Famille Emig | Les EMIG à Marseille et sa région : Onomastique alsacienne, suisse et allemande : noms et prénoms - armoiries |
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Onomastique alsacienne Définitions : • Anthroponymie Branches de la Science :
Onomastique française et méditerranéenne
Origine de nos familles Emig-Sturm et Wohlhüter-Schürch
NOTES : [1] L’umlaut représente la marque diacritique composée de deux petits traits verticaux placés au-dessus d’une voyelle pour indiquer la métaphonie ; il ne faut pas le confondre avec le tréma français qui est constitué de deux points. Il fut souvent remplacé par ae, oe, ue dans le patronyme qui est alors souvent considéré à tort comme des variantes du nom de famille. Aujourd'hui, tous les claviers français disposant du tréma, voire de l'umlaut, son usage est impératif afin de respecter les accents en usage en Europe. Une règle souvent encore ignorée bien qu'en usage depuis la fin du siècle dernier.
Nota : tous les blasons sont des dessins originaux (sauf mention contraire)
Pour plus de détails sur la généalogie de nos familles, consultez nos bases de données: Nos autres sites de Généalogie : ✯ Nouveaux eCrits Scientifiques Parmi les (autres) sources généalogiques, et Arkiv Kanton Bernincluant les armoiries familiales Nota : en allemand ; sauf registres alsaciens en français entre environ 1805 et 1871 et après 1918.
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- Mise à jour le 13 avril 2024 -
Des patronymes alsaciens, suisses et allemands (origine germanique)
Seuls des patronymes familiaux seront traités dans cette page. Néanmoins, quelques remarques générales sont nécessaires sur les noms alsaciens, car bien des auteurs ignorant l'allemand ou pensant le connaître ont conduit des particularités au général, tant orthographiques, typographiques, linguistiques que culturelles. En outre, l'influence de la langue celte est souvent négligée et c'est pourtant elle qui a été remplacée par l'alémanique, alors que le latin et le francique n'ont eu que peu d'influence . L'onomastique allemande est très riche en publications, développant ses divers aspects, tels linguistique, étymologique, historique, ethnologique, et à travers les divers dialectes et langues allemands, ainsi que les dictionnaires Wörterbücher et Mundarten ; très rares sont ceux qui ne sont pas en langue allemande (voir ci-dessous Références). Les patronymes alsaciens, à l'exception des noms en welsch, sont en allemand, et en différentes écritures gothiques jusqu'en 1941. Ce qui signifie que l'Umlaut (distinct du tréma français) est en usage. Certes, les périodes françaises ont parfois conduit à des modifications, ainsi les patronymes allemands contenant des Umlaut (ä, ö, ü) sont souvent imprimés sous la forme de digrammes, soit ae, oe, ue, en l'absence des caractères d'imprimerie ou de clavier nécessaires. C’est une orthographe archaïsante que l'on trouve encore dans les pays ne disposant des caractères à diacritiques dans leur imprimerie ! Comme en France, USA, Canada... Aujourd'hui, les digrammes doivent être remplacés par des lettres à Umlaut : on ne doit plus écrire Schuerch mais Schürch, Wohlhueter mais Wohlhüter - en aucun cas Schurch ni Wohlhuter. Avec un ordinateur, cela ne pose aucun problème, alors respectons les patronymes originaux de nos ancêtres. En Alsace, le décret du 20 septembre 1792, appliqué dès 1793, transfère aux municipalités les registres des curés et les charges d’enregistrer désormais les naissances, mariages et décès des citoyens. Les registres paroissiaux sont clos à la fin de 1792 ou en janvier 1793 par le maire ou le secrétaire greffier de la commune et transférés à la mairie, sauf exception. Les registres d'état-cicil continuent à être en allemand, sauf dans les grandes villes, jusqu'à environ 1806. Il faut souligner qu'en Suisse, il faudra attendre que Napoléon Ier transfère l'Etat-civil des Eglises aux structures laïques en créant la Confédération Helvétique, pour fixer définitivement les patronymes. Dessin de Phil (publié avec son aimable autorisation) >> Ce qui vaut pour la généalogie vaut pour l'onomastique, pénétrer en Alsace implique une excellente connaissance linguistique, culturelle, historique de cette région et des avoisinantes allemandes. Si l'Alsace a toujours été une terre d'immigration, ses habitants étant de langue allemande, sauf dans quelques zones welsches (romanophones - lorrain) dans les Vosges, cette langue est restée un handicap à l'arrivée de familles romanophones, notamment françaises et ce jusqu'au milieu du XXe siècle. Les noms de famille sont d'un usage général en Alsace au XVIe siècle dans les familles catholiques et protestantes - tableaux ci-dessous d’après Denis (1977) [1].
Les variantes d'un patronyme, pouvant être nombreux, n'ont en commun que le mot dont ils dérivent, et donc dans la plupart des cas sans aucune relation familiale entre variantes. Des variantes semblables peuvent se retrouver dans divers pays européens. A l'inverse, certaines similitudes patronymiques peuvent avoir des origines distinctes. Prenons un par les très nombreux exemples :
Prénoms alsaciens, suisses et allemands : origine germaniqueCi-dessous, les descriptions complètes de divers patronymes de nos familles.BaltzingerLe nom de famille Baltzinger, parfois écrit Balzinger, a une origine encore inconnue, mais on peut arguer qu'il a pu désigner un originaire du village voisin de Baltzenheim, situé à sept kilomètres dans l'Est de Muntzenheim, à proximité du Rhin. Ceci accrédite aussi la présence du T dans le patronyme. En fait, en Hochdeutsch (haut-allemand), on emploie non tz si la consonne z suit un l, mais en parler alsacien le z est accentué donc prononcé et écrit tz ! Baltzenheim aussi s'écrit tz - le nom en alsacien est Baltze ou Baltza en colmarien.
BérengerD’abord prénom, puis patronyme, Berenger est un nom issu du vieux haut-allemand (Althochdeutsche) Berengar composé par beren ou bären = ours brun et Ger ou Gare = javelot, épieu, et plus largement ustensile, équipement (Gerät) il signifie probablement Bärenkampfer un surnom pour un guerrier, ou Speerkämpfer kampfbereit wie der Bär = un piquier ou lancier prêt au combat comme un ours. Dans l'histoire de la Provence, on peut citer le comte de Provence et de Forcalquier Raimond Berenger V (1198-1245 à Aix). Il est le descendant des comtes de Barcelone, notamment de Borrell II (927-993) qui a connu Othon Ier, fondateur du Saint-Empire romain germanique en 962 et qui est aussi l'un des plus célèbres souverains allemands du Moyen Âge, aussi nommé Otto der Große (en français Othon le Grand). Nota : il faut souligner que Bérenger n’a aucun rapport avec le patronyme Béranger, probablement d’origine normande, bien que parfois on voudrait en faire une variante de ce dernier. Berthold > BartholdiDevenu Bartholdi en Alsace, le nom Berthold est connu dès le Xe siècle dans le Nord de l'Allemagne (en Prusse) et il en existe de nombreuses variations patronymiques, telles que Berchthold, Barthold, Bartholdt, Bartoldi, Bartholdy, Bartholdie, Bartheld. BirrL'origine du patronyme Birr de cette famille patricienne de Colmar reste à définir, car il y a plusieurs possibilités :
Notre ancêtre Birr Ludwig [Sosa 71904 G17] est né à Colmar vers le milieu du XVe siècle. Le blasonnement de l'écu de bourgeois de Martin Birr (1540-1600) [Sosa 8988 - G14], Stettmeister de Colmar, est d'après l'Armorial d'Alsace (1861, p. 323) : De sable à trois fleurs de lis mal ordonnées d'argent.
Dans le blason de son frère Hans Conrad Birr (1585-1634), négociant, les fleurs de lis sont...montées des trois lettres H, C et B d'or, rangées en chef (Hozier, 1701, p. 620). Leurs parents sont Martin Birr et Elisabeth Wetzel. Ce blason est sculpté dans la clé de voûte de l'escalier du Wagkeller de Colmar. Et plus sur l’histoire de la famille Birr… Voir aussi le nom Güntzer. BuobL'origine du patronyme Buob (parfois Bub ou Bueb avant le XVIe siècle) est à rechercher parmi les différentes significations de ce mot en langue alémanique (en l'occurrence en alsacien haut-rhinois et en suisse almanique) sans omettre une origine celte (ci-contre, le facsimilé d'un extrait de Burlet, 1759). Selon les dictionnaires alémaniques consultés (dans "références"), Bub ou Bueb ou Buob a plusieurs significations, notamment au Moyen-Âge : - garçon (enfant, Knabe) et aussi garçon dans le sens célibataire (ledig) ; - le fils (Sohn) ; - galopin (Bursche) ; - homme faible, sans caractère (Bueb) ; - soldat fantassin, mercenaires (Kriegsknecht, -gesell ; Buob). À voir les armoiries des Bub > Buob de Colmar c'est vers cette dernière signification que l'on peut pencher. Comme dans d'autre armoiries familiales, la présence d'une rose dans l'écu, bien qu'assez courante, pourrait ici aussi avoir une mention d'appartenance luthérienne, la rose étant le meuble des armoiries du réformateur Luther. Burkhard-Burkhart et Burghard-BurghartL’étymologie de ces patronymes allemands mérite une nouvelle interprétation (ou complémentaire) de celle largement véhiculée par des généalogistes. L’explication la plus courante est nom : composé de burg signifiant lieu fortifié et hard fort : diverses variantes sont mentionnées, certaines en français. En fait, ils étaient à l’origine des qualificatifs d'une personne, des prénoms, puis des patronymes. Ici nous nous limitons à l’analyse de ces quatre patronymes, les seuls présents dans nos lignées familiales. Nous pouvons distinguer deux origines familiales et peut-être deux étymologies; ces noms ont tous une origine allemande.
