Famille EMIG - Bouisson

  Généalogie de la famille EMIG : l'ORIGINE

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Canton de Solothurn

 

Blason de Riquewihr, contenant
les armoiries de Wurtemberg

Seigneuries de Riquewihr et de Horbourg

 



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  • Mots de Mémoires...
  • Johannes EMMICH est l'ancêtre de la lignée des Emig de Mittelwihr. Son nom apparaît pour la première fois dans les registres paroissiaux protestants (qui sont les seuls avant 1752 à Mittelwihr) lors de son mariage à Mittelwihr, le 21 juin 1701, avec Anna Maria SAGER (1687-1719) - omnes Reformatae Religionis, car à partir de 1535, le Comte de Horbourg-Riquewihr adopte la Réforme Luthérienne.

    " Année 1701. Le 21 juin a eu lieu le mariage (à l'église) entre Johannes, célibataire, fils de Dorss Emmich (ou Emmch), bourgeois de Lütterschwyl dans la région de Berne en Suisse, et Anna Maria, célibataire, fille de Jacob Sager bourgeois de Mittelweyer, tous deux de religion réformée. "

    Cliquez sur l'acte pour l'agrandir

    Armoiries de la famille Emch (Emig) de Lüterswil, qui blasonnent :  

    In Silber auf grünem Dreiberg grüner Baum, im blauen Haupt drei sechsstrahligen silbernen Sternen.
    D'argent, à une montagne de trois coupeaux de sinople mouvant de la pointe, sommée d'un arbre de même, au chef d'azur à trois étoiles à six branches d'argent.

    Johannes EMMICH est né en 1673, probablement le 7 mai [calculé selon l'acte de décès - ci-dessous], à Lütterschwyl (ou Lütterschwihr) dans le canton de Solothurn (Soleure), Suisse, de langue allemande-alémanique [aujourd'hui Lüterswil] ; il est de religion Réformée - on disait aussi calvinisch. En fait, il était réformé zwinglien, devenu luthérien à cause de la religion du seigneur. Selon la copie de l'acte ci-dessous, il décède à Mittelwihr le 15 avril  1742, et est enterré le 16, de religion réformée, bourgeois de la commune, à l'âge de 69 ans, moins 3 semaines et 1 jour.

    Il a émigré après la guerre de Trente Ans (1612-1648) au moment du grand flux migratoire suisse vers l'Alsace, dont les raisons sont multiples - voir "Schweizerische Einwanderung in Mittelwihr" ou "Immigration suisse à Mittelwihr". En effet, pour la seconde moitié du XVIIe siècle, l'attrait qu'une Alsace au faîte de sa prospérité, principalement dans les riches communes du vignoble exerçait sur de nombreux Suisses, tant notables que travailleurs ou mendiants. Les communes de la Seigneurie de Riquewihr, regroupant Riquewihr, Beblenheim, Hunawihr, Mittelwihr, Ostheim et Aubure, ont été particulièrement touchées par les dévastations de la guerre, non seulement celle de Trente, mais ensuite durant l'incursion des Lorrains en 1652-53, et enfin, pendant la guerre de Hollande (1672-1678 - campagnes de Turenne) en 1678-79, des localités partiellement détruites et dépeuplées.

            Après la guerre de Trente ans, l'Intendant français Colbert de Croissy et les principaux princes possessionnés firent appel, en 1656, à la population des régions avoisinantes pour repeupler l'Alsace qui avait perdu environ la moitié de ses habitants. Pour inciter les immigrants, il leur était promis une maison, une terre et des exonérations d'impôts. Louis XIV ne voulu pas que ces avantages soient donnés à des immigrants protestants, mais les princes luthériens et réformés protestèrent, car ils ne voulaient pas accueillir de catholiques et le roi renonça à son exigence.
            Dans la seigneurie de Horbourg-Riquewihr (luthérienne), les arrivants sont principalement originaires de Hesse et du canton de Berne, les premiers sont Luthériens et les autres Zwingliniens. Au moment où l'Alsace tente de se relever des pertes dues à la guerre, la Suisse, après des années d'expansion économique - la guerre de Trente ans ne s'est pas propagée chez eux - souffre d'une importante crise économique qui se traduit par des révoltes paysannes (1670) suivies de mesures de bannissement ou d'exil volontaire.
            A noter qu'au cours des décennies, voire les siècles précédents, l'Alsace a toujours accueilli un certain nombre de citoyens des cantons suisses.

