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Hatten
Reiterhof jusqu'en 1770 , puis Rittershoffen Son blason évoque les familles Fleckenstein (ci-dessous) et Rohan.
Emigration de familles Heiby :
Rose de Luther
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Les Heiby, la famille (luthérienne) de mon arrière grand-mère maternelle Caroline Heiby (épouse de Philippe Wohlhüter à Rittershoffen en 1869), sont connus depuis le milieu du XVIIe siècle à Hatten. Johann Michael Heibi (1708-1760) y épouse Anna Margaretha Drion (1713-1759), petite-fille de Balthasar Drion(1634-1719), peintre à la Cour d'Anvers, né à Anvers. Ce port faisait partie du duché du Brabant. Ce dernier est issu du démembrement de la Basse-Lotharingie en 1106 et intégré au Saint-Empire romain jusqu'à ce qu'il soit partagé, de fait par l’acte de Haye de 1581 à l'issue de la guerre de Quatre-Vingts Ans et en droit en 1648 : le nord devint définitivement une des entités des Provinces-Unies, protestantes, et le sud catholique, nommé Pays-Bas méridionaux, resta dans l'Empire jusqu'en 1794. Cette séparation est encore aujourd’hui la frontière entre la Belgique et les Pays-Bas.
Carte du duché du Brabant au XVIIe siècle.
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Voir aussi le comté de Flandres.
Balthasar Drion quitte Anvers, probablement à cause des problèmes religieux suite à cette scision et s’installe en Alsace comme peintre au château Tiefenthal [*] à Bischwiller (anciennement Bischweiler) ; il se marie en 1670 à Wolfisheim avec Veronica Kircher de Bouxwiller, puis en secondes noces en 1685 avec Cleophe Güntzer à Bischwiller. Il y décède en 1719.
Son fils Johann Georg Heibi s'est marié à Hatten avec M. Katharina Jesel : la descendance directe est donnée sur l'arbre généalogique ci-dessous.
Sur la carte ci-dessus sont indiquées les localités où vivaient des branches de la famille Heiby.
Cliquer sur la carte pour la famille Wohlhüter
Leur parler était le bas-alémanique, mais la frontière linguistique entre francique rhénan et alémanique est marquée par la rivière Seltzbach (en français : rivière Seltz) qui coule à quelques kilomètres au Nord de Hatten/Rittershoffen (voir la carte).
Des liens vers Bischwiller pour en savoir un peu plus sur ce bourg : 1. Historique - 2. Visite historique.
[*] En 1542, Ludwig von Eschenau céda la seigneurie de Bischwiller au duc Wolfgang von Pfalz-Zweibrücken (1526-1569), fils de Louis II de Bavière, qui introduisit la Réforme en 1545. Bischwiller resta jusqu’à la Révolution Française sous l’autorité de cette puissante famille. De 1640 à 1733, la seigneurie fut gouvernée par les comtes de Birkenfeld, branche alliée des Deux-Ponts (= Zweibrücken). Ils avaient leur résidence au château Tiefenthal, celui-ci sera démoli en 1795. Christian II von Pfalz-Zweibrücken-Birkenfeld (1637-1717), duc de Deux-Ponts-Birkenfeld-Bischwiller, comte palatin de Birkenfeld-Bischweiler, est l'époux de la comtesse Katharin Agathe von Rappoltstein(1648–1683), de Ribeauvillé , fille de Johann Jacob von Rappolstein (1598-1673) et d’Anna Claudia von Salm-Kyrburg (1615-1673). Son épouse lui apporte en dot, lors de son mariage, seigneuries du Hohenack et de Geroldseck. A la mort de son beau-père en 1673, après cinq siècles d’existence, la lignée des Rappolstein (Ribeaupierre) s’éteint et il hérite du comté de Ribeauvillé, achète la seigneurie de Bergheim et reçoit en héritage le comté de la Petite-Pierre. En 1686, il transfère la fête de la confrérie des ménétriers dite des Fifres, de Ribeauvillé à Bischwiller.
L'origine du patronyme Heiby : elle reste inconnue. Le nom pouvait s'écrire avec i ou ÿ, deux lettres équivalentes en allemand - donc Heÿbi ou Heibÿ. L'umlaut sur le y a disparu fin XVIIIe siècle dans les actes mais peut subsister dans les signatures ; or, sans umlaut, le y se prononce u ce qui a fait parfois écrire le nom sous Heuby/Heubi - voir ci-dessous. Aujourd'hui ce patronyme s'écrit Heiby. Plusieurs familles ont émigré aux USA. Voir aussi Onosmatique alsacienne. << Ci-contre Johann Michael Heibi (1708-1760) : son nom écrit dans l'acte de naissance de son fils Johann Michael (1739-1750) et sa signature. En dessous, la signature de David Heiby (1814-1870) dans les actes de deux de ses enfants. Dans la paroisse protestante de Hatten, les registres paroissiaux en ligne ne sont disponibles qu'à partir de 1707 et il manque les mariages entre 1731 et 1735. NOTA : Une famille catholique au patronyme Heibig-Heybi, devenu Heiwy fin XVIIIe- début XIXe siècle a habité Auenheim, puis Sessenheim (voir carte ci-dessus). Des ascendants y habitent toujours. Aucun lien de parenté n'a pu être trouvé entre les deux familles. 
Dans la famille Mercklin - Kircher, il subsiste la dalle funéraire de Maria Sybilla Mercklin, épouse Kircher (1621-1669), Armoiries Kircher [Agrandir] |
Lien vers les Archives départementales du Bas-Rhin et vers la Généalogie protestante alsacienne en [Fr] - in [En]
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