Dans les dictionnaires allemands, on ne trouve aucune information sur une signification de nom ou prénom pour ces patronymes.
Distribution en 2019 des quatre patronymes en Allemagne (résutats obtenus avec Geogen 4.0) >>
Donc, concernant ces patronymes dans nos lignées, on peut penser qu’au moins les noms Burkhart et Burkhard ont une origine suisse à partir du nom ancestral Burkhart. En Alsace, les deux autres noms, Burghart et Burghard pourraient fort bien être locaux ou présents suite à des immigrations des régions voisines. Chacun de ces noms est aujourd’hui un patronyme distinct et cela n’implique en rien que les porteurs ont un ancêtre commun. [1] Dans la liste des immigrants dans le village familial de Mittelwihr d’après T. Wurtz, aucun des quatre noms cités ici n’ont été recensé comme immigrants. Cependant, des Bür et des Bürgi, ces derniers de Wattwill (canton de Saint-Gall) y sont cités venat de l’étymologie de Burk. [2] Le nom vernaculaire Burkhart (ou Burgkart) s'applique à plusieurs espèces et genres de plantes de la famille des Amaranthaceae : Chenopodium album ou Schiss-Burk(hart) ou Weiß-Gänsefuß ; Blitum bonus-henricus ou Burkhart sauvage ; Amaranthus graecizans ou amaranthe sylvestre ; Atriplex ou Burkhart. [3] Dans le Deutsches Wörterbuch (Grimm & Grimm, 1854-1961), à lire les définitions de HART, m. und f. silva. ahd. hart und hard... ; et de FORST, m. silva, nemus, ursprünglich aber nicht jeder wald... BurrusLe patronyme Burrus est cité sur la liste des bourgeois de Dambach-la-ville (Alsace) en 1525, soutenant les insurgés pendant la guerre des Paysans. Mais la première personne identifiée dans les registres paroissiaux est Georg Burrus (Jerg Purruß). Ses ascendants, pourtant inconnus, ont font l’objet d’une falsification généalogique, début du XXe siècle, par une branche alsacienne de la famille Burrus à lire . Les recherches pour connaître l’origine et l’étymologie du nom en Alsace n’ont pas abouti. Néanmoins, il pourrait être dérivé ou de l’alémanique (Schweizerdeutsch, Elsässisch) Būr / Pūr, ayant deux définitions : - hutte, petite maison, étable… (p. 1512) ; - Bauer ou Landmann, paysan, fermier, aussi valet, journalier (p. 1513) - et aussi en Mittelhochdeutsch (francique) dwds.de .
Dillingen (von)Voir Kyburg... leurs descendants
Efringen (von)Le patronyme Efringen est porté par une riche famille bâloise de Junker (titre réservé aux membres roturiers du patriciat bâlois) ; elle accéde à la chevalerie au cours des XIVe siècle. Elle est originaire de la localité d'Efringen (aujourd'hui Efringen-Kirche, district de Lörrach, Bade-Wurtemberg) ; à l'époque c'était un margraviat sous la protection de l'évêché de Bâle, ville située une dizaine de km au Sud. Elle passe à la Réforme vers 1530. La lignée masculine des von Efringen s'éteint au début du XVIe siècle (Clémence, 2004). Les armoiries sont notamment celles de Heinrich von Efringen (notre Sosa 579 110 - G20) - d'après le Wappenbuch der Stadt Basel (Meyer-Knaus, 1880). Le blasonnement est : In Silber zwei abgewendete, schwarze Angeln - D’argent à deux hameçons versés et adossés de sable. Emch > EmigLe patronyme Emch - Emmich - Emich - Emig provient du prénom Emmerich dont il est une contraction. Ces noms étaient largement répandu dans les pays germanophones, notamment en Suisse et surtout en Allemagne (Saint-Empire), au cours du Moyen-Âge. Trois étymologies sont possibles pour ce prénom : dans le cas de notre famille Emig, c'est l'origine 2 la plus probable.
La famille Emig de Mittelwihr est originaire de Lüterswil qui reste son Bürgerort. C'est Johannes Emmich, l'ancêtre de la lignée des Emig de Mittelwihr. De religion réformée; il est né à Lüterswil le 7 mai 1673 et a émigré en Alsace probablement dans les années 1690. Son nom apparaît pour la première fois dans les registres paroissiaux protestants à Mittelwihr lors de son mariage le 21 juin 1701. Son père se nommait Urs Emch, il a vécu et est mort à Lüterswil. Selon les originaux des actes à Mittelwihr, le nom a evolué rapidement de Emmich à Emich à Emig. EschbachLe patronyme allemand Eschbach désigne une personne originaire d'un lieu nommé Eschbach : caractérisé par un frêne (Esche) au bord d'une rivière (Bach). La famille Eschbach de Colmar avec laquelle nous cousinons (par alliance) possède des armoiries de bourgeois qui blasonnent : D'argent à un frêne de sinople posé sur une terrasse de même traversée d'une rivière au naturel. Le blason a été redessiné à partir de la représentation, datée de 1595, dans la clé de voûte de l'escalier du Wagkeller - mais les couleurs, bien que probables restent néanmoins sujet à caution. Faesch / FeschL'origine du patronyme allemand Väsch / Fäsch / Faesch / Fesch reste inconnue. Connue depuis XIVe siècle, la famille Väsch est une famille d'artisans, notamment tuiliers (Ziegler) et tailleurs de pierre (Steinmetzer), et aussi des orfèvres (Goldschmidt), originaire de Fribourg-en-Brisgau, en Allemagne ; Heinzmann Väsch s’est établi à Bâle, en Suisse, où il a obtenu le droit de bourgeois en 1409, il modifia son nom en Fäsch, devenu ensuite Faesch. Parmi ses descendants, plusieurs générations furent maîtres d’œuvre de nombreux édifices, dont des cathédrales (Stehlin, 1906), notamment son petit-fils Remigius dit Ruman Fäsch (1450-~1540). Le petit-fils de ce dernier, Johann Rudolf Faesch (1510-1564), fut anobli par l’empereur Ferdinand I. (1503-1564) en 1563 à Bâle. Il fut aussi le premier de la famille à adopter la Réforme en 1530 et fut suivi par tous les autres membres. Le tableau (ci-contre à gauche) de sa famille peint par Hans Hug Kluber en 1559 révèle que J. Rudolf, à gauche à côté de son épouse Anna Glaser, portait un des rares Schweitzerdolch (baselarde) connus et portant ses armoiries (Egger, 2001)... et plus d'un clic... Armoiries des Faesch - au Petersgraben 5, Bâle, Son Adelsbrief (lettres de noblesse) a légèrement modifié les armoiries familiales précédentes, celles de bourgeois, notamment en ajoutant deux étoiles d'or à leur blason originel. Elles blasonnent : D'or à une croix latine de sable, au pied fendu en chevron, chapé ployé d'azur à deux étoiles d'or. Cimier : un heaume de noblesse (Bügelhelm) au bourrelet d'azur et d'or, quatre plumes d'autruche issant, alternées d'or et d'azur ; lambrequins d'or et d'azur. - In Blau begleitet von zwei sechsstrahligen, goldenen Sternen eingebogene, goldene Spitze mit schwarzem Hauszeichen. C'est la version en allemand qui mérite attention car elle ne définit pas le Hauszeichen = signe de maison : en effet, à l'origine, c'était de simples symboles graphiques liés à la marque du tailleur de pierre, que l'on retrouve dès le Moyen Âge, puis ce symbole s'est appliqué à toute une maison, au sens familial. Ici cette marque est celle des Väsch tailleurs de pierre et elle est devenu un meuble dans l'écu de la famille Fäsch>Faesch. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la famille Faesch était principalement composée d’hommes politiques, d’universitaires juristes et théologiens, de marchands et d’officiers. FengerLe patronyme allemand Fenger (ou parfois Feng) peut avoir au moins trois origines et étymologies :
FriedrichFriedrich vient du mot du "althochdeutsch" fridu (Frieden -paix en français) et rîhhi (mächtig -puissant, fier en français- ou Fürst -prince en français) - en latin pacis plenus = Friedreich ou pacificus = Friedereich. C'est un nom originaire du prénom Friedrich qui possède diverses variantes. GollLe patronyme allemand Goll vient du nom du mot Goll ou Gimpel qui est un petit passereau dont le nom latin est Pyrrhula pyrrhula : en français vernaculaire c'est le bouvreuil pivoine. C'est donc cet oiseau qui est représenté dans les armoiries, au moins à l'origine - voir la page Armoiries. L'étymologie du mot Gimpel est dérivé du mot bavaro-autrichien gumpen signifiant hüpfen (= plumer), car cet oiseau pouvait facilement être attrapé en imitant un doux appel de la voix ou par un oiseau leurre déjà capturé. D'où dans le passé, un usage métaphorique, moqueur ou grossier, appliqué un homme crédule, simplet ou même cocu, traité de Gimpel ou Goll (à voir dans le Wörterbuch DWB), et plus largement symbole de la balourdise, de la maladresse et de la stupidité. Notre ancêtre Heinrich Goll (1490-1547 - Sosa 39288 - G16) est né dans le Jura souabe (Schwäbische Alb) -Et plus sur les Goll... Les armoiries de bourgeois (à gauche) au sein de la famille Goll connaissent plusieurs variants. Hans Goll de Colmar (✝1587), Stettmeister et Obristmeister, frère de Lorentz (1515-1566) [Sosa 19644 - G15], a obtenu un Wappenbrief datée du 12 juillet 1542, tandis que Michael Goll, fils de Lorentz, a reçu des lettres de noblesse (Reichsadelstand) le 1er août 1594 de Regensbourg (Empereur Rudolf II., 1552-1612).
