Famille Emig - BOUISSON

Arbre généalogique des BOUISSON - originaires de Trets (Bouches-du-Rhône)

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Blason de Trets

 

Blason de la Provence

 


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La Provence au XVIIIe Siècle

Blason de Marseille


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Marseille - carte de J. Luffman (1804)
© Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

 


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Alger de 1858 à 1962

 



Blason d'Alger
(avant 1962)

 


Photos d'Alger 2009


 


le nom au XVIIe Siècle


au XIXe Siècle

et


Signature de Toussaint Bruno Bouisson, adjoint au maire de Trets début du XIXe Siècle

 

 

La généalogie connue des Bouisson commence à Trets (Bouches-du-Rhône), dès le XVIe siècle. L'exploitation des registres paroissiaux et de l'Etat-Civil de Trets e,t malgré l'absence de quelques-uns , notamment de 1649-1661 et quelques années dans les années 1500 et 1700, il apparaît que tous les Bouisson de Trets appartiennent à la même famille.

Au sujet de l'origine du nom, Bouisson est un nom de lieu et un nom de famille. C'est une variante de buisson (lui-même une altération de boisson), portée notamment dans le Sud-Est (départements des Bouches-du-Rhône et du Var): un diminutif de bois, signifiant "petit bois". Merci à Xavier Nègre et son Lexilogos.

    D'après Lou Trésor dou Félibrige ou Dictionnaire provençal-français de Frédéric Mistral (1878, p. 322) >

Au cours du XIXe siècle, la famille Bouisson se répartissait en plusieurs branches : les cultivateurs, devant aussi mineurs (dans les mines de Trets et d'Auriol) - les meuniers, boulangers, fourniers - et les négociants et drapiers. De ces deux dernières branches, plusieurs membres "émigrèrent" à Marseille. Les premiers s'intallèrent dans le quartier des Chartreux, meuniers et boulangers, les deuxième dans les quartier huppés de la Plaine et du Bd de la Madeleine (voir ci-dessous).

 

 

 

 

<< Répartition géographique des familles Bouisson et alliées dans les principaux bourgs et villages des Bouches-du-Rhône et du Var.

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    Petit glossaire :
    • Bastide : Ferme isolée, parfois fortifiée (Mas : Ferme, maison de maître paysanne).
    • Fournier : Celui ou celle qui tient un four public, & qui y fait cuire le pain.
    • Ménager : Petit propriétaire cultivateur

 

Dans notre lignée, celle des négociants, ce fut Jean-Jacques Bouisson (1752-1825) qui quitta le bourg familial au début du XIXe siècle, après la mort de son épouse Anne, née Moustier, pour s'intaller à Marseille, au 8, rue Nau, où il mourut. Un de ses fils, Joseph Bouisson (1781-1851) partit, au tout début du XIXe Siècle pour aller en Turquie où il se marie avec Marie Roboly, en 1806 à Smyrne (Turquie) - son père assiste au mariage. Ils habitent Smyrne où naissent leurs enfants [ voir Bouisson au XIXe siècle en Turquie]. Son fils Jean Baptiste Bouisson (1807-1863) épouse en 1836 une grecque orthodoxe Hélène Dapery, née en 1821 à Constantinople, où naît leur premier enfant en 1838, puis deux autres. Ensuite, ils viennent s'installer à Marseille, où ils achètent une maison au 35, Chemin Neuf de la Magdelaine (aujourd'hui Boulevard de la Libération) - [voir Bouisson au XIXe siècle à Marseille].
    Hélie Bouisson (1847-1900), leur fils, est né dans cette maison, comme deux autres de ses frères. Puis, la famille vit une grande maison bourgeoise, au 19, rue du Loisir, dans le quartier huppé de la Plaine.

Le premier fils d'Hélie, Etienne Félix, est né en 1871 au domicile de sa mère Félécité Laugier, rentière, qui l'a reconnue en 1872. Domicilié à Pierrevert (04 - Alpes de Haute-Provence), il se marie avec Marie Demorte, originaire de Morières-les-Avignon dans le Vaucluse ; ses enfants naissent à Marseille, dans le quartier de La Plaine. Ensuite, il part s'installer à Manosque, puis à Toulon. Ses descendants y vivent.

Peu après la naissance de sa fille Julia en 1880 (de mère inconnue) dans sa maison, la plus belle du Cours Thiers à Marseille, Hélie émigre en Algérie. Il se marie en 1884 (en premières noces) à Alger avec Lucie Valls, née à Alger et originaire de Majorque (Îles Baléares). En 1899, Julia se marie avec André Meyrinne-Laforet, un fondé de pouvoir d'une fameuse maison bordelaise de vins. Le troisième enfant d'Hélie, Fernand convole en 1908 à Alger avec Anna Monteverde, une Corse de Bastia. Elle-même avait une mère née Pavia, originaire de Pantelleria (Italie) - [voir Bouisson aux XIXe-XXe siècles à Alger].
    1962 marquera le retour en France de leurs descendants. Et pour quelques-uns, c'est le retour aux origines, à Marseille - voir Arbre des Cousins.

 

Les recherches généalogiques menées par Anne Emig, née BOUISSON, ont largement comblé des lacunes de la mémoire familiale. Quelques remarques sur les Bouisson dans les archives du XVIe Siècle à Trets : il y a plusieurs pères avec chacun 5-8 enfants, nés entre 1540 et 1580, malheureusement aucune indication sur les mères, ce qui rend impossible une assignation familiale, d'autant qu'il a un choix restreint et répétitif de prénoms - voir le document d'un clic. A cause de l'absence de plusieurs registres paroissiaux au XVIe et début XVIIe Siècle, nous n'avons pu trouver un lien entre ces trois lignées. Les recherches se poursuivront dans les registres notariaux.


Nota : L'arbre représenté ici ne tient compte que la lignée directe. Les résultats généalogiques disponibles sont plus importants dans la base de données dévelopée par Christian et Anne EMIG (Marseille) : ligne directe complète et lignées latérales sont consultables ci-contre sur Geneanet.

Les recherches généalogiques ont commencé avec la mémoire familiale, dont les seuls souvenirs rappelaient un aieul né à Marseille et une origine varoise de la famille (qui s'avéra erronée). Rapidement, en consultant les Registres de Archives départementales 13 et les Registres d'Etat-civil français d'Algérie, le fil ancestral a bien passé par Marseille pour atteindre Trets (Bouches-du-Rhône), le village d'origine où vivaient les Bouisson au moins depuis le début des années 1500 !

    L'arbre Bouisson sur  site emig

    L'arbre Bouisson sur  site abouisson

  données bouisson

Constantinople (Istanbul) et
Smyrne (Izmir)

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