que dans l'extrême Nord de l'Alsace on parle le francique méridional et dans l'Alsace bossue le francique rhénan. Recteur Pierre Deyon, recteur de l'Académis de Strasbourg écrivait en 1985 : Les dialectes alsaciens...Du nord au sud de l'Alsace, on distingue les aires dialectales suivantes:
Dans quelques recoins du massif Vosgien, se trouvent des minorités au parler welche (« welsche »), un dialecte roman, notamment à Labaroche et Orbey, dans le haut du val de Villé, dans la vallée de la Haute-Bruche. Walh (au pluriel Walha) est un nom germanique désignant une personne parlant une langue celtique et par extension une langue latine ou romane. Ce terme s'utilise encore en alsacien "Walsch/Welsch" pour désigner ces populations alsaciennes, et, souvent avec une nuance péjorative, pour désigner l'ensemble des francophones extérieurs à la région. Vers d'autres Liens...
Et les Emig ?L’ancêtre Johannes Emmich parlait le Schwyzerdütsch puisque Lütterswil est en Suisse alémanique, puis pendant plusieurs générations à Mittelwihr ce fut le Elsasserditsch « colmarien » - entre le Elsasserditsch oberalemannisch « strasbourgeois » et le Elsasserditsch niederalemannisch « mulhousien ». Mon grand-père maternel Théodor WOHLHÜTER, originaire de Rittershoffen au Nord de Haguenau, parlait le bas-alémanique, et ma grand-mère maternelle Hanna SCHÜRCH, Suissesse d'origine et de nationalité, de Huttwil dans l’Emmental, parlait le Schwyzerdütsch. Mes grands-parents paternels Jean-Charles EMIG et Barbara STURM, étaient de originaires respectivement de Mittelwihr et d'Ostheim et parlaient tous les deux le Elsasserditch avec l'accent "colmarien". Notre quotidien "Neueste Nachrichten", devenues les "Dernières Nouvelles d'Alsace" (DNA, édition de Colmar), était déposé par portage tous les matins dans la boîte-aux-lettres, j'ai toujours connu cela : il était en version allemande jusqu'en 1958, quand est apparue la première édition en français - alors mes parents ont fait le choix de passer l'édition française pour faciliter la lecture à ma soeur (elle avait tout juste 12 ans, et moi j'entrais en 1e) - toute ma jeunesse j'ai lu le journal en allemand, sans problème particulier.
Liens et références
et références - par années croissantes...
Plus sur le bilinguisme - Zweisprachigkeit De l’interdiction de l’Elsasserditsch dans la sphère publique française... " Mer reda elsassisch " (nous parlons alsacien) peuvent annoncer plus de 50 % de la population de souche alsacienne - celle à qui les Français en 1918 et 1945 demandaient de justifier de 3 générations en Alsace (*) pour être considéré comme Alsacien - ensuite pour être traitée de boche à cause du parler alsacien ! Les deux textes joints ci-dessous sont malheureusement démonstratifs d'une République française qui veut ignorer le parler alsacien et que l'allemand est langue officielle en Alsace en contradiction avec l'art. 2 de cette même république et que les lois ni de 1901 (sur les associations), ni de 1905 (sur la laïcité) ne s'appliquent en Alsace. Après l’interdiction de l’Elsasserditsch dans la sphère publique, via l’affaire Pôle Emploi, les offres d'emploi se font avec la mention "allemand exigé". (*) pourquoi ne pas imposer cette même règle à tous ceux qui veulent se dire Alsacien avec obligation d'un examen en parler alsacien et une épreuve écrite en langue allemande (au standard allemand). Pour ceux qui l'ignoreraient l'allemand suisse ou autrichien ne suivent pas les mêmes standards linguistiques et orthographiques. “Ni Français, ni Prussien, Alsacien suis” |
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