GreinerLe nom Greiner, dont l'origine est maintes fois associée aux Souabes (Augsbourg est la capitale), serait dérivé de Grynner qui, en fait, correspondrait à un surnom ou un sobriquet dont Greiner est un dérivatif. C’est l’origine du nom le plus probable pour notre famille Greiner d’Augsbourg, avec des descendants en Alsace. Cependant, certains auteurs font une variante de greinen (schmerzlich den Mund verziehen, leise und kläglich vor sich hin wienen, weinerlich klagen, jammern = grimaçant douloureusement, gémissant doucement et misérablement. se plaindre, gémir), ou une origine depuis Chreina (puis Krainburg, aujourd’hui Kranj, en Slovénie). Rien qu’en Allemagne, le nom Greiner peut aussi être dérivé de divers patronymes, tels que Gryner, Griner, Griener, Grüner, Gruner, Greyner, Kreiner, Grainer, autant d’homonymes et de lieux d’origine divers. Et ce patronyme est aussi commun en Alsace. ll est donc particulièrement réducteur, voire erroné, de vouloir l'attribuer à une seule éthymologie. Le patronyme Greiner existait dans le Jura Souabe (Bade-Wurtemberg) avant 1380, plus précisément vers 900-1000 et exclut donc une origine hors de ce territoire, d’autres exemples sont rapportés par Kob (2017), confirmant l’émergence distincte du nom Greiner dans diverses régions allemandes et aussi autrichiennes. Ci-contre les armoiries Greiner suite à leur anoblissement en 1602 (Curtos, 1613, p. 132 ; Siebmacher, 1656). Voir aussi la page Armoiries. Parmi les Greiner porteurs d’armoiries, Rietstap (1884) rapporte différents blasonnements. GuggisbergLe patronyme Guggisberg indique l'origine géographique (toponymique, et non familiale) des porteurs, au début sous von Guggisberg : du village Guggisberg dans les Préalpes bernoises, dont la première mention du nom date de 1148. Il possède quelques variantes qui sont eux-mêmes des patronymes devenus distincts - par ex. : parfois francisé en Suisse romande sous Gougginsperg, tandis qu'aux USA les variantes du nom sont diverses. Les origines du toponyme et du patronyme sont largement développées dans le tome 2 (G-K, 1987, p. 137-139) de la collection Ortsnamenbuch des Kanton Bern. Le blasonnement de l'écu familial (ci-contre) est : in Rot über grünem Dreiberg drei steigende, silberne Pflugscharen (1, 2), begleitet von zwei sechsstrahligen, goldenen Sternen. - De gueules, à un mont de trois coupeaux de sinople mouvant de la pointe, avec trois socs de charrues d'argent montants (1, 2), accostés de deux étoiles d'or à six branches. C'est à la fin des années 1650-début 1660 que Bendicht Guggisberg (Sosa 3160 G11) a émigré avec sa famille de Belp (Canton de Berne) au village de Rittershoffen (Alsace) : il est l'arrière petit-fils de Christian Guggisberg, notre Sosa 25280 G14. Et la page famille Guggisberg et Kochersperger . GüntzerLa signification du patronyme alsacien (allemand) Güntzer reste inconnue : l’ancêtre Emeric est connu au cours du XVe siècle à Châtenois, adjacent à Sélestat. Retracer les descendants conduit à leurs options religieuses catholiques, luthériennes et calvinistes, qui sont indissociables de la politique jusqu’à nos jours en Alsace, en Allemagne et en Suisse. C’est dire que la généalogie alsacienne est à inscrire dans une histoire qui n’est en rien française ! Deux des fils de Diebold Emerich Güntzer sont à l'origine l'un Matthias (1502-1564) de la branche restée catholique et l'autre Conrad Lycosthenes (1498-1549) de la branche protestante. Les familles ont essaimé vers Sélestat, Strasbourg, Barr, Sainte-Marie-aux-Mines, Colmar, Riquewihr, Bâle. Des descendants protestants, alliés à nos familles [dont nos Sosa], ont été relevés : la lignée mâle de Riquewihr s’éteint en 1811 avec Johannes, celle de Bâle en 1658 avec Sebastian, celle de Strasbourg en 1851. Dans la branche strasbourgeoise, Johannes Güntzer (1580-1629) devient bourgeois de Strasbourg le 13 avril 1608, puis, le 1er septembre 1628, il obtient les lettres de noblesse de l'empereur Ferdinand II (1578-1637). Extrait les lettres de noblesse (Adelstand) de l'Empereur - in : Österreichisches Staatsarchiv Wien, Reichs-Akten, Wappenbuch 11, 58 - en fac-similé :
et concernant le blasonnement des armoiries - ci-contre d'après Gritzner (1871) et par Lehr (1870) :
Voir aussi l'Armorial familial . Quelques références : Mieg P. (1958). Les tribulations d'Augustin Güntzer bourgeois de Colmar durant la guerre de Trente Ans. Annuaire de la Société historique et littéraire de Colmar, 8, 48-65. Mieg P. (1973). Réponses et questions : 348. Güntzer. Bulletin du Cercle généalogique d'Alsace. 1, p. 112. Mieg P. (1975). Notes biographiques généalogiques sur les Güntzer de Riquewihr, de Colmar et de Sélestat. Annuaire de la Société d'histoire et d'archéologie de Colmar, 24, 159-179. Lettres patentes du roi par lesquelles il donne la terre de Plobsheim aux sieurs Güntzer Cristofe, syndic de Strasbourg, et Johann Niclaus Kempfer, son beau-frère, syndic de la noblesse de la basse Alsace (avril 1684). Ils ont été récompensés de leur travail avec Louvois pour permettre à Louis XIV de conquérir la ville libre de Strasbourg en 1681. Note : Philippe Mieg (1900-1980), ingénieur, fut un passionné de généalogie et d'histoire : il est un descendant direct de Mattheus Mieg (1640-1712) et Catharina Birr (1657-1731) qui est l'arrière petite-fille de Martin Birr et Maria Güntzer, née en 1558 à Sélestat et décédée en 1629 à Colmar [ce sont aussi nos Sosa 8988 et 8999 - G14]. Dans la descendance directe de couple Mieg x Birr, il y a aussi Pierre Curie et sa fille Irène Curie, épouse Joliot. HabsburgEn Argovie (Aargau, Suisse), le château de Habsburg (nom du village éponyme où il se situe) donna son nom à la famille ; il fut construit vers 1025, probablement par Radbot, comte im Klettgau . Otto II. fut le premier comte von Habsburg, fils ainé de Wermer I., documenté comme comte de Hauichsburch (DHS : Maison de Habsbourg, Maison d'Autriche). Le nom du château est probablement dérivé du mot ancien haut allemand (Althochdeutsch) hab ou haw qui signifie « traversée de rivière » ou gué : c’est celui sur l'Aar près d'Altenburg, où les bateaux naviguant en aval devaient accoster pour éviter les rapides qui suivaient. La circulation des bateaux pouvait être surveillée depuis le château : d’où la dénomination Habsburg, c’est-à-dire Burg an der Hab = Habesburch (althochdeutsch) - sous le nom en 1027 Habesbur, 1114 Habesburch et Hauesborc, 1239 Habsburc. Pour les armoiries voir... Les liens ancestraux restent douteux. Une possibilité serait une descendance d'une branche de la famille alsacienne franque Etichonide, une descendance d'Eticho / Adalric Ier (°635 au plateau de Langres - †20 février 690 au château de Hohenbourg), duc des Alamans, puis duc d'Alsace. Häberlin / HaeberlinLe patronyme allemand Häberlin (en français Haeberlin) est un nom de métier du moyen haut-allemand haber, habere, du moyen bas-allemand haver, havere, aussi 'Hafer' (= avoine en français) : un nom de métier indirect désignant un cultivateur ou un marchand d'avoine ou encore un fabricant et un vendeur de bouillie d'avoine. En 1882, le cultivateur Frédéric Haeberlin (1859-1931), un des descendants de la famille protestante Häberlin, achète une modeste auberge à Illhaeusern (68970). Renommée l'Auberge de l'Ill, elle est devenue une des auberges gastronomiques alsaciennes les plus connues et haut-lieu de la gastronomie française. HagenbachDans l'édition de 1926 du Dictionnaire d'histoire et de biographie suisse, la famille Hagenbach connue à Mulhouse au XVe siècle doit son nom au village de Hagenbach dans le Sundgau à quelques kilomètres d'Altkirch, au Sud de Mulhouse. Or, les données récentes (DHS, 2006) indiquent : Ancienne famille de conseillers de la ville de Bâle, dont le nom se rencontre dans la ville et ses environs dès le XIVe s. Leur origine d'Alsace est notamment de Mulhouse, et encore plus de Hagenbach, ne peut qu'être démentie. Quant l'origine du nom de famille et de son étymologie, elle reste sous débat. C'est un toponyme formé de Hag-en et de Bach (= ruisseau) : Hag, Haga a diverses significations, notamment celle de maison en celte, en ancien saxon (influencé par le vieux haut allemand), en hongrois et aussi un bois ou une forêt en francique et alémanique. Quant au village Hagenbach cité, un fief des Habsbourg, son château fort appartenait aux nobles Hagenbach, à la même époque ; aucun lien de parenté n'a pu être établi. Il existe d'autres lieux au même toponyme. Hauser - Hausser - Hüser - HüsserLe nom allemand Hauser peut avoir plusieurs variants en écriture au sein d'une même famille (voir aussi Grimm & Grimm, 1854-1961):