    Rose de Luther (logo luthérien et son origine)

            Les recherches généalogiques entreprises à Lüterswil sur les ascendants de Johannes EMMICH/EMCH n'ont pas encore permis de trouver le lien familial direct. En effet, au XVIIe siècle, nombre d'habitants de ce village se nommaient EMCH (ou ÄMCH), et tous avaient un degré de parenté. L'origine du nom est détaillé dans la Généalogie EMCH.

    Patronymes (forme actuelle) et éventuellement rappel des graphies anciennes
    Nombre de porteurs
    En 1836
    En 1947
    Emig (Emmich)
    4
    7

             Selon les originaux des actes à Mittelwihr, le nom a evolué rapidement de EMMICH à EMICH à EMIG (voir l'arbre généalogique) : d'après des informations familiales, le patronyme d'origine issu de Lüterswil (le Burgerort) est Emch un nom connu depuis 1470 dans ce village. Il y a aussi une branche de la famille qui a émigré aux USA. Aujourd'hui, en 2009, en Suisse, on relève quelque 300 Emch, et seulement 3 Emich, mais peu sont de la famille originaire de Lüterswil - voir Généalogie EMCH.

             Le 13 juillet 1790, dans l'enthousiasme révolutionnaire, la municipalité et le conseil réunis décida de fêter le premier anniverssaire de la prise de la Bastille : le rassemblement de tous les citoyens le 14 juillet à midi sur le Zimmerplatz (l'allée des tilleuls le long de l'actuel cimetière), prestation du serment d'union avec toute la France, distribution d'un demi pot de vin (environ 0,8 l) et d'un pain de deux sols, et de 150 exemplaires d'un texte imprimé für ein Gedanknis um einem jeden Büger eines zu geben - souvenir de ce qui sera appelé la Fête de la Fédération : der allgemeine Bundestag des Eydes mit gantz Frankreich. Et chacun s'engagea par serment des Reiches Constitution aufrecht zu erhalten. Procès-verbal fut dressé séance tenante et signé par le maire Jacob Kessel et huit citoyens dont Johann Michael EMIG.

            En novembre 1790, (Jean Michel) Johann Michael EMIG fait partie du bureau électoral pour préparer les élections renouvelant la municipalité. Ce bureau était présidé par le pasteur Chrétien David Schmidt, assité des trois bourgeois les plus agées dont André Schaller et Martin Weber.

            Sous l'Empire, (Guillaume) Wilhelm Emig a siègé au conseil municipal jusqu'à sa mort. Il y a un doute sur le prénom, car je me demande s'il ne s'agit pas en fait de Johann Michael qui est mort en 1808, son fils Wilhelm est mort en 1826.

            En 1893, la Société de musique "Alsatia" est fondée par Jean-Charles EMIG, il en a assumé la présidence jusqu'en 1911.


    Nota : Toutes recherches grâce auxquelles la généalogie des EMIG - WOHLHÜTER a pu être développée ont été faites dans les années 1950-60 par Charles EMIG (Mittelwihr-Colmar) et Adolphe BALTZINGER (Ostheim-Grenoble) et aussi par Adolphe EMIG . Elles ont été complétées ensuite par Jean-François ACKER, Mathieu ACKER (Colmar) et Christian EMIG (Colmar-Marseille).


    L'ascendance de Charles Emig (1909-1970) permet de connaître les localités dont les ancêtres Emig - Sturm et familles apparentées sont originaires : Tableau de répartition géographique 

    À lire (en pdf) :

     

     


    Lüterswil
    - Burgerort de notre famille Emch/Emig

    Mittelwihr
     

    et les Diaporamas des autres bourgs et villages familiaux

     



    Voir Armoiries Emig-Bouisson

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