Il est aussi écrit Hausser dans les actes en français pour la prononciation du s. En parler alsacien et en "Schwitzerditch" (allemand suisse), Hauser se dit aussi Hüser ou Hüsser et l'écriture est phonétique. Outre la même signification que celle donnée ci-dessus, il en existe d'autres à voir ci-contre dans le "Das Schweizerische Idiotikon digital". dans les actes en français, le umlaut sur le u est souvent ignoré ! Il n'est pas rare que l'une ou l'autre de ces variantes linguistiques puisse s'observer au sein d'une même famille ; en revanche d'autres familles gardent toujours la même écriture. Un tel usage peut parfois dérouté un généalogiste non alsacien parlant. On trouve, comme autre exemple, le nom de famille Preiss = Priss. HensslinLe patronyme Hensslin (Henßlin) serait un diminutif familier en langue allemande de Hans ou Hanß en Hänslin, Hänßlin ou Hensslin, Henßlin, patronyme qui a donné en français Hanselin ou Angelin. Ce diminutif se prononce et s'écrit avec les différences liées aux dialectes locaux dans les pays de langue allemande. Aussi, outre l'Alsace, une origine de Suisse, d'Autriche ou d'une autre région d'Allemagne n'est pas à exclure. HöchstetterLe nom allemand Höchstetter (ou Hoechstetter) indique une origine d'un lieu pouvant être Höchstett/Hochstett/Hoschstatt ou Höchstädt/Hochstadt. Il y a plusieurs possibilités selon la localisation géographique du lieu, parmi elles :
HunsingerL’ancêtre d’une famille Hunsinger dans le Ried colmarien (Alsace) est venu de Kirchleerau, en Argovie bernoise (Aargau en allemand) où le nom s’écrit Hunziker : il s’appelle Melchior Hunziker et s’est marié en premières noces à Jebsheim en 1659, puis en secondes noces à Durrenentzen en 1669 et enfin en 1677 à Colmar ; il était de confession réformée (zwinglianiste). Puis, le nom devient Hunsinger - on trouve toujours des descendants notamment à Fortschwir, Durrenentzen, Bischwihr…
Blasonierung : In Silber halber, rot behalsbandeter, rot bezungter, schwarzer Rüde >>
Si l’origine du nom pourrait provenir de celui du hameau Hunsinger (aujourd’hui Hunzikon) situé à une dizaine de km dans le canton de Lucerne, une éventualité plus plausible viendrait de l'occupation traditionnelle d’éleveurs de chiens Hundezüchter comme peut le laisser supposer les armoiries de la famille Hunziker de Kirchleerau. Les Hunsiker de cette région sont devenus protestants, car elle appartenait de 1415 à 1798 au Canton de Berne, en fait annexée en devenant l’Argovie bernoise… et intégrée en 1798 dans le canton d’Aargau quand ce dernier a été créé sous occupation française ! Le cousin Jean Hunsinger signale qu'environ 80% des tombes dans le cimetière de Kirchleerau sont au nom de Hunziker. IrmiLe patronyme Irmi ou Irmy est dérivé de mot germanique irminaz ou ermanaz, signifiant sublime, grand, puissant. Dans la mythologie germanique, Irmin (du mot Irminsûl, latin Arminius) était le dieu de la guerre du peuple saxon ; il est souvent relié aux dieux Tÿr et Odin. ⇽ Armoiries, d'après Staehelin, 1917 : Wappenbuch der Stadt Basel. Un descendant de Balthasar Irmi est le célèbre cardinal Giuseppe dit Joseph Fesch, né à Ajaccio en 1763, oncle maternel de l'empereur français Napoléon (1769-1821) - et pour savoir plus d'un clic... KastlerLe patronyme Kastler est directement dérivé de Kastlan un raccourci du nom allemand du métier Kastellan ou Kasteller (dérivé du latin castellanus). En usage dans le Sud de l’Allemagne, en Alsace et en Suisse, il désignait (1) un Burgvogt ou un Burgmeier (= bailli, intendant ou régisseur) d’un Chastel ou Kastel (= château fort ou forteresse) ou (2) un Obervogt ou Landvogt (= bailli, prévôt, ou haut-fonctionnaire), notamment dans une commune. À noter que les dictionnaires de l’allemand francique (notamment du lorrain allemand et du vieux francique) consultés ne mentionnent pas de mot commençant par kast-, cast- ou chast-. Le château fort est Burc. Une autre étymologie du patronyme Kastler pourrait venir de Kastl qui est une forme du Sud de l’Allemagne de castulus signifiant le saint, du latin castus = pur, intègre, vertueux, irréprochable. En France, Kastellan se traduit par castellan ou châtelain : du lat. castellanus subst. « celui qui habite dans un château fort, une redoute et les défend » (IIe s. av. J.-C. ds TLL s.v., 524, 58) puis en lat. médiév. « fonctionnaire préposé à la garde d'un château » (1002-24 ds Mittellat. W. s.v., 335, 52), ce fonctionnaire ayant un rang dans la hiérarchie seigneuriale (1032, ibid., 335, 71); lat. médiév. castellana « épouse d'un châtelain » (1084 ds NIERM.). Voir DMF et ATILF. Au Moyen-Âge, le sens du mot châtelain n’est pas celui d’aujourd’hui ce qui prête facilement à confusion sur la signification d’un patronyme, si la remarque n’est pas faite ! Le patronyme Castellan est répandu en France. L’origine peut aussi être diverse, notamment sous la forme Castellano. Cousinage : nous partageaons des ancêtres communs avec trois familles Kastler distinctes (sans parenté à ce jour, mai 2019), l'une d'elles est venue du Canton de Berne au début du XVIIIe siècle. Une autre est celle d'Alfred Kastler (1902-1984), Prix Nobel de physique, avec lequel nous partageons 11 ancêtres par sa grand-mère maternelle, ayant vécu dans les seigneuries de Riquewihr et de Horbourg. KesselLe nom allemand Kessel peut avoir plusieurs origines :
Notre ancêtre Daniel Kessel est né vers 1570 à Obereisenbach (district de Kussel en Rhénanie-Palatinat). Son nom vient très probablement de la riviére Kesselbach qui traverse ce hameau comprenant à l'époque 2 à 4 familles. Avec épouse et enfant, il s'installera au début du XVIIe siècle en Alsace.Le blason ci-contre est celui de ses petits fils, bourgeois d'Ostheim et de Riquewihr - voir la page Armoiries. Et pour en savoir plus sur les Kessel... Klein von KleinenbergCe patronyme allemand Klein von Kleinenberg est celui de Georg Klein von Kleinenberg (1730-1791), époux de Catharina Cleophe von Langenhagen (1753-1841), attribué par les lettres de noblesse (ou Adelstand) selon les archives nationales autrichiennes (Vienne) - cote AT-OeStA/AVA Adel RAA 223.36 -, qui mentionnent : Klein, Georg, königlich französischer Major, Adelsstand, von Kleinenberg, privilegium denominandi, Lehenberechtigung, daté du 13 décembre 1763, y figure les armoiries ci-contre. C'est donc à partir de cette date que s'applique l'ajout von Kleinenberg au patronyme Klein. Son titre de noblesse est baron. KocherspergerQuand Guggisberg devient Kochersperger : notre ancêtre Bendicht Guggisberg et sa famille émigre de Belp (canton de Berne) à Rittershoffen (Bas-Rhin) - leur fils Hanß Guggisberg (Sosa 1580 G10) épouse Anna Sommer en 1664 et sera enterré dans ce village en 1727 sous Korchersperger, nom déjà utilisé dans le testament à la mort de son épouse en 1709. C'est en 1673, que le changement de nom de Guggisberg à Kochersperger (parfois aussi écrit Kochersberger, variant orthographique) est apparu dans l'acte de naissance de Anna Maria à Rittershoffen (voir carte). Ce nouveau patronyme sera exclusivement utilisé à partir de cette date : il est attesté par les registres paroissiaux luthériens et des actes notariés de Rittershoffen. Au vu de l'histoire politico-religieuse du comté de Hanau-Lichtenberg (luthérien), auquel appartenait Rittershoffen, on peut évoquer un changement de nom volontaire pour faire oublier l'origine suisse et réformée de cette famille face aux édits royaux français.
1. Kochersberg est un mont surmonté d'un château (détruit en 1592), situé à une cinquantaine de km dans le SW de Rittershoffen, dans une zone elle-même nommée le Kochersberg qui, au moment de l'arrivée des Guggisberg vers le milieu du XVIIe siècle, était une mosaïque seigneuriale et religieuse. Les communes du bailliage du Kochersberg : Avenheim, Dingsheim, Dossenheim, Durningen (en partie et en partie aux Hanau-Lichtenberg), Friedolsheim (en partie et en partie à Strasbourg, ville de l'Empire), Gingsheim, Griesheim, Gougenheim avec son château, Ittenheim (en partie et en partie à Strasbourg), Jetterswiller, Kienheim, Kleinfrankenheim, Knoersheim, Crastatt, Littenheim, Lupstein, Maennolsheim, Neugartheim, Offenheim, Pfettisheim, Rangen avec le hameau de Mittelbourg, Rohr, Schaeffolsheim, Truchtersheim, Waldolwisheim, Westhourse près de Marmoutier, Weyersheim (en partie et en partie au comté de Dabo), Willgottheim et Zeinheim (en partie et en partie à la chevalerie impériale). Boehler J.-M. (1994). Une société rurale en milieu rhénan : la paysannerie de la plaine d'Alsace (1648-1789). Presses Universitaires, Strasbourg, 3 vol., 2470 p. [l’exemple du Kochersberg (1648-1836), vol. I, p. 130-135]. 2. Plusieurs familles alsaciennes portent ce nom depuis au moins le XVIe siècle, notamment dans le Haut-Rhin, à Bouxwiller et à Durrenetzen. Des familles originaires de Suisse sans pouvoir établir un lien de parenté. Et plus à la page familliale Guggisberg et Kochersperger . KriegelsteinLa famille Kriegelstein est originaire de Hollfeld, dans les environs de Bayreuth (Haute-Franconie, Allemagne). Son nom est celui du château de Krögelstein (ou Krügelstein) appartenant aux nobles von Krögelstein de 1149 jusqu’en 1329. Détruit en 1523, il n'y a plus de ruine de ce château, par ailleurs de petite taille mesurant à la base environ 18x11 m. Les armoiries originelles sont : Oben in Gold drei blaue Ziegelsteinen comme le blasonne aussi la concession d'armoiries aux frères Sigmund, Gilg et Benedikt Kriegelstein (de Colmar) par l'empereur Maximilien : D'or à trois billettes d'azur, l'une sur les deux autres, coupées d'azur. Ils y ajouteront ultérieurement und unten in Blau eine halbe, goldene Sonne - coupées d'azur, à un soleil de douze rayons dardant d'or, mouvant du trait. Elles sont représentées ainsi en 1595 dans la clé de voûte de l'escalier du Wagkeller (aujourd'hui au Musée Unterlinden de Colmar). L’étymologie du nom pouvait venir de la forme de cruche (Krug, Krueg ; Krugel est une grande cruche et Krügel est une petite) des roches (Stein) ou du lieu près de roches auprès desquelles on venait remplir sa cruche, car il y avait à proximité du château une source d’eau pure, où aujourd’hui encore où les habitants viennent chercher de l’eau. Parfois un nom local est évoqué et notamment la tenue du Krögelmark, un marché ; or, ce dernier est postérieur à l’existence du château. Nous partageons plusieurs ancêtres communs avec les Kriegelstein de Colmar et pour en savoir plus sur les Kriegelstein... Kyburg (von) - Dillingen (von)Les patronymes Dillingen et Kyburg (en français Kibourg) sont les toponymes des lieux (ou villages) où leurs chateaux ont été construits. Ses arrières-petits-fils font le partage de leurs biens, hérités de leur père Ulrich III., en constituant deux lignées distinctes : Adelbert III. garde les possessions bavaroises avec le titre de comte von Dillingen, et les armoiries ci-dessus, tandis qu'Ulrich III. prend les possessions en Suisse et change son nom pour von Kyburg avec de nouvelles armoiries qui blasonnent : de sable à la bande d'or accompagnée deux lions de même rampants - Onomastique . Nos Sosa appartiennent à cette lignée. En l'absence d'héritier mâle, ces deux lignées vont s'éteindre au cours de la deuxième moitié du XIIIe siècle : les Dillingen en 1286 et les Kyburg en 1264. L'héritage Kyburg passe aux mains des Habsbourg. Langenhagen (von)Le patronyme allemand von Langenhagen est celui d'une famille originaire de Saxe, ayant obtenu un titre de noblesse héréditaire qui fut décerné à à l'ancêtre Heinrich (von) Langenhagen en 1622 par Leopold V., archiduc d'Autriche-Tyrol (1586-1632). Il est probablement lié à l'origine de la famille du toponyme Langenhagen (ou Langenhogen en bas-allemand) : divers lieux portent ce nom, notamment deux en Basse-Saxe. Le plus probable pourrait être le hameau Langenhagen près de Dudenstadt, aujourd'hui un quartier de cette ville (district de Göttingen). L'autre lieu est la ville de Langenhagen près de Hanovre. Johann Nicolaus von Langenhagen (1709-1775), fils de Nicolaus Christoph von Langenhagen (1658-1738) et de Anna Elisabeth von Pietri, est né en 1709 à Usingen, à l'époque dans l'Etat Nassau-Usingen du Saint Empire auquel appartenait aussi le Oberrheinischer Reichskreis (Cercle impériale du Haut-Rhin). Il s'est marié à Colmar le 19 avril 1751 avec Maria Cleophe Gloxin (1732-1798), d'une famille patricienne colmarienne protestante et le couple s'est installé à Fortschwihr. LiechteisenLe patronyme allemand Liechteisen ou Lichteisen (rarement Lichteissen) garde une origine et une étymologie inconnue. Les seules armoiries (bourgeoises) trouvées sont celles de Johann Jacob Liechteisen, né en 1656 à Strasbourg dans d'Hozier (1700, p. 406) et l'Armorial d'Alsace (1861) : je pense qu'il s'agit du fils de Samson Liechteisen, né en 1617 à Colmar et marié à Strasbourg avec Gertrud Erhard de Strasbourg, lui-même fils d'Elias Liechteisen (1578-1620), bourgeois de Colmar. Le blasonnement est (en facsimilé) : LinckL’ancêtre connu est Hans Linck, Schaffner (intendant) de la seigneurie de Riquewihr et Horbourg en 1501 jusqu'en 1527. L'empereur Maximilien Ier l’aurait doté de lettres de noblesse avec des armoiries qui blasonnent : "D'or, à une rencontre de taureau de sable, acorné et annelé d'argent, heaume avec lambrequins de sable d'or, cimier, le meuble de l'écu entre un vol d'or ", néanmoins aucune trace n’a pu être trouvée pour les confirmer, ni plus tard par Charles-Quint ou par la Diète. Ses descendants seront parmi les familles les plus riches de Colmar. Elles sont représentées ainsi en 1595 dans la clé de voûte de l'escalier du Wagkeller (aujourd'hui au Musée Unterlinden de Colmar). MathisLe nom allemand Mathis correspondant au prénom allemand et latin Matthias (ou Mathias), lui-même est une contraction du nom grec Mattatias, de l'hébreu Mattatja ou Mattitjahu signifant "don de Dieu (Jéhovah)" - c'est cette forme et signification que l'on rencontre préférentiellement chez les ascendants protestants. Il peut éventuellement aussi être dérivé de Matthäus, de la forme latine Matthaeus issue du grec Matthaios et lui-même de l'hébreu Mattitjahu avec la même signification que ci-dessus.Dans les familles catholiques, ce prénom est souvent associé avec l'apôtre Matthias qui remplaça, parmi les douze, Judas Iscariote. Plusieurs souches Mathis existent dans notre généalogie sans qu'un lien de parenté ait été montré entre elles.
von NähenheimLe patronyme von Nähenheim fait partie de nos Sosa : il est rare et restreint au XVIe siècle. On le trouve comme nom d'une localité dans le livre de von Grimmelshausen (1669) intitulé Simplicius Simplicissimus : p. 690 : ... « nicht weniger den Schandlelbach bei ober Nähenheim im Elsaß welcher nicht ehe fleust... » En consultant le volume 34 de Grosses vollständiges Universal-Lexicon aller Wissenschafften und Künste de 1742, il est écrit : « Schandelbach, ou Schändlicher Bach, ein Fluß bei Obernheim in Nieder-Elsaß, welcher nicht allezeit fliesset » [Schandelbach ou Schändlicher Bach, rivière près d'Obernheim en Basse-Alsace. Elle ne coule pas toujours]. Puis, ci-contre dans l'extrait en fac-similé du Lexicon de 1745, p. 837 [traduction : Ehenheim, Ober-Ehenheim, Obernheim, une ville en Basse-Alsace, au bord du Ergers, 3 miles de Strasbourg [?], elle fut une ville libre de l’Empire. À peu de distance, nommé Unter-Ehenheim se trouve à un quart de mile vers Strasbourg, avec un château d’une famille noble]. Ces bourgs s'appellent aujourd'hui respectivement Obernai et Niedernai. La première fut une des villes de la Décapole, puis devint ville royale française et catholique ; elle chassa les protestants en 1629. Ceux-ci se replient dans village voisin d'Oberlinden, devenu protestant, et son église Saint-Jean-Baptiste, nommée Oberkirch [église haute] depuis sa conversion au culte protestant en 1570 ; elle sera détruite à la Révolution. La paroisse protestante d'Obernai date de 1877 et son église de 1902. Ainsi, il est fort probable que le patronyme soit dérivé de l’ancien nom du bourg nommé actuellement Niedernai (code 67329), dont devait venir la famille concernée. Les autres noms de cette localité sont : Ehhenheim (1114) - Niddere-Henheim (1163) - Inferior Ehenheim (1279) - Nieder-Nehenheim (1750) - Unter Ehenheim - Unter Ebenheim (1812) - Nidernheim - Nider-Ehnheim - Niederehnheim (1871 - 1919) Niedernay. Depuis le milieu du XIIe siècle, elle appartient aux Landsberg, vassaux des Hohenstaufen ; en 1572, ils se convertissent au protestantisme. Öhlert > OehlertLe nom allemand Öhlert ou Oehlert serait un diminutif du nom Odalhard qui possède de nombreuses variantes dont le prénom Ulrich - voir fac-similés de dictionnaires ci-contre > Otto Heinrich Öhlert est arrivé vers 1720 à Riquewihr depuis Memel en Prusse orientale (aujourd'hui Klaip?da en Lituanie). En Alsace, ce nom de famille s'écrivait avec l'Umlaut sur le Ö dans les registres de naissance paroissiaux et de l'État-Civil écrits en allemand. Avec le passage au français des registres d'État-Civil vers 1800, le Ö a été remplacé par Oe pour s'écrire définitivement Oehlert. PeterschmittLe nom suisse Peterschmitt provient du prénom Peter (Pierre en français) avec l'ajout Schmitt (Schmied, Schmid): originaire de Gontenschwil (canton de Berne jusqu'en 1798 - depuis canton d'Argovie ou Aargau). Il est porté par une famille d'origine anabaptiste (Täufer) exilée vers l'Alsace en 1714. Schmied, Schmid, Schmitt signifient forgeron ou forger en sens large : dans le contexte, ils pourraient avoir differentes significations comme estampeur, orfèvre, conseiller, avoir du caractère... pour en savoir plus . Preiss - PrissLe nom allemand Preis ou Preiss est issu du nom en allemand moyen Pris ou Priss (vom Mittelhochdeutsch) qui qualifie une personne ayant un caractère louable et « digne d'éloges » (voir aussi Grimm & Grimm, 1854-1961). RothLe nom allemand Roth provient du surnom en mittelhochdeutsch (= moyen haut allemand) rōt (= rouge) désignant une personne aux cheveux roux (rothhaarig ; en suisse rothäri), et au sens figuré également une personne rusée ou fausse. La première mention du nom de lieu Grindelwald remonte à l'année 1146. Le nom provient du vieux germano-celtique (altdeutsch-keltische) "grindel" désignait un morceau de bois qui servait de barrière. Le Grindelwald (forêt de "grindel") serait ainsi une vallée boisée isolée du reste du monde, ce qui fut le cas jusqu'à l'ouverture des sentiers, puis des routes, le long de la rivière Schwarze Lütschine bordée de cîmes célèbres, occupées par de mythiques stations de ski de l’Oberland suisse, depuis la fin du XIXe siècle. - De gueules à une montagne de trois coupeaux de sinople mouvant de la pointe, sommée d'une fleur de lys d'argent, accompagnée de quatre étoiles à six branches d'or (1,2,1). Notre ancêtre Peter Roth est né vers 1488 (Sosa 64648, G-16) à Grindelwald, dans l’Oberland bernois (Canton de Berne). Nous descendons de son fils Johannes (1518-1574) par ma grand-mère maternelle Martha Schürch (1882-1957) ; et nous cousinons avec la descendance anabaptiste de son frère Marti Roth (1518-1574), dont les Roth de Montbéliard et du Sundgau (Alsace). RöttlinDepuis le XVe siècle, les Röttlin (ou Rötlin) étaient une famille connue et considérée à Rottweil, une Reischtadt (ville libre du Saint-Empire) depuis 1230, auparavant dans le duché de Souabe, et aujourd"hui la plus vieille ville du Bade-Wurtemberg. Aucun document sur la signification et l'étymologie de ce patronyme n'a été trouvé. Néanmoins, il est possible de proposer deux ou trois pistes, à partir de dictionaires allemand DWB et suisse Idiotikon : Rot couleur rouge, Röte de couleur rougeâtre, rougeur : on peut tenter un rapprochement avec les armoiries des Röttlin représentant un Rotfuchs (renard roux ou renard commun en français ; Vulpes vulpes en latin). C'est une figure héraldique, plutôt modeste dans les armoiries allemandes au Moyen-Âge, généralement liée au patronyme. Elle signifie aussi le bon conseil et non comme en français la malice ou la ruse. Ruoff / RüffLe patronyme allemand Ruoff / Rüff est une forme contactée du prénom Rudolf qui est composé du althochdeutsch (vieux haut allemand) de hruod ou Ruhm signifiant gloire et de wolf le loup. Avec une forme phonétique Rüff avec uo > ue puis une contaction depuis Rüeff ou de la forme contractée Ruf du prénom Rudolf, dans les deux cas. L'ancêtre Thomas Ruoff (Sosa 10236, G14), né à Kammlach, de la seigneurie de Mindelheim (Bavière), s'est installé à Riquewihr. Son fils Simon (Sosa 5118, G13) y naît vers 1540. Il en devient bourgeois le 5 mars 1542 ; en 1547, il achète la maison zum Schwarzbären (à l'Ours noir - ci-contre), qui a été construite en 1545 (monument historique depuis 1930). Il décède à Riquewihr le 14 janvier 1562. Les registres protestants ne commencent qu'en 1631, les actes des Ruoff y sont enregistrés, ce qui pourrait laisser penser que leur déplacement était en relation avec la Réforme luthérienne. Rappelons que la seigneurie de Riquewihr opte pour la Réforme en 1534. SandherrLe nom allemand Sandherr provient d'une personne propriétaire d'une sablière ou d'une carrière de sable et qui l'exploitait : un nom composé par Sand = sable et Herr = seigneur, maître, monsieur (voir aussi Grimm & Grimm, 1854-1961) : Besitzer einer Sandgrube, -kühle, einer, der an der Sandkaul wohnt. Andreas Sandherr (1479-1565 : Sosa 19636 - G15) est né à Schwäbisch Hall (Bade Wurtemberg) s'est marié en 1530 à Colmar avec Barbara Städel (1500-1581 : Sosa 19637 - G15), née à Colmar. Ils ont hérité de la "Maison Sandherr", aujourd'hui un monument historique sis 36, Grand-Rue à Colmar, anciennement "Zum Löwen" (au lion - parfois aussi nommé au Lion rouge), ainsi que l'auberge "zum Haas" (au lièvre) dans la même rue : ces biens avaient été achetés par l'aubergiste Andreas Städel (1470-1542), le père de Barbara et beau-père d'Andreas ; il tenait aussi un fief de l'abbaye d'Ebermünster. Maison Sandherr et sa vue depuis l'église protestante St-Matthieu dans la Grand'Rue. Schultheiss - SchultzLes patronymes Schultheiss (ou Schultheis) et Schultz (ou Schulz) sont dérivés de la profession de Schultheiss (ou Schulze en moyen haut-allemand), qu’occupait à l’origine une personne ancestrale. A noter que la forme Schultz est née de la contraction schultheiß > schulze, le e final étant souvent supprimé dès le XVe siècle. Ces deux formes sont à considérer comme équivalentes et habituelles : Schultheiss s'est conservé par la tradition du langage juridique officiel, tandis que Schulze est la forme usitée dans le langage populaire courant. L’origine du mot est issu du vieux haut-allemand sculdheizo signifiant Celui qui prononce un jugement (du latin sculte(t)us). En moyen bas-allemand schult(h)ete. Aujourd’hui encore en Souabe, le maire est nommé Schultes. Ces deux patronymes sont présents dans notre arbre généalogie : le premier Schultheiss y apparait comme cousinage avec Hans Schultheiss (†1652 à Riquewihr) et son fils Hans Paulus qui se fait appelé Schulz, alors que les autres enfants de la fratrie gardent le nom du père. En revanche, une autre branche Schultz est celle de notre Sosa 500 G10 Hanß Schultz (1620-1695), originaire de Suhlendorf en Basse-Saxe (à une centaine de km dans le SE de Hambourg), venu s'installer comme vigneron à Mittelwihr ; il se marie à Beblenheim en 1650 avec Maria Heuberger. SchürchLe lieu d'origine est Sumiswald (Emmental, Canton de Berne, Suisse) qui est le Bürgerort pour notre famille. Les premières apparitions du nom Schürch remontent au Moyen-Âge en relation avec la seigneurie de Grünenberg, qui était la plus puissante du "Oberaargau" (Haute-Argovie). Deux frères, serfs du seigneur géraient la ferme nommée Schürchtann dont le domaine était ue des plus grand du canton. La famille est protestante réformée (zwinglienne) avec des branches de Täufer (anabaptistes). Et plus.... Armoiries de la famille Schürch, dont les ancêtres sont originaires du domaine de la ferme Schurchtanne, sise au Schoneck sur le ban de Sumiswald - voir la page Armoiries pour détails. En Suisse alémanique, environ 20 familles Schürch distinctes ont été recensées : elles possèdent toutes leur Bürgerort et leurs propres armoiries. A ce jour, plus du 80% des familles suisses possèdent des armoiries, dûment répertoriées dans les nombreux armoriaux cantonaux ou corporatifs. En Alsace dans le Sundgau, une branche Schürch de Sumiswald (donc de notre famille) est connue : Valentin Schürch a émigré de Sumiswald à Eschentzwiller (68) où il s'est marié en 1675 à une catholique venue du canton de Luzern Elisabeth Kreyenbil. Après deux-trois générations, le nom se changea en Schirger et en Schircker selon les branches descendantes, jusqu'à nos jours. Et plus.... Les patronymes alsaciens Schirch, Schirck, Schirk, Schurck sont-ils des vartiantes de Schürch? Rien n'est moins sûr, au moins en Alsace. En effet, Schirch ou Schurck peut avoir pour racine "schirge", signifiant en alsacien pousser ou glisser. La personne ainsi désignée aurait pu avoir un fort caractère d'opposition. Schirch est aussi une forme allemande du nom de baptême Georg, sans doute influencée par le slave. On trouve également, avec le même sens, les patronymes Schirach, Schira(k), Schiro(k), Schirck, Schirk. Le nom Schirck se rencontre aussi dans le Bade-Wurtemberg : début des années 1800 une famille Schirck venue de Ettenheim pour s'installer à Didenheim, à côté de Mulhouse. Les nombreuses variantes du nom Schürch en Amérique, surtout dans les familles anabaptistes, ont été analysées - voir.... Ces variantes se retrouvent aussi partiellement chez les anabaptistes alsaciens : voir.... StädelLe nom allemand Städel désigne celui qui a la responsabilité d'une grange (Stadel en moyen-haut-allemand) et, par extension, d'un domaine rural (voir aussi Grimm & Grimm, 1854-1961). Autres formes : Stadler, Stadelman, Stadelsmann. Ci-contre les armoiries des Städel de Strasbourg - voir aussi la page Armoiries pour détails. Le mot Stadel ou Städel a comme synonyme Heuboden, Scheune, Schober, Schuppen - Heustadel dans le Sud de l'Allemagne. A noter que l'ancêtre Christoph Städel né à Ulm (Bade-Wurtemberg) en 1473 est parti pour s'installer à Strasbourg. Cette origine se confirme par le blasonnement de la famille. Néanmoins, dans un ancien arbre généalogique, les deux premières générations étaient sous le nom de Städlin, puis les suivantes sous Städel. En 1718, un des descendants, Johann Daniel Städel, né à Strabourg en 1686, marchand d'épices, s'est installé à Francfort-sur-le-Main, où il s'est marié en 1719 avec Dorothea Petzel et y est décédé en 1777. Son fils Johann Friedrich Städel (1728-1816), reprend le commerce et devient aussi banquier. Grand amateur de peintures et de dessins, il accumula une collection qui, à son décès, était de 500 tableaux et 2000 gravures sur cuivre. Célibataire et sans enfants, par testament, il fonda en 1815 le Städelsche Kunstinstitut (le Musée d'Art Städel) pour abriter sa collection privée, comptant parmi les collections les plus importantes du monde en présentant un panorama de l'histoire de l'art européen sur près de 700 ans. Si nous sommes apparentés à la famille Städel de Strasbourg, nos Sosa Städel sont d'une famille probablement colmarienne (ou environs), par la descendance du mariage de Barbara Städel de Colmar avec Andreas Sandherr (voir ci-dessus). StähelinNom d'origine allemande, Stähelin est très répandu dans la zone linguistique alémanique. On trouvait en ancien allemand des noms masculins tels que Stahalhart, Stahalolf et leurs formes raccourcies Stal (VIIIe siècle) et Stallo (IXe siècle), qui désignaient une épée en acier, et qui ont complètement disparu par la suite. C'est au cours du XIXe siècle que le nom tend à devenir Stehelin. Une autre origine du nom pourrait être un diminutif dérivé de l'alémanique Stachel (= pointe, épine) (adj. stachlin, sta[c]hlen) devenant Stacheli Stäheli. Dans les deux cas, cela ferai allusion au caractère d’une personne, voire pour le premier à un travail de forges. Ci-contre, les armoiries de nos ancêtres Stähelin de Bâle - voir aussi la page Armoiries pour détails. À gauche les armoiries ancestrales dans Staehelin (1917) et à droite l'écu avec une représentation plus récentes Dans sa version latine, on peut rencontrer Stæhelin, et en français, l’umlaut n’existant, le nom s’écrivait Staehelin [1]. Au sein de la famille elle-même, l'usage pouvait être indifféremment Stähelin ou Stehelin, voire pour une même personne selon la situation. Notre ancêtre Hans Stähelin a obtenu le statut de bourgeois de la ville de Bâle (Canton de Bâle-Ville, Suisse) en 1520. Devenue protestante, la famille fréquentait la paroisse de la Leonhardkirche, église devenue évangélique-réformée en 1525. La branche alsacienne est formée des descendants d'Ursula Stähelin (1592-1644) qui a épousé à Bâle d'abord Bernhard Greiner, né vers 1579 à Ausgsbourg, puis Weiland Johann Conrad (1592-1656). Et plus sur nos ancêtres Stähelin... SteibSteib est un patronyme allemand, Steib signifiant « poussière » en alsacien (dialecte alémanique) et le verbe steiben = enfariné de la pâte. Son origine vient du moyen haut allemand :
Ci-contre, l'écu de Matthias Steib (notre Sosa 2132) d'après celui figurant dans le vitrail ci-dessous - voir aussi la page Armoiries - en recherche du blassonnement. Origine des Steib : Venus du Wurtemberg, les Steib sont connus à Wihr-en-plaine dès la fin du XVe siècle. Après l’édit de 1555, Egenolf III. von Rappolstein (1527-1585) décréta l’application de la Réforme sur ses possessions ; néanmoins il n’était en capacité de le faire appliquer sur l’ensemble de ses terres, mais il s’appliqua notamment à Wihr-en-plaine (aussi nommé Weyher bey Horburg ou Weier auf’m Land), Horbourg et Andolsheim (seigneurie de Horbourg) ; à noter que le changement de religion avait commencé dès 1535 par Georg von Württemberg (1498-1558), comte de Montbéliard. Ce qui permet de penser que le plus lointain ancêtre connu Jörg Steüb (Sosa 4264), Schultheiss de Wihr, avait embrassé la religion luthérienne (Aloird, 1967). Vitrail héraldique de Matthias Steib (Wihr-en-Plaine, 1616). [27,2 x 36,9 cm]. Collection du Musée Unterlinden, Colmar [inv. Fleischhauer : 735, Vi 168]. Cliquez dessus pour agrandir Matthias Steib (≈1540-1618), devenu Schultheiss [prévôt-maire] de Wihr-en-Plaine en 1576, fait faire un vitrail en 1616 sur lequel il se fait représenter, tel un guerrier, avec les attributs de sa fonction : le Stab, bâton de commandement et le blason (Aloird, 1967 ; Boehler, 2020). Boehler J.-M. (2020). Honorabilité et pouvoir dans les communautés rurales alsaciennes de la fin du XVIIe au début du XIXe siècle. Revue d’Alsace, 146, p. 45-70. Une deuxième famille Steib apparait début du XVIIe siècle à Ostheim se dispersant vers le vignoble proche, notamment Hunawihr et Mittelwihr, elle fait aussi partie de nos Sosa. Aucun lien de parenté avec celle de Wihr n'a pu être établi, mais il n'est pas à exclure, vu la proximité des deux villages, à une dizaine de km. SturmLe nom allemand Sturm est issu d'un nom du vieil allemand Sturmi, ou encore Störmer=Stürmer (ou Stirmer), c'est-à-dire un soldat. Il se retrouve dans de nombreux pays européens et aussi sous Storm dans les pays anglo-saxons. Sa signification n'est donc pas forcément à mettre en relation directe avec Sturm = tempête, voire tempétueux, mais avec soldatesque ! La flèche dans les armoiries de ma famille Sturm confirme bien leur représentation militaire. → Notre ancêtre Jacob Sturm est arrivé de Heidelberg, ancienne capitale du Palatinat, avant la Guerre de Trente-Ans. Il s'installe à Ribeauvillé et se marie avec Marguerite Heid, née à Ribeauvillé. Il est serviteur chez les seigneurs zu Rappolstein (= de Ribeaupierre) à Ribeauvillé. Thomann von HagelsteinLe patronyme allemand Thomann est un variant du prénom Thomas : la famille portait le nom Thoma, devenu début du XVIe siècle Thomann. Ce nom était, et est encore, très répandu en Bade-Wurtemberg et en Bavière. L'ajout du toponyme d'origine le village de Hagelstein pourrait être une façon de se distiguer des autres familles Thomann. Jacob von Hagelstein, né vers 1510 à Ravensbourg s'est installé vers 1583 à Saint-Gall (Suisse). Ses deux fils s'y marient. Le blason du village de Mesickon est identique à celui des Thomann : ce village et son petit château (=Burgstall) est à une lieue (7 km) au Sud de Kybourg (Canton de Zürich). D'après Stumpff (1606), cet ancien fief a été géré par un noble, vasal des comtes de Kybourg ; au vu du blason il pourrait s'agir d'un Thomann von Hagelstein. ⇽ Blason du village de Mesickon. Le peintre baroque de la cour de l'empereur, Jacob Ernst Thomann von Hagelstein, né à Hagelstein en 1588 et mort à Lindau en 1653, a obtenu les lettres de noblesse de l’empereur Ferdinand II (1578-1637) avec mention « von Hagelstein » et amélioration des armoiries. Le blasonement est devenu - voir armoiries ci-contre ⇾ : À noter : UmbdenstockLe nom alsacien Um den Stock ou Umb den Stock est plus connu sous ses variantes Umbdenstock ou Umdenstock. Il est vient du du vieil haut-allemand Stoc (devenu Stock) pouvant désigner un poteau de frontière, et désignait une personne vivant dans sa proximité. Dans notre généalogie, la famille portant le nom de famille Umbdenstock est connue depuis la fin du XVe siècle à Beblenheim, puis au siècle suivant surtout à Ostheim, et aussi Hunawihr, Mittelwihr, Riquewihr... UtzmannLe patronyme allemand Utzmann peut avoir deux origines possibles :
Les armoiries ci-contre sont celles de Hanß Conrad Utzmann, né le 26 octobre 1639 à Ribeauvillé et décédé le 10 juin 1710 à Ostheim, où il fut bourgeois, aubergiste et justicier, aussi manant de Ribeauvillé ; il est notre Sosa 1154. Vix / Veith/ FixLes noms Vix, Veith, Fix ont pour origine le prénom germanique Withold ou Wido, dérivé du « Althochdeutsch » (vieux haut Allemand) Wit (ou Wid ou Widu) signifiant forêt. D'autres variantes allemandes, parfois latinisées, sont Gui, Guido, Wido, Vitus... Ce prénom est devenu en langue romane (dont le français) Guido, Guion, Guiot, Guy... Vogel / VoglerEn remontant au XVIe siècle, deux ancêtres directs (Sosa), protestants luthériens, portent le nom de Vogel ou Vogler qui devient rapidement Vogel (Vogelin étant leur forme au féminin). Difficile de savoir s’ils appartenaient à une même famille :
Une troisième famille, celle de Melchior Vogel, né vers 1570 à Beringhausen (Rhénanie du Nord) et décédé en 1611 à Mittelwihr. Le patronyme allemand Vogler vient du Viel Haut-Allemand (Althochdeutsch) : Fogalâri, un nom de métier devenu Vogler = oiseleur. À savoir :
Originaire du nom Fogal en Vieil Haut-Allemand, il est aussi mentionné sous Vogel = oiseau, nom donnné par métaphore : volage, étourdi, chanteur comme un oiseau. À savoir :
Le patronyme Vogel a une large distribution dans les pays de langue allemande et germanique. Il est bien répandu notamment en Alsace et Moselle, Bade-Wurtemberg, Bavière, Tyrol autrichien et italien, Suisse alémanique. Et aussi aux Pays-Bas et Rhénanie du Nord, Norvège, Hongrie… et par émigration, comme aux USA, en France. Walch / WahlLe Walh ou Walah du vieux haut allemand (Althochdeutsch) devient Walch ou Wahl en moyen haut allemand et sa forme adjective walesc ou wal(a)hisc devient wälhisch et wel(hi)sch en moyen haut allemand. Aujourd’hui encore en allemand moderne, l’adjectif welsch et le substantif die Welschen sont utilisés pour parler des locuteurs de langue romane. Il est important de noter que ces mots ont une portée linguistique et non ethnique ou géographique et il est considéré à tort comme signifiant « étranger ». Dans nos familles protestantes alsaciennes, les patronymes Walch et Wahl sont présents - en ne citant que les premières signalisations :
Les mots anglo-saxons walsh ou weahl ou wales ont la même origine et indiquent généralement en patronyme celui, celte, qui vient du pays de Galles (Wales). Walsh est devenu un patronyme courant en Irlande, souvent prononcé « welsch ». L’origine du nom Walch dans le Ried colmarien est plus à rechercher au sein de la zone welche de Labaroche-Orbey à une vingtaine de km de Colmar dans les Vosges. WerenfelsLa famille Werenfels est connue à Nuremberg (Bavière). Le nom est probablement celui d'un toponyme, la seule référence trouvée est de Pott (1859) dont l'extrait ci-contre (cliquez dessus pour l'agrandir) ---☛ L'ancêtre Niklaus von Werenfels [Sosa 72420 - G17], né à Nuremberg, est parti s'installer comme pharmacien (Stadtapotheker) à Berne vers 1488 jusqu'à sa mort en 1530. Puis, ses deux fils Niclaus (1487-1561) [Sosa 36210 - G16], né à Nuremberg, et Hans Rudolf (1499-1539) deviennent bourgeois de la ville de Bâle respectivement en 1522 et 1534. Margret Werenfels (1521-1564), fille de Niclaus et d'Elisabeth Löwenstein, épouse en 1553 à Bâle le drapier Hans Hagenbach (1512-1584) [respectivement, Sosa 18105 et 18104 - G15]. La particule von disparaît du nom dès la troisième génération. Elle devait être la mention du lieu d'origine et non d'une noblesse (voir Armoiries familiales ). Ce blason est celui de l'ancêtre Niklaus von Werenfels [Sosa 72420 - G17], repris par les descendants suisses (voir CHGH). Durch eine weiße geschweifte Spitze von Blau und Rot gespalten, in den drei Feldern je eine goldene Lilie. Zimier: Mannsrumpf mit Schildbild und Farben; Helmdecke gold, blau, rot. -/- D'argent, chapé ployé parti d'azur et de gueules, chaque émail chargé d'une fleur de lys d'or. Cimier : un heaume de bourgeois [Stechelhelm], homme issant, habillé et coifé selon l'écu ; lambrequins d'or, d'azur et de gueules. Depuis l'arrivée à Bâle en 1519 de la famille Werenfels, les descendants ont poursuivi pendant des siècles les deux professions traditionnelles : pharmaciens et marchands d'épices, notamment le safran (Häfliger, 1932 ; Müller, 1971). Parmi les personnalités marquantes, on peut citer le pasteur, théologien et professeur d'université Peter Werenfels (1627-1703), l'architecte Samuel Werenfels (1720-1800), le géologue Alfred Paul Warenfels (1895-1968). Les Werenfels étaient alliés aux familles patriciennes bâloises. WetzelLe nom de famille Wetzel est largement répandu en Alsace, Allemagne et Suisse. Aussi peut-il avoir plusieurs origines :
Deux familles Wetzel sont de nos Sosa, sans qu’une parenté entre les deux ait pu être établie. Les ancêtres sont respectivement :
WickersheimLa famille protestante Wickersheim dans le Ried et vignoble colmarien (Haut-Rhin) est venue au XVIIIe siècle de Malterdingen (D-79364, Baden Württemberg), situé en face sur la rive est du Rhin près de Freiburg im Brisgau. L'arrivée de Hans Jacob Wickersheim à Beblenheim vers les années 1710 peut avoir plusieurs motifs historiques, notamment : - dans le cadre du repeuplement de l'Alsace après la guerre de Cent-Ans ; - un départ lié à l'occupation des troupes française, en 1713-1714, en conflit contre les Habsbourg Hans Jacob (1688-1752) se marie avec Maria Magdalena Hussler (1696-1765), de Beblenheim où il décède Un de leurs fils, Johann Jacob (Sosa 146) s'intalle à Ostheim. Nous sommes loin de l'explication donnée sur Geneanet à savoir : Wickersheim - Le nom est porté en Alsace, où on le rencontre dès le XVIe siècle à Boersch, dans le Bas-Rhin. Il désigne dans ce cas celui qui est originaire de Wickersheim, commune du même département (Wickersheim-Wilshausen). Sens du toponyme : la ferme, le hameau de Wicker. A noter que ce bourg est dans le Nord du Bas-Rhin. D'autres familles avec le même patronyme existent en Sarre, en Alsace bossue, et près de Stasbourg, à Mutzig, une famille juive - extrait daté de 1790, à lire dans Revue des Études juives (1910) : Wilfersheim / WölfersheimLa famille protestante Wilfersheim (devenue Wölfersheim) dans le Ried, notamment à Ostheim, et vignoble colmarien (Haut-Rhin) était connue au XVIe siècle à Strasbourg. L'ancêtre s'appelait Wilfersheimer. Le patronyme s'est modifié en Wilfersheim et aussi Wölfersheim, ce dernier est le seul utilisé à partir de 1792 dans les registres d'état-civil. Tout laisse à penser que c'est un lieu qui en est à l'origine : plusieurs localité existent, le plus proche de Strasbourg est Wolfersheim, D-66440 Blieskastel, à une centaine de km. Néanmoins, ce nom composé est formé de Heim, signifiant le domicile, maison, village, et de Wolf, Wëlf (au pluriel Wölfer ou en francique Welfen) ou une autre ancienne forme signifiant loup ou plus généralement un canidé, et bien d'autres significations, notamment : - Wolf : machine à nettoyer les céréales dans un moulin à vent et l'action wolfe ou wölfle ; - Wolfer est un chien de berger ; - définir le caractère d'une personne (différentes possibilités), etc. [voir dictionnaires cités en Références]. Dans le cas présent, il est impossible de préciser l'origine de ce nom de famille. WohlhüterL'origine du patronyme Wohlhüter ("Wohlhueter") se trouve dans l'actuel Sud du Bade-Wurtemberg (notamment dans l'arrondissement de Sigmaringen) et dans les zones limitrophes de la Suisse alémanique. Sa signification est en allemand : wohl = bien, agréable, bien-portant, et Hüter = garde, gardien. Le nom de Wohlhüter est peu porté en France (environ 265 personnes) : il est pratiquement restreint à la seule Alsace où il vient en 446e position. Estimer l'importance du nom (allemand) Wohlhüter parmi les patronymes français et en tirer des conclusions quant à la rareté de ce nom en France ! n'a, en toute évidence, que peu d'intérêt en matière d'onomastique. En effet, c'est en Alsace et dans le Sud du Bade-Wurtemberg qu'il faut rechercher les origines et la distribution des familles portant ce patronyme ; elles y sont connues depuis le début du XVIe siècle en Allemagne dans la région d'Ulm et en Suisse dans des régions limitrophes avec l'Allemagne, ce qui pourrait laisser suggérer des liens de parenté.Voir la carte de distribution du nom Wohlhüter en Allemagne en 2018. En Alsace, la généalogie de trois familles Wohlhüter ont été étudiées. Les ancêtres connus sont respectivement :
Nota : Tenter de trouver des explications sur ce nom en imaginant des significations sans l'Umlaut sur le u, par ex. Hut (= chapeau) mène à un faux-frère, car la garde n.f. se dit Hut en allemand et le gardien Hüter ! Ou encore évoquer Haut = peau par la prononciation alsacienne, c'est simplement ne pas savoir que la prononciation varie grandement du Sud au Nord et aussi ne pas connaître celle du suisse alémanique. von Württemberg [Wurtemberg traduit en français]L’origine dela famille Württemberg est à rechercher dans l’entourage de la maison impériale salienne. Ils sont venus d'ailleurs pour s'intaller dans la région de Stuttgart. Nos ancêtres von Württemberg sont parmi les premières générations des comtes de la famille, vivant à Beutelsbach, puis Stuttgart. A partir de 1324, ils ont acquis des possessions en Alsace, puis le comté de Montbéliard. Principales RéférencesA. de B. (Barthélémy Anatole) (1861). Armorial de la Généralité d'Alsace